Le 24 septembre 2018
HAPSATOU, CLARISSE ET LEIBNIZ
AVANT l'affaire Hapsatou-Zemmour, le 5
septembre , j'avais scribouillé quelques pauvretés ici sur les prénoms
lus sur un tableau de rentrée d'école maternelle, à côté de chez
moi. Je viens d'en faire part dans l'espace « Commentaires »
du site de Philippe Bilger.
Un commentateur s'adresse à moi, en se
bornant à m'informer qu'une championne de judo française au
patronyme étranger se prénomme Clarisse, et ce commentaire a toute
l'allure d'une objection à ma prose.
Je m'empresse de lui répondre ici et
là-bas.
Voilà quelques lustres, j'ai lu la
traduction que publia en 1751 l'abbé Prévost, immortel auteur, comme on sait, de « Manon Lescaut », la traduction du
célèbre roman de Samuel Richardson, « Lettres anglaises ou Histoire
de miss Clarisse Harlowe ».
J'observe que le prénom de l'héroïne
étant « Clarissa », le traducteur a cru bon de la
prénommer
« Clarisse ».
Ayant eu, en outre le plaisir de lire
la correspondance complète Bossuet-Leibniz, dans la bibliothèque
de Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de la Réunion, j'observe que le philosophe allemand Leibniz prenait la peine d'écrire en français (!) à l'aigle de
Meaux. Enfin, j'ai plaisir à informer qui ne le saurait pas d'une
chose bien dure à imaginer. Les prénoms de Leibniz étant
« Gootfried Wilhelm » , il trouvait séant, au moment de signer, de
franciser ses deux prénoms !
Leibniz au secours de Zemmour,c'est un scoop ! Le philosophe allemand aurait eu du mal à le prévoir.
Leibnitz correspondait également çà et là avec la princesse palatine.
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