vendredi 4 juillet 2025

De quelques ridicules Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire leur nom. Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire leur profession. Le ridicule de ceux qui ne veulent pas montrer leur tête. Le ridicule de ceux qui ne veulent pas donner leur mail. Le ridicule de ceux qui veulent pas dire leur ville. Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire pour qui ils ont voté. Le ridicule de ceux qui s’attroupent périodiquement en braillant, en jetant des pierres, en brûlant des poubelles et en agressant des fonctionnaires de police. Le ridicule de ceux qui lisent un livre en ayant entendu dire qu’il était en tête des ventes. Le ridicule de ceux qui fument des cigarettes pour être sûrs de choper un cancer. Le ridicule des alcooliques qui tentent en buvant d’oublier un moment leur désespoir. Le ridicule qui gens qui viennent vous dire : « Je vis pour mes chiens. » Le ridicule des gens qui prennent de la cocaïne, du cannabis ou autres produits pour croire quelques quarts d’heure avoir une belle vie. Le ridicule de ceux pensent qu’ils auront, après la mort, une seconde vie. Le ridicule de ceux qui recourent à des prostituées. Le ridicule des couples d’hommes ou des couples de femmes qui veulent absolument avoir un enfant ou plusieurs en achetant une mère porteuse. Le ridicule des septuagénaires qui font de la trottinette électrique. Le ridicule des brunes qui se teignent en blondes. Le ridicule des chauves qui portent une moumoute. Le ridicule des gens de 130kilos qui trottinent en espérant perdre cent grammes. Le ridicule des gens qui sont capables de vous parler une heure de suite et qu’on a le plus mal grand à interrompre. Le ridicule des gens qui vous disent ne pas avoir de télé pour ne pas subir de propagande , alors qu’on a le choix entre plusieurs centaines de chaînes. Le ridicule des gens qui ont une voiture pour jouer à Fangio. Le ridicule des gens qui deviennent barbus pour céder à l’épidémie. Le ridicule des hommes qui se tatouent, portent des boucles d’oreille et/ou une queue de cheval.

dimanche 22 juin 2025

L'esprit public. Depuis des années, le dimanche à 11h, j'écoute sur France Culture, l'émission « L'esprit public ». Des intervenants de haut niveau débattent sur deux ou trois sujets de politique intérieure ou extérieure. Ont animé cette émission, après Philippe Meyer, Emilie Aubry, Patrick Cohen, puis Hervé Gardette. Ce dernier sera remplacé par Astrid de Villaines.

mardi 10 juin 2025

On ne saurait penser à tout. Je ne fais pas de boxe pour ne pas recevoir de mauvais coups. Je ne vais pas en montagne faire de l'escalade pour ne pas tomber dans le vide. Je ne fais pas d'équitation pour éviter les chutes de cheval. Je ne fais pas de rugby pour éviter les coups de crampon dans la figure. Je ne roule pas à vélo : une chute est vite arrivée. Ayant tous mes points sur mon permis de conduire, je respecte scrupuleusement le code la route, ne buvant jamais d'alcool pour éviter l'ivresse au volant et les dangers qui en découlent. J'évite d'ailleurs de rouler en voiture ne voulant pas m'exposer aux alcooliques et aux chauffards. Chaque matin je fais un km à pied en ligne droite dans la rue principale (piétonne) de ma petitr ville pour aller boire un café avec un ami, qui m'avait prévenu qu'il ne serait pas là ce jour. J'y vais quand même. Un habitué me fait signe à vingt mètres que le journal local, qui n'a guère d'intérêt, est à ma disposition. Je me déplace et reviens à ma place pas un chemin très inhabituel pour moi. Je ne vois pas une petite marche devant moi. Je bute là-dessus. Et je m'étale lourdement par terre. Deux personnes se précipitent et m'aident à me relever (Je ne suis pas jeune) en me demandant si cela va. Je réponds : « Oui, merci ». Je suis rentré chez moi, ayant très mal sur le côté droit de mes côtes. Très mal surtout si je fais certains gestes. Fracture, fêlure ? L'avenir le dira. Je n'avais pas eu ce matin le sentiment de vivre dangereusement.

samedi 7 juin 2025

Langue française. Un excellent avocat du XXe siècle, disparu, avait publié sa plaidoirie dans un célèbre procès, en 1998. Lecture instructive. De nombreux bonheurs d'expression. Pas une seule faute de français. Mais , p. 182, on lit : « Une lettre est rédigée à l'intention de l'intendant de police. » Las ! Il fallait «  à l'attention de » et non pas « à l'intention de ». En effet,« A l'attention de » est une formule administrative précisant le destinataire d'une communication ou d'un envoi. Exemple : « A l'attention de monsieur le préfet ».