lundi 25 juin 2018

25 juin 2018

Dans un livre d'entretiens, Claude Levi-Strauss dit ceci :

Il avait intitulé un cours : "Les religions des peuples non civilisés". Il y a eu des plaintes. Il a nommé son cours :"Les religions des peuples sans écriture". Les plaintes ont cessé.

samedi 16 juin 2018

16 juin 2018

Voici le lien qui permet d'accéder à un site où des gens échangent sur le collection de la Pléiade :


https://brumes.wordpress.com/la-bibliotheque-de-la-pleiade-publications-a-venir-reeditions-reimpressions/

vendredi 15 juin 2018

15 juin 2918

J'ai publié ce jour ce qui suit sur le blog de Philippe Bilger :



Patrice Charoulet
FAUT-Il JUGER UN HOMME EN SE FONDANT SUR SON PATRONYME ?
Avant d'examiner et de trancher cette question, je souhaite d'abord dire mon exaspération d'avoir entendu cent fois dans ma (longue) vie : « Il ne faut pas juger ! »
Eh bien si, on peut juger, on peut estimer quelqu'un (ou non), quand on le connaît. QUAND ON LE CONNAÎT.
C'est du cas par cas... comme dans les cours d'assises, très bon modèle. Peut-on juger tous les Noirs, tous les Blancs, tous les Jaunes, tous les Juifs, tous les Français, tous les Américains...? La réponse est : Non. Et comment peut-on connaître quelqu'un : par ses paroles, par ses actes, par sa vie...
Cinq minutes ne suffisent pas. Encore faut-il convenir qu'on peut se tromper. Certaines femmes, certains maris, croyaient connaître la personne qui leur semblait la plus familière, et peuvent découvrir, parfois, après des lustres, qu'ils ne connaissaient pas vraiment celle ou celui qu'ils
croyaient le mieux connaître.
Cela dit, faut-il juger un homme en se fondant sur son patronyme ? Non, sans contredit. Nul n'a choisi son prénom et son nom de famille. De même, nul n'a choisi ses parents, sa couleur, sa nationalité... Je voudrais illustrer cela par un exemple que plusieurs ont eu récemment sous les yeux.
Un homme, tout à fait remarquable, très intelligent, très sensé, très cultivé, très lettré, très courtois est venu sur ce blog cette année et l'a honoré de sa présence. Son nom est Ahmed Berkani. Il se fût appelé François Martin, Bernard Legros ou Pierre Legrand, son nom n'aurait provoqué aucune réaction particulière ici. Mais ce prénom et ce nom ont déclenché quelques réflexes pavloviens, comme il fallait s 'y attendre. Les anciens d'Algérie ont repensé au FLN, d'autres ou les mêmes ont pensé aux migrants, d'autres ont pensé à l'islam(isme), d'autres aux attentats terroristes, d'autres à l'identité (notre chère identité) française...
Pas de chance : ce monsieur n'est même pas musulman, n'habite pas en France ni en Afrique du Nord, n'a envahi aucun commentateur de ce blog, connaît mieux la littérature française (et anglaise, je le dis en passant) que la plupart d'entre nous.
Il a dit récemment qu'il ne continuerait peut-être pas à nous tenir compagnie. Je lui ai dit que, pour ma part, je souhaitais le lire encore ici « malgré la présence d'une vingtaine d'abrutis qui le jugent (mal) sur son patronyme ».
Là-dessus, un commentateur (oublions son pseudo) s'en prend à moi en me clouant au pilori.
J'aurais traité d'abrutis quelques remarquables commentateurs d'ici, dont lui. Ah bon ! Il s'est reconnu dans mon portrait. Il juge, lui qui n'a pas de nom avouable, Ahmed Berkani en se fondant sur son patronyme ? Nous sommes ravis (ou navrés) de l'apprendre. Le terme « abruti » est, me dira-t-on, un peu fort. Et l'on m'accordera que je n'abuse pas de ce termes un peu vifs-là. On pourra sans nul doute trouver quelques synonymes pour un tel comportement. J'attends les suggestions.

lundi 11 juin 2018

Le 11 juin 2018

Que les Etats-Unis aient pour président un Trump est une honte, une désolation, une catastrophe.
Raciste, caractériel, impulsif, prétentieux, ignorant, incompétent, affreux, ridicule. Y a-t-il eu un président américain pire que celui-là ?

vendredi 8 juin 2018

8 juin 2018

Sue les blogs où des commentateurs scribouillent - c'est mon cas depuis un -il arrive que l"un d'eux fasse une longue citation d'un excellent écrivain français. Le contraste est tellement grand de ces lignes avec ce qui les entoure que l'on se met à se demander comment on peut perdre son temps à lire ces scriboulleurs, au lieu de lire les maîtres.