Le 3 décembre 2018
Gilets jaunes (suite)
Glissons sur les tentatives d'homicides
nombreuses sur agents de la force publique, sur les incendies
volontaires, sur les pillages, sur la dévastation de l'Arc de
triomphe...que beaucoup de gens ne trou-vent pas très graves.
Débat dimanche soir sur France 2,
chaîne que je ne regarde jamais. Le débat m'avait alléché. Deux
séries d'intervenants. Dans la seconde série, il y avait le
mélenchoniste François Ruffin et le « penseur » Todd.
Pensant aux agissements des Gilets jaunes, Ruffin a dit sa « joie ».
Et Todd a déclaré : « Je suis à 125% d'accord avec ce
que disent les Gilets jaunes. »
Je veux bien croire que tous les partis
d'opposition se réjouissent de ce qui arrive, pensant que cela
affaiblit le pouvoir en place. Et dans ces opposants, il y a Mme Le
Pen et M. Dupont-Aignan. Je pense pourtant que parmi les Gilets
jaunes, les gens qui votent pour ces deux-là sont...minoritaires.
Le comportement des manifestants en
gilets jaunes est incontestablement de gauche, et, même, d'extrême
gauche. Evoquer la peste brune, 1934 ou le pétainisme ne rime à
rien. MM. Castaner,
Darmanin, Griveaux ont eu tort et leur
analyse est fausse.
Je pense plutôt à 1789 , à
1830 , à 1870, 1968... On est devant des phénomènes
d'anarchie, de chienlit, d'insurrection..D où la joie de MM.
Ruffin et Todd.
Moi, ça ne me réjouit pas du tout. Et
ne suis pourtant pas macroniste.
Au oins êtes-vous constant et cohérent. Vous n'aimez aucune des révolutions dont la France dit qu'elles constituent son identité mentale. La constance et la cohérence sont des qualités rares aujourd'hui, où la conscience et la mémoire qui s'est raccourcie vagabondent au fil de l'actualité qui commande. Macron voulait célébrer le cinquantième anniversaire de mai 68 et joue les vierges effarouchées quand un mai 68, certes réactionnaire et s'insurgeant contre le progressisme libéral libertaire qui est issu de mai 68 et que Macron prétend incarner, est fomenté près de son palais. Il est vain de s'insurger contre la violence des Gilets jaunes quand on se prétend héritier de la Révolution. Il n'est pas de révolte qui soit séparable de la violence, malheureusement pour moi qui me croit révolté et me veux non violent. La France est malade de sa Révolution.
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