dimanche 2 août 2020

DIMANCHE EDM Nous avons eu des journées Macron, des journées Castex, des journées Darmanin, nous avons eu un dimanche Dupont-Moretti (EDM). Sur BFM , d'abord, EDM a dû répondre aux questions de Mme de Malherbe (il l'a appelée plusieurs fois comme ça, ce qui faisait tout drôle : on est tellement habitué à « Apolline »). Ce ne fut pas vraiment un entretien passe-plats et des questions furent parfois assez vaches. Le nouveau ministre et ténor du barreau ne s'en est pas mal sorti. Puis, à 21 h , il y eut le film de Lelouch. D'habitude, les films de Lelouch, je n'en suis pas friand. Mais, cette fois, comment résister à l'annonce que l'on nous faisait partout : le nouveau ministre, grand avocat, incarnerait un...juge. Quand on sait tout le mal qu'il a dit et pensé de la plupart d'entre eux, on s'en pourléchait les babines. J'ai tenu à regarder ce film par curiosité et pour cette seule raison. Quelle ne fut pas ma déception ! Comment EDM a-t-il pu accepter de se retrouver dans cette galère ? Le film commençait bien : ce président de cour d'assises dit des choses aux jurés avant leur délibération. Des choses assez classiques. La suite est désolante. Un assesseur est trouvé tout nu par sa femme alors qu'il sortait d'une douche chez eux avec un autre monsieur. On est prié d'être tolérant. Un personnage est tellement alcoolo qu'il en vient à lécher par terre le bon vin dont sa femme vient de casser exprès la bouteille. Le même, en cours d'assises a tué des passants, en conduisant bourré une voiture. On est prié d'être tolérant. Clou du spectacle : le juge (EDM), habitué d'un bordel, amoureux de la mère maquerelle, la demande en mariage. On est prié d'avoir de la sympathie pour lui. Ben non !

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