mercredi 12 juin 2019


MEA CULPA

Récemment, j'avais trouvé à la radio la voix de Sibeth Ndiaye, sans savoir de qui il s'agissait, incroyablement bête. Et j'avais eu des considérations sur les voix.
Or, aujourd'hui, en bibliothèque, je suis attiré par la couverture de « M », le magazine du Monde ,du 8 juin 2019. J'ouvre et je cherche l'article correspondant. L'auteur du papier est l'excellente journa-liste politique Raphaëlle Bacqué, que j'ai maintes fois appréciée dans des émissions du type « C dans l'air » depuis des années. C'est plus qu'un article, c'est un portrait très long, très détaillé, très documenté, avec des témoignages de proches depuis les années de fac. On y apprend cent choses. On savait son parcours : UNEF, Bartolone, Strauss-Kahn, Aubry, Montebourg, puis Emmanuel
Macron. Mme Bacqué a de nombreux bonheurs d'expression. C'est un régal ! Elle nous offre plusieurs scoops : la jeune ministre reconnaît par exemple que DSK , qui , dit-elle « avait un problème avec les femmes » (agréable euphémisme) a « tenté » (le coup?) avec elle . On espère pour elle qu'elle n'a pas eu à subir- je pense que non- ce que Naffisatou a dû subir dans certain hôtel américain.
N'ayant jamais été macronien, ne l'étant pas devenu, je n'ai pas de raison de plaider pour ses proches. Le moins raciste qui soit, je n'aurais pas l'idée de critiquer la couleur de cette dame, ni sa coiffure (qui vaut bien celles de la ministre de la Justice et de la ministre du Travail), je me permettrai juste de lui conseiller , très amicalement, non pas de changer de voix, impossible ! mais de changer de tailleur. Quelques bornes sont franchies dans ce domaine : Ses tenues la desservent assez souvent.


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