lundi 31 décembre 2018

Deuxième commentaire de réflexions de Philippe Bilger qui avaient loué Houellebecq





A mon humble avis, Montaigne, Rabelais, Du Bellay, Malherbe, Pascal, Scarron, Corneille, Molière,Retz, Mme de Sévigné, Bussy-Rabutin, Méré . Racine, La Rochefoucauld, Bossuet,
Bourdaloue, Fénelon,Bouhours, Saint-Evremond,La Bruyère, Fontenelle, Saint-Simon, Montesquieu,Marivaux, Voltaire,Massillon, Vauvenargues, Rousseau,Diderot, Laclos, Beaumarchais, Buffon, Chamfort,Casanova,Rivarol,Ligne,Chateaubriand, Joubert, Stendhal, Balzac, Musset,Gautier, Nerval, Lamartine,Hugo,Vigny , Flaubert, Baudelaire, Joseph de Maistre, Bonald, Sand, Barbey d'Aurevilly, Lacordaire, Labiche, Feydeau, Mallarmé, Loti,Bloy, Barrès,Péguy, Gide,Léon Daudet,Valéry, Bainville,Larbaud, Alain,Proust,Claudel, Morand, Giraudoux, Céline, Colette, Montherlant,Saint-John Perse, Chardonne, Bernanos,De Gaulle,Mauriac,Cioran, Yourcenar- j'en oublie sûrement- sont de meilleurs écrivains que M. Houellebecq.
C'est dans ce vivier-là que je puise, quand l'envie de lire me prend.

dimanche 30 décembre 2018

Le 30 décembre 2018

Réponse à un éloge de Houellebecq fait par Philippe Bilger


Tous les goûts (littéraires) sont dans la nature. Mon panthéon littéraire est constitué d'une quarantaine d'écrivains français. L'écrivain dont vous parlez n'est pas de ce nombre. Je préfère éviter de le qualifier.
Deux choses me surprennent peu dans vos réflexions. En quoi son mariage est-il, à vous en croire, « singulier » ? Parce que le visage de sa femme est manifestement asiatique ?
Enfin, vers la fin de votre texte, je lis « des Gilets jaunes qu'il annonce ». En quoi les annonce-t-il ?
Et imaginez-vous un seul instant votre auteur sur un rond-point en gilet jaune ?

samedi 29 décembre 2018

Le 29 décembre 2018


A MESDAMES ET MESSIEURS LES GILETS JAUNES 

J'ai dit et je redis que je ne suis pas macroniste et que je ne voterai ni pour lui ni pour les siens à toutes les élections à venir.
Vous aviez déjà fait très fort au cours des semaines écoulées, pas seulement à l'Arc de triomphe. Ce samedi, des gens à gilet jaune ont mis le feu au portail métallique de la Banque de France de Rouen.
Qui parmi vous approuve cela ? Les auteurs sont-ils des anarchistes, des anticapitalistes, des haïsseurs de la banque, de l'économie française, de la France,sont-ils des communistes, des mélenchonistes, des poutouistes, ou des cervelles de colibri ?
Si vous me répondez, épargnez-moi la ritournelle entendue sur tous les plateaux télé : « Nous sommes contre la violence », et le reste.

Le 29 décembre 2018

DEUX CHOSES


Un.Je recommande à tout le monde de réécouter l'émission "Médiapolis" du samedi 29 décembre, sur Europe 1. Olivier Duhamel avait, pour une fois, un seul invité : Michel Field, qui avait créé avec lui cette émission, et qui a eu avec Philippe Bilger un dialogue fort intéressant.Le dialogue Field-Duhamel a été dense et passionnant.Je ne citerai rien.
Deux. N'étant nullement macroniste, j'invite chacun à lire Wikipedia, à l'article " Joachim Son-Forget", député macroniste.Ce n'est pas triste ! Origine,parcours,métier, activités, think tank,loisirs, déclarations...

mardi 25 décembre 2018

Le 26 décembre 2018

Commentaire (digressif) sur un texte de Philippe Bilger




Masculinité, virilité, féminité sont pour moi des mots dépourvus de sens.
J'ajoute que les considérations sur les femmes ou les hommes sans autre précision n'ont pas plus d'intérêt.
On ne peut avoir d'avis que sur une femme à la fois ou un homme à la fois. Comme au tribunal.
Je le dis en passant, c'est la raison pour laquelle Eric Zemmour n'a dit que des sottises en parlant des femmes, la moitié de l'humanité, excusez du peu ! Il aurait pu nous parler de ...sa femme. Et il serait intéressant de demander à sa femme ce qu'elle pense de lui. On devrait lui offrir un micro !
Digressons,pendant que j'y suis, l'autre domaine où Zemmour, qui a ses qualités par ailleurs, délire véritablement, est le sieur Napoléon , affreux conquérant, dévastateur, et, qui comme Hitler, voulut
porter jusqu'en Russie ses fureurs guerrières. Une dernière pour la route, comment peut-il avoir de la sympathie pour la catastrophe sur pattes Trump ?

Le 25 décembre 2018

Réponse à un gilet jaune du blog de Philippe Bilger.



@boureau

Toute lettre mérite réponse. Vous vous adressez à moi. Je vous réponds.
Trois catégories de commentateurs, pour le giletjaunisme : les indifférents (souvent muets) , les opposants, les sympathisants (dont certains ont mis un gilet jaune).
Vous étiez parmi ces derniers. Avec plusieurs autres, j'ai été particulièrement hostile à ce mouvement depuis le début.
Entendez-moi bien. Je conçois que des gens qui sont au RSA, que les smicards, les retraités impécunieux, demandent une amélioration de leur situation.
Cela dit, les actions choisies, le manque d'organisation, l'extrême diversité des revendications, l'atteinte à la liberté d'aller et de venir, le nombre de morts et de blessés, l'agression délibérée des fonctionnaires de police, les pillages, les incendies volontaires, les atteintes au commerce et au fonctionnement de nombreuses entreprises...font que je ne comprends pas comment un seul esprit sérieux et lucide peut encore soutenir ce mouvement.

Ce que l'on pense du chef de l'Etat est un autre sujet. J'ai dit et redit que je ne voterai ni pour lui ni pour les siens. Et que moi, contrairement à d'autres, je n'ai jamais été macroniste.

dimanche 23 décembre 2018

Le 23 décembre 2018

ENNUI
 
Sur son blog, Philippe Bilger ayant écrit un texte sur l'ennui, je lui spoumets quelques avis antérieurs, notés au cours d'un demi-siècle de lecture  :



On s'ennuie presque toujours avec ceux que l'on ennuie. (La Rochefoucauld)
Vous vous ennuierez. Et comment ne vous ennuieriez-vous pas? Les dieux s' ennuient bien. (La Fontaine)
*
Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus. (La Fontaine, à 72 ans)
*
L'âme s'ennuie d'être toujours dans la même assiette, et elle perdrait à la fin toute sa force, si elle n'était réveillée par les passions.(Saint-Evremond)
*
La philosophie nous met au-dessus des grandeurs, mais rien ne nous met au-dessus de l'ennui. (Mme de Maintenon)
*
Dans l'Orient désert quel devint mon ennui. (Racine)
*
Je plains l'homme accablé du poids de son loisir. (Voltaire)
*
Les bâillements se faisaient entendre une lieue à la ronde. (Voltaire)
*
Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux.(Voltaire)
*
Le secret d'ennuyer est celui de tout dire. (Voltaire)
*
L'ennui est le pire de tous les états. (Voltaire, 1764)
*
L'homme est né pour vivre dans les convulsions de l'inquiétude ou dans la léthargie de l'ennui. (Voltaire)
*
Il n'y a point d homme qui ait assez d'esprit pour n' être jamais ennuyeux.(Vauvenargues)
*
On croit communément que l'art de plaire est un grand moyen de faire fortune : savoir s'ennuyer est un art qui réussit bien davantage. (Chamfort)
*
Le temps dans lequel on s'amuse ne peut être appelé perdu. Le mauvais est celui qu' on passe dans l ennui. (Casanova,1797)( Rappel : Casanova a écrit ses mémoires...en français)
*
Un bon feu, des livres, des plumes, que de ressources contre l'ennui ! (Xavier de Maistre, 1797)
*
Je me suis ennuyé dès le ventre de ma mère. (Chateaubriand)
Il n'y a que deux moyens d'échapper à l'ennui quand on n'agit pas, ou un homme d'esprit dont la conversation vous amuse, ou un livre qui plaise. (Stendhal, 1803)
*
Le grand mal de la vie, pour moi, c est l'ennui. (Stendhal, 1818)
Le fantôme de l'ennui m'a toujours poursuivie. (Mme de Staël)
*
La table est le seul endroit où l'on ne s ennuie jamais pendant la première heure. (Brillat-Savarin, 1826)
*
L'ennui naquit un jour de l'Université. (Balzac)
*
Chercher le plaisir, n'est-ce pas trouver l'ennui ? (Balzac, 1834)
*
La France s'ennuie. (Lamartine, 1839)
*
L'ennui est la maladie de la vie. On se fait des barrières pour les sauter.(Vigny)
*
Les passions font moins de mal que l'ennui. (Barbey d Aurevilly, 1851)
*
L'ennui, fruit de la morne incuriosité... (Baudelaire)
*
Tout se répète sans cesse et lamentablement. (Maupassant)
*
J'ai toujours trop d'ennuis pour m'ennuyer. (Donnay, 1895)
*
La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. (Jules Renard )
*
Les choses ennuyeuses ont toujours un prestige que les choses amusantes n'ont pas. (Flers et Caillavet)
*
En disant aux Verdurin que Swann était très « smart », Odette leur avait fait craindre un « ennuyeux ». (Proust, 1913)
*
Cette chute sans heurt et sans cri est la tragédie muette de l'ennui. (André Suarès, 1918)
*
Il est autrement difficile d être simple, spirituel et amusant que d' être grave, discoureur et ennuyeux. (Léautaud)
*
L'ennui est une sorte de jugement d'avance. (Alain)
*
La promenade est une invention de l' ennui. (Alain)
*
Je suis très ennuyé par les gens qui s'ennuient. (Scutenaire)
*
L'ennui porte conseil. (Cesbron)
*
L'ennui est la révélation du vide, le tarissement de ce délire qui soutient - ou invente la vie. (Cioran, 1949)
*
On saisit incomparablement plus de choses en s'ennuyant qu' en travaillant, « l effort » étant l ennemi mortel de la méditation. (Cioran)
*
L' antidote de l' ennui est la peur. (Cioran)
*
L' ennui est un avertissement qu' on n'écoute jamais trop. (Claude Roy)
*
La variété de mes ennuis ne me permet jamais de m''ennuyer. (Jacques Perret)
*
- C'est à la campagne qu il faut écrire.
- Pourquoi ?
- Parce que l'on s' ennuie. (Jules Roy, 1970)
*
L'ennui est la vie au ralenti. (Alexis Philonenko, 1980)
*
Dans l'Occident bavard quel devint son ennui ! (Sollers, 1998)
*
L'affect auquel le discours académique se reconnaît infailliblement est l'ennui. (Alain Badiou, 2015)

vendredi 21 décembre 2018

Le 21 décembre 2018

ENCORE LES GILETS JAUNES

Dans un pays où les lois sont appliquées, tout piquet de grève devrait, à la demande du Parquet, démantelé le jour même ou le lendemain par les forces de l'ordre.
De même , le premier groupement de gilets jaunes qui a décidé de bloquer la circulation, et donc d'entraver la liberté d'aller et venir, aurait dû être démantelé, à la demande du Parquet, le jour même ou le lendemain.
On a beaucoup trop traîné, on a été beaucoup trop faible, beaucoup trop mou. On a perdu des semaines. Le pouvoir, mollasson, a enfin commencé à faire son boulot, à cet égard.
Les blocages, basta ! L'anarchie, stop !

jeudi 20 décembre 2018


Le 21 décembre 2018

CHIENS

On l'a vu, je n'aime pas du tout les gilets jaunes. Je n'aime pas les chiens non plus.
Alain Delon les aime tellement qu'il veut être enterré dans son jardin à côté de ses chiens. Des millions de gens ont un chien, ou plusieurs. Certains les aiment autant ou plus que d'autres êtres humains 
Il faudrait me payer très cher pour avoir un chien chez moi.Cela aboie, cela mord, cela bave. Certains mettent des poils partout. Il faut les sortir plus d'une fois par jour. Ces bêtes passent leur temps à renifler les odeurs, à lever la patte arrière pour marquer leur territoire. Certains propriétaires regardent avec émerveillement leur chien laisser ses excréments, plus ou moins volumineux, sur le trottoir. Il m'est arrivé de féliciter l'aimable propriétaire, qui, muni d'un sac, a la bonne idée d'emporter cette production. Sur la plupart des trottoirs, on est prudent de bien regarder où l'on marche et parfois la marche ressemble à un slalom.

Je rêve d'un pays où il serait interdit d'avoir un chien. On gémit sur les espèces en voie de dispari-tion. On n'est pas près d'être débarrassé des scorpions, des serpents, des crocodiles, des araignées...
et des chiens. Quel dommage !


Le 20 décembre 2018

CHIFFRES

Blogger héberge mon pauvre blog. Il me fournit des chiffres.


Pages vues aujourd'hui
9
Pages vues hier
21
Pages vues le mois dernier
437
Historique global des pages vues
1 961

Et il m'indique où des gens, ces jours-ci, m'ont honoré d'une visite :


Entrée
Pages vues
Allemagne
89
Russie
50
région indéterminée
40
France
22
Belgique
20
États-Unis
12
Portugal
7
Canada
3
Émirats arabes unis
2
Brésil
2

J'imagine que les lecteurs du blog de Philippe Bilger , majoritaires à mon avis, travaillent dans ces pays...ou font du tourisme !

Qui a une autre explication pour ce dernier tableau... des plus surprenants ?

Le 20 décembre 2018

1848

Extrêmement hostile à toutes les révolutions qui ont émaillé l'histoire de France, tout ce qui me fait songer à la révolution, dans les conduites des gilets jaunes, provoque mon antipathie.
On songe à 1789, parfois à 1968...
J'entends un historien politique français faire observer que je giletjaunisme a surtout, mutatis mutandis, des similitudes avec la révolution de 1848, dont on parle peu.
Elle s'est terminée par un massacre. La grande différence est que le massacre n'aura pas lieu, en 2018;
Ce dont je me réjouis.

mercredi 19 décembre 2018

Le 19 décembre 2018




UN INCROYABLE TALENT ?

Chez moi, il n'y a qu'un téléviseur. Quand ma femme regarde en début de soirée une émission qui ne me plaît pas, je ne lui impose pas une autre émission. Sur mon canapé, devant la télé, j'ouvre mon ordinateur, et j'écris, ou je lis, ou j'écoute avec des écouteurs ce qui me plaît.
Hier soir, l'émission choisie par ma chère femme était la finale de « La France a un incroyable
talent », sur M6. Assez distraitement, j'ai vu quelques performances, plusieurs m'ayant paru vraiment incroyables. Comme je me couche rarement tard, je n'ai pas su qui a gagné. Précisons que c'est le public qui vote lors de cette finale.
Ce matin, après avoir abordé divers sujets, je dis à ma femme : « Au fait, dans ton émission d'hier soir, qui a gagné? »Le gagnant a été un imitateur qui a chanté une chanson de Johnny. J'avais entendu la chanson, certain que ce n'était pas le plus incroyable talent de cette finale et qu'il ne pourrait donc pas gagner. Je me suis trompé parce que j'ai une mémoire de poisson rouge.
J'ai déjà oublié que Johnny a pratiquement eu des funérailles nationales. Le candidat aurait imité
Lama , Sardou ou n'importe qui d'autre, même à la perfection, il n'aurait pas gagné.

Le public, a voté Johnny , au détriment de vrais incroyables talents.

mardi 18 décembre 2018


Le 19 décembre 2018

Commentaire d'un texte de Philippe Bilger, publié ce jour sur son blog :

Vous avez raison : on ne saurait trop lire. En particulier les bons écrivains et les meilleurs penseurs.
L'écrivain actuel dont vous parlez, que je considère comme un écrivain médiocre, émet une opinion sur Trump. Sans m'occuper de la presse française ou américaine, je pense exactement le contraire.
C'est le pire président américain de l'histoire. Un dingo et une honte pour le plus grand p ays du monde.
Quant à l'opinion de l'acteur dont vous parlez, c'est une nouvelle mouture de : L'argent ne fait pas le bonheur. Demandez donc aux gilets jaunes !
A vrai dire, même si gagner le SMIC ne m'enthousiasmerait guère, je n'envie ,je le jure, personne sur terre. Quand je vois une Porsche Cayennne ou une Rolls, ça ne me fait ni chaud ni froid. Je me dis : tant mieux pour lui , et non pas : c'est inadmissible. On aurait du mal à me qualifier de communiste , de gauchiste ou de socialiste !

DIDIER MAISTO (suite)

Un de mes amis, excellent commentateur du blog de Philippe Bilger , et qui fut longtemps avocat,vient de publier, pour me faire plaisir, le texte dont je parlais sur ledit blog. Ce Maisto-là mérite la médaille d'or de la démagogie. Voici :


Tribune publiée par Didier Maïsto, PDG de Fiducial Médias (propriétaire de Sud Radio) :
« Les Gilets jaunes c’est la France laborieuse, la France de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, des ouvriers et des petits patrons.
La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche.
La France ni de droite ni de gauche – ou d’un peu des deux.
Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.
Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.
Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.
La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un tupperware.
La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.

Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir. "Diversité", "minorités visibles", "#balancetonporc", "covoiturage", "transition énergétique"… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.
La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération.
La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre.
Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.
La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs. Enfin, ça dépend des jours.
La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.
La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.
Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.
Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.
La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé.
La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même - et peut-être surtout - si leurs racines sont ailleurs.
Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.
Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.
La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.
La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.
On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire "continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être". Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. »

Le 18 décembre


DIDIER MAISTO, SUD RADIO,GILETS JAUNES, PHILIPPE BILGER

Je publis sur le blog de Philippe Biler ce qui suit :


Mes respectueux hommages, très chère amie.




Si j'ai bonne mémoire, vous avez été très macroniste. Ne l'êtes-vous plus ?
Contrairement à vous, j'étais, sur votre blog, déchaîné contre lui, avant et pendant la présidentielle.
Divers épisodes (Saint-Martin, fête de la musique à l'Elysée,etc.) m'ont rendu très critique à son égard. Je ne crois pas devenir plus indulgent dans les mois à venir à son égard et je suis certain que je ne voterai plus ni pour lui ni pour les siens, à toutes les élections, en commençant par les européennes. Voterez-vous pour lui et les siens ? Merci de bien vouloir nous le dire.

Là-dessus, arrive le giletjaunisme. Je n'ai pas très bien compris dans des textes récents votre absence de sévérité pour ce mouvement, même si vous avez critiqué certaines conduites (Arc de triomphe et pillages).
Vous n'étiez pas seulement macroniste, vous êtes aussi un intervenant régulier de Sud Radio.
Or, les hasards de YouTube me font tomber sur une déclaration d'amour enflammée de Didier Maisto, qui dirige Sud Radio (ce que je ne savais pas) adressée aux Gilets jaunes. Chaque lecteur de votre blog doit absolument l'écouter. J'imagine que vous devez la connaître, cher Philippe. Comment être sévère et dur avec les gilets jaunes, quand on est apprécié par le patron de la radio où l'on est accueilli?IMPOSSIBLE.
On aura deviné, d'après mes précédentes interventions, que je désapprouve totalement , et du premier mot au dernier, ladite déclaration d'amour, qu'on me permettra de ne pas qualifier.
Et je vous remercie par avance d'accepter ce commentaire sur votre blog, qui a pour principe la liberté d'expression.

lundi 17 décembre 2018


Le 17 novembre 2018

« VA NIQUER TA VIEILLE! »

YouTube m'a proposé d'écouter une émission récente de Sud Radio, « Les incorrectibles ».
L'invité était Jean-François Kahn, qui vient de publier «M la maudite ».
L'émission d'une heure était amusante. Je retiens ceci. Il a rencontré deux ronds-points de Gilets
jaunes. Sur le premier, toutes les pancartes et les slogans étaient d'extrême gauche et auraient pu
être approuvés par le PCF ou Besancenot. Sur le second, autre ambiance. Deux pancartes :

« MACRON , pédé! » et « MACRON , VA NIQUER TA VIEILLE! »
..
Ce mouvement sans tête, sans programme, sans négociateurs, sans perspectives … est diablement disparate. Bon courage à qui voudrait dialoguer avec lui.

dimanche 16 décembre 2018

Le 16 décembre 2018


VARIA

Les vieux ont peur de tout. (Emmanuel Todd, 2018)

Les députés macronistes ont été recrutés sur CV. (id.)

Les droits sacrés de l'amitié... (Bossuet)

Le plus grand bien de la vie humaine, c'est-à-dire les douceurs de la société... (id)

des musiques à deux notes et à deux neurones...(Onfray, 2018)

Les journaux, ça sert d'abord à faire la litière des chats. (id.)

Mon Nobel me couvre. (Gide, à qui lui parlait de sa pédophilie)

MACRON PRODUIT DE L'ANNEE. (Causeur, en 2017)

Si les lapins avaient des fusils, il y aurait moins de chasseurs. (X)

Ceux qui sont bien partout et ceux qui sont bien où ils sont nés (Charles Gave)

Ils adorent l'humanité et ils détestent le peuple. (id.)

Hollande avait un charisme d'édredon. (Jean-Pierre Le Goff, 2018)

En 68 , des enfants de la bourgeoisie se révoltaient contre leurs pères. (Zemmour, 2018)

Quand un fruit tombe d'un pommier, en général c'est une pomme. (X)

Les gilets jaunes, c'est une auberge espagnole. (Jérôme Fourquet, 2018)

cet incomestible pourceau... (Bloy, de Zola)

Mes rivaux sont Molière et Voltaire. (Balzac)

Le dédain du silence me paraît la réponse la plus écrasante. (Zola)

Sainte-Beuve appelle Balzac « Vautrin ».

Zola est la bêtise toute pure. (Flaubert)

Le succès des autres me gêne. (Jules Renard)

Un succès fait toujours beaucoup de peine aux meilleurs amis. (Chateaubriand)

On ne goûte bien un livre qu'à la seconde lecture. (Lamartine)

Macron l'a traité comme un clébard. (Xavier Raufer, parlant de Pierre de Villiers)

L'alcool ne conserve pas les cerveaux. (Flaubert)

Le 16 décembre 2018

COMMNENTAIRE D'UN TEXTE DE PHILIPPE BILGER



Si trois Français sur quatre ont dit avoir soutenu ou compris le giletjaunisme, votre lectorat, à mon humble avis, est très loin d'y être aussi favorable. Le nombre d'aides soignantes roulant au diesel et habitant à vingt kilomètres de l'hôpital, comme le nombre de smicards, ne doivent pas,ici, correspondre à l'échantillon des personnes sondées.
Nous savons votre participation fréquente aux émissions de la radio que vous nous indiquez. Vous ne pouvez que louer dans vos écrits les décisions prises par cette radio. Je ne sais si, dans votre for
intérieur, vous approuvez toutes ces décisions.
Ne participant nullement à ces émissions, je tiens à désapprouver totalement la décision qui a été prise, dans cette radio, d'être, à vous en croire, la championne française d'accueil de gilets jaunes.
Tous les gilets jaunes que j'ai entendus ailleurs que dans votre radio m'ont navré.
Seul le dénommé Chalençon a mis sur le table le nom de Pierre de Villiers, sur lequel on en a fait des tonnes. Ce n'est pas une idée DES gilets jaunes. Je le redis, la plupart des revendications sont tout simplement celles de l'extrême gauche.
Votre dernière phrase va jusqu'à se demander s'il n'aurait pas fallu inventer les gilets jaunes , s'ils n'avaient pas existé. Mille fois non ! Ce n'était ni fait ni à faire. Le n'importe quoi ne mérite ni sympathie, ni compréhension, ni égard. Ni à la radio, ni à la télé.

Je rappelle enfin que je ne voterai ni pour M. Macron ni pour les siens. C'est un tout autre sujet.

samedi 15 décembre 2018

Le 15 décembre 2018, jour de manif





IMPORTANTE CONTRIBUTION AUX CONTROVERSES POLITIQUES DU MOMENT

Ces jour-ci, dans une de mes plus navrantes pauvretés, j'avais risqué, touchant le giletjaunisme, et vu la température, «  se geler les miches aux carrefours ».
Dans un café, furieusement populaire, j'entends ce samedi, je n'y aurais pas songé et je n'aurais pas osé le dire  : « Les gilets jaunes vont avoir froid au cul ».
Les lecteurs de ce blog du meilleur aloi ne  pouvaient pas être privés de cette remarque hivernale.

vendredi 14 décembre 2018

Le 14 décembre 2018





Un piquet de grève national

On a tout dit et tout écrit sur les Gilets jaunes. Nous ne sommes pas très nombreux à dire ce que je vais dire.
Un piquet de grève est un groupe de personnes qui décidentque  personne n'entrera dans l'entreprise, pour des motifs variés (protestation, réclamation d'une augmentation des salaires, mécontentement...). Le principe est simple : Nous, piquet de grève, nous empêchons par la force qui que ce soit de passer et de travailler, jusqu'à satisfaction de nos exigences.
Le piquet de grève, à mon humble avis, aurait dû, dans un Etat digne de ce nom, être déclaré illégal, et donc, devrait toujours être démantelé par les forces de l'ordre, pour rétablir le droit d'aller et de venir, et le droit de travailler.
Ces milliers de groupes de gilets jaunes ressemblent à s'y méprendre aux piquets de grève. Nous, sur ce rond-point, habillés de jaune, nous décidons que vous ne passerez pas ou que vous passerez quand nous le voudrons bien.
Qu'il y ait parmi ces gens des électeurs de Mme Le Pen, de M. Dupont-Aignan, etc. est fort possible.
Peu importe. L'essentiel est que l'esprit Gilets jaunes, est, d'abord, l'esprit piquet de grève, et donc l'esprit d'extrême gauche.
Si MM. Fourtou, Rioufol, etc. ont de la sympathie pour le giletjaunisme, ce n'est pas parce qu'ils sont d'extrême gauche, (ils ne vont pas dans les ronds-points !) c'est parce que tout ce qui peut attaquer, embêter leur Macron détesté les réjouit. Ne nous méprenons pas.

mardi 11 décembre 2018

Le 11 décembre 2018

Pascal Bruckner et le giletjaunisme


En plein giletjaunisme,après avoir subi des kilomètres de démagogie dans les médias, quel plaisir de lire l'interview de l'essayiste Pascal Bruckner (Le Figaro, 10 déc.).
Si je pouvais, j'aurais fait un copié-collé.Mais  « Jean-Julien,je ne puis » (chanson).

Morceaux choisis.
« Le 1er décembre, à Paris, des casseurs ont voulu détruire la France. »
« La police a sauvé la République. »
« L'Etat de droit ne doit pas être le droit de détruire l'Etat. »
« La haine de l'argent chez les Français est surtout la haine de l'argent des autres. »
« Les Français sont excédés par la chienlit. »
« Si vous commettez des violences, vous n'êtes plus des victimes mais des barbares. »
« Les professeurs de haine se ramassent à la pelle. » (Mélenchon, Ruffin, Besancenot, Todd...)
« (Les lycéens) font joujou avec la révolte. »
« la racaille cagoulée »...
J'aurais pu dire et écrire tout ça. Le Figaro n'est pas venu me chercher. Je comprends un peu.
Ma notoriété se limite à quatre personnes. Pas assez. Et mes œuvres sont restées dans mes tiroirs.

J'avais suggéré à Phippe Bilger d'être candidat Quai Conti. Il m'a dit que je me trompais.
Je souhaite que Jean-Michel Delacomptée se mette sur les rangs. 
Bruckner est candidat. Je vote pour lui.

Le 11 décembre 2018

Après l'allocution

Je publie sur le blog de Philippe Bilger ceci


Après l'allocution présidentielle, j'ai lu vos réflexions nuancées et équilibrées avec intérêt.

J'ai beaucoup de reproches à faire au chef de l'Etat. Surtout si je le compare à de Gaulle, Pompidou, et même, plus près de nous, Sarkozy.
Si j'ai bien compris, les Gilets jaunes réclament sa démission et ont pour lui une haine immense et définitive.
Si je ne l'aime guère et si je puis le critiquer pout tel ou tel acte, ou telle ou telle parole, je déteste infiniment plus les meutes et les émeutes, les empêcheurs de circuler, les bloqueurs, les braillards, les  les vociférateurs, les lanceurs de pavés, les agresseurs de policiers et de gendarmes, les incendiaires, les pillards, les nostalgiques de 1789 et le grand n'importe quoi.
Faut-il opter ? J'opte pour le retour à l'ordre et la participation à toutes les élections à venir. Que ceux qui détestent M. Macron ne votent plus pour lui. C'est leur droit le plus strict. Je ne voterai ni pour lui ni pour les siens, le moment venu.
N'espérons ni démission, ni dissolution, ni révolution.

lundi 10 décembre 2018

Le lundi 10 décembre 2018



Trois choses.

Un. Le prétendu « second degré ». Des groupies de mon agresseur allèguent le prétendu « second degré » qui aurait été le sien dans ses propos. Qui peut m'expliquer où se trouve le second degré quand on dit de quelqu'un qu'il serait « docile », « à plat ventre », « lâche » et « paurve type » ?

Deux. Quand on dénigre les fonctionnaires, sans autre précision, je signale que se trouvent dans cette catégorie non seulement les urgentistes en burn out, les forces de l'ordre qui ont sauvé le pays samedi dernier, mais aussi les magistrats du siège ou du parquet. Et que le reproche qui m'est fait est donc sans le moindre fondement.

Trois. Les gilets jaunes médiatiques. Une vingtaine de gilets jaunes ont été invités dans plusieurs radios et télés. J'ai déjà dit et je redis qu'on a fait assaut de démagogie et de complaisance à leur égard. Non, cent fois non, ces gens ne sont pas des oracles ou des phares de la pensée politique contemporaine. L'un d'entre eux, prié de dire à quel gouvernement il rêvait, a eu l'ingénuité de dire qu'il verrait bien Pierre de Villiers à Matignon. Cela donne lieu à d'infinis commentaires. Basta ! Je signale qu'il songeait aussi à Ruffin , le révolutionnaire au couteau entre les dents, comme ministre du Travail. Les laudateurs de ce gilet jaune, bon pour Charenton, sont priés de se calmer.

dimanche 9 décembre 2018




VARIA

Dans le succulent livre d'Anne Boquel et Etienne Kern, Une histoire des haines d'écrivains, chez
Flammarion, deux choses. Vigny, pour dénigrer George Sand, ne dit pas « cette homosexuelle »,
« cette lesbienne » ou « cette gouine », mais « cette Sapho ». Nous devrions parler de la sorte.

Les deux auteurs, agrégés, qui sortent de Normale sup, ont écrit ce livre à l'âge de...25 ans !
Contant une scène de lit entre George Sand et Mérimée, ces deux auteurs ont écrit ceci :
« Mais l'ardeur n'est pas au rendez-vous. » Admirable litote ! Voilà des jeunes gens qui ont une jolie plume. Quel Gilet jaune aurait pu dire ça ? Ne parlons pas des pillards.

Les députés macroniens sont des amateurs. (Jean-Dominique Merchet) Pour ma paet, je ne cesse de rappeler qu'ils ont été embauchés sur Internet.

(En France, en 2018) Le pouvoir est faible, mais l'Etat est fort. (id.)

« brûler pour le selfie » (Vincent Trémolet de Villers, Le Figaro, 8 déc)

« profiter de l'émeute pour faire ses courses » (id.)

Longue interview du philosophe Luc Ferry , dans Le Figaro. Une idée intéressante ( et peu répandue) «  Selon Tocqueville, le droit au travail conduit au communisme. » J'ajoute que le fameux
« droit au logement » est une blague ejusdem farinae. Un logement s'achète ou se loue. Il faut ne pas oublier aussi qu'un squatteur est un voleur. Et que doit-on faire d'un voleur ? J'ai ma petit idée.

samedi 8 décembre 2018

Fonctionnaires (suite)



A la prose de Savonarole du 6 décembre 17h21, j'ai répondu hier soir.
Au réveil, ce matin, je complète mes pauvretés.

Dans les fonctionnaires qui ont vécu « dans la docilité et à plat ventre »,(dire cela, c' était outrager Philippe Bilger et moi), j'ai oublié les fonctionnaires urgentistes, qui vivent dans le burn out, en sauvant des millions de compatriotes.
Et les fonctionnaires de police. C'est leur nom . Direz-vous « les enculés de flics »? Sans eux, hier, ce n'est pas le drapeau noir qui flotterait sur la marmite, mais le drapeau jaune qui flotterait sur l'Elysée. Cette racaille nous aurait refait le coup de 1789 . Ils seraient entrés dans les palais nationaux comme dans du beurre.

Un million de mercis à messieurs les fonctionnaires de police !

Réponse à un agresseur

Sur le blog de Philippe Bilger, je réponds à un habitué sans patronyme

@Savonarole

Vous venez d'écrire, en pleine crise des Gilets jaunes, ceci :

Quelle honte de lire ici les commentaires d'anciens fonctionnaires, qui auront passé leurs 42 annuités dans la do
cilité et à plat ventre s'indigner soudain que des ploucs trouvent la facture salée.
Soudain, un blog accueillant leur permet de se dédouaner de leur lâcheté et de leur confort intellectuel présent.
Le communisme n'explique pas tout.
Les lâches s'accrochent à de vieilles lunes pour se justifier.
Pauvres types...
Rédigé par : Savonarole | 06 décembre 2018 à 17:21

Je me permets de vous rappeler que celui qui vous héberge ici , avant de présider un Institut et de tenir ce blog, a été magistrat, donc fonctionnaire. Soutenez-vous qu'il a donc 42 ans vécu« dans la docilité et à plat ventre » et que « c'est un pauvre type » ? On ne peut pas dire n'importe quoi !
Mais peut-être songiez-vous à votre serviteur et avez-vous voulu l'agresser.
Dans ce cas, j'ai le plaisir de vous répondre. Premièrement, qui vous dit qu'il n'y a pas de fonctionnaires parmi les Gilets jaunes ? Deuxièmement, je ne considère nullement les Gilets jaunes comme des « ploucs ». Je les considère comme des bandits. J'ai toujours abominé les « piquets de grève » .je suis pour leur interdiction et leur pénalisation. Idem pour qui s'arroge le droit d'empêcher qui que se soit d'aller et de venir, qu'il soit habillé de jaune ou de rouge.
Enfin, vous avez toujours refusé de nous dire quelle était, avant votre retraite, votre profession.Il est hautement vraisemblable que vous avez été un cadre supérieur, fort bien payé d'après votre train de vie et vos goûts. Etant le moins envieux du monde (je n'envie rigoureusement personne sur terre),
j'en suis heureux pour vous. Mais si vous n 'étiez pas PDG, vous deviez complaire à votre hiérarchie. Dirai-je que vous été docile et à plat ventre avec votre PDG . Ce serait aussi injuste que de dire cela de Philippe Bilger ou de moi.
Une dernière chose, un professeur certifié ou agrégé, en France, n'a besoin d'être docile et à plat ventre devant PERSONNE. Vous êtes mal informé : il garde son job,quoi qu'il fasse,sauf s'il a commis un viol ou un meurtre. J'ai même osé, pour ma part, faire observer à un IPR (inspecteur pédagogique régional), dans une réunion des profs de lettres de mon établissement, à haute et intelligible voix, qu'il venait de commettre une erreur de français et j'ai dit laquelle. L'inspecteur, qui a souri jaune, a dit aux autres que j'étais bien négatif. Il n'y a eu aucune conséquence pour ma carrière. Vous auriez fait ça à votre PDG dans une réunion de cadres sup ?
Docile et à plat ventre, moi, n'importe quoi, mon courageux anonyme sans profession !

vendredi 7 décembre 2018

Samedi 8 décembre 2018

AUTOPORTRAITS (suite)

Pour plaisanter, j'ai feint de proposer, sur le mode professoral, un sujet de rédaction à une quarantaine d'habitués du blog de Philippe Bilger. Le sujet était : "Faites votre autoportrait physique et moral".
Le sujet, comme il fallait s'y attendre, n'a été traité par personne. Il y a eu plusieurs réponses, plus ou moins spirituelles. L'un d'eux, très justement, m' objecté que, vu l'âge vénérable de beaucoup de ces habitués, le portrait physique éventuel serait probablement enjolivé. Et que le portrait moral est fait texte après texte  par chacun. Il est vrai que parler, c'est se peindre. J'ajouterai ceci. Plusieurs habitués, qui ont juré de ne pas dire leur nom et leur profession, ne peuvent s'empêcher de nous faire des confidences. L'un nous a dit son année de naissance et sa ville de naissance : Rabat. L'une nous a dit qu'il lui fallait une grosse 4 x 4 pour transporter ses deux gros chiens. Un autre nous parle de ses problèmes de santé. Un autre nous dit qu'il un "catholique de stricte obédience". Un autre nous dit tous les pays où il a travaillé. Un autre nous cite son penseur favori en nous l'expliquant. Un autre nous a conté ses difficultés scolaires. Un autre ne craint pas de nous dire ses diffcultés sentimentales...
Quant à moi, j'ai fait très fort. J'ai dit mon vrai prénom, mon vrai nom, ma vraie professions, là où j'ai travaillé, mes goûts littéraires, mon parti politique favori (qui n'a pas changé), pour qui j'ai voté depuis des décennies, ce que j'écoute à la radio et à la télé, mon peu de goût pour le racisme, l'alcool et la tabac, mon peu de goût pour les excès de vitesse, mon soutien total aux forces de l'ordre, mon horreur des foules, des supporters, des manifs, mon désintérêt total pour le chanteur de rock qui a eu un hommage national, mon indifférence pour la football, mon caractère casanier..
S'il y en un, sur le blog de Philippe Bilger, qui n'a pas a rédiger un autoportrait, c'est bien moi. Je dois à la vérité de dire que lorsqu'on dit beaucoup de choses de soi, on ne dit pas tout. Qui peut tout dire de lui ? Je pose la question à chacun.
Enfin, quand on dit tout de soi, on peut ne pas déplaire, mais on peut  déplaire , voire indisposer.

Ces quelques propos sont tenus le matin d'un drame national, que nous allons suivre ce samedi toute la journée, scotchés à nos chaînes d'info. Nous aurons de quoi parler ce soir et dans les jours qui suivront....

jeudi 6 décembre 2018

Je publie ce qui suit sur le blog de Philippe, en m'adressant aux habitués.

Le vendredi 7 décembre 2018

Bonjour.Asseyez-vous. Je fais l'appel . Achille, Aliocha, Berkani, Boizard,Breizmabro Caroff, Deluré, Deviro, Dubois, Duvent,Ellen, Elusen, Exilé, Ghinsberg, Guenau, Guiseppe, Hameau, Jacob,Jane, Leroy,Lucile, Luçon,Marchenoir, Marquet, Mitshane,Noblejoué, Preud'homme, Savonarole, Sbriglia, Semtob, Seutet, Tipaza, Weinzaepflen, Zonzon.

Je vous rappelle que demain, samedi, vous n'aurez pas cours, puisque nous allons à Paris pour assiste à  un grand spectacle tragique. Le bus partira d'ici à 7h30. Soyez à l'heure.

Aujourd'hui, vendredi, c'est le jour de la rédaction. Prenez une copie double à grands carreaux, et une autre pour votre brouillon. Prêts ?
Voici le sujet : Faites votre autoportrait physique et moral.


Rappels : Soyez concis, pesez chaque mot. Pas de délayage.Pas de hors sujet.

Vous avez une heure. Comme d''habitude je lirai les trois meilleures copies à haute voix lundi.
Au travail !
Le 6 décembre 2018

VARIA

A la belle manifestation de samedi dernier à Paris, je lis que certains manifestants ont écrit sur plusieurs murs "ACAB", ce qui veut dire, me dit-on "All cops are bastards". Beaux manifestants.

Mélenchon prophétise qu'il n'y aura plus dans notre pays que lui et les siens face à Mme Le Pen. Quand M. Macron et les siens auront été balayés. Parlant de ces derniers, il dit "l'extrême centre".

Claude Weill voyant l'attitude de tous les partis d'opposition, dit : "C'est la danse du scalp".

Rappel : 1968 a commencé par ceci : des étudiants de Nanterre voulaient pouvoir accéder aux bâtiments où dormaient les filles.

70 708 détenus en France. Un habitant sur mille. Aux Etats-Unis c'est un habitant sur cent.
Et l'on nous serine qu'il y a trop de monde en prison !

Sur le Mur des cons, selon le chroniqueur judiciaire du Figaro, il y avait ce petit avis :
"Avant d'ajouter un con, vérifiez qu'il n'y est pas déjà".

Anne la dingo. (un internaute)

"Les réseaux sociaux, horizontaux, compulsifs, anonymes, délateurs, sont lâches." (Vincent Trémolet de Villers, Le Figaro). Anonymes, certes.

Wikiki (un ami internaute)

En marche ! est à l'arrêt. (Rioufol, Le Figaro)

Les ailes de la littérature sont déplumées. (Jean-Michel Delacomptée)
Hip-hop et Mozart dans la même cour, tags et Rembrandt même combat. (id.)
Il n'y a pas culture de masse. Les deux termes sont antagonistes. (id.)

L'islamisme est l'islam des gens pressés. (Boualem Sansal)

lundi 3 décembre 2018


Le 3 décembre 2018

Gilets jaunes (suite)

Glissons sur les tentatives d'homicides nombreuses sur agents de la force publique, sur les incendies volontaires, sur les pillages, sur la dévastation de l'Arc de triomphe...que beaucoup de gens ne trou-vent pas très graves.
Débat dimanche soir sur France 2, chaîne que je ne regarde jamais. Le débat m'avait alléché. Deux séries d'intervenants. Dans la seconde série, il y avait le mélenchoniste François Ruffin et le « penseur » Todd. Pensant aux agissements des Gilets jaunes, Ruffin a dit sa « joie ». Et Todd a déclaré : « Je suis à 125% d'accord avec ce que disent les Gilets jaunes. »
Je veux bien croire que tous les partis d'opposition se réjouissent de ce qui arrive, pensant que cela affaiblit le pouvoir en place. Et dans ces opposants, il y a Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan. Je pense pourtant que parmi les Gilets jaunes, les gens qui votent pour ces deux-là sont...minoritaires.
Le comportement des manifestants en gilets jaunes est incontestablement de gauche, et, même, d'extrême gauche. Evoquer la peste brune, 1934 ou le pétainisme ne rime à rien. MM. Castaner,
Darmanin, Griveaux ont eu tort et leur analyse est fausse.
Je pense plutôt à 1789 , à 1830 , à 1870, 1968... On est devant des phénomènes d'anarchie, de chienlit, d'insurrection..D où la joie de MM. Ruffin et Todd.
Moi, ça ne me réjouit pas du tout. Et ne suis pourtant pas macroniste.

dimanche 2 décembre 2018

Le 2 décembre 2018


FAUSSE NOUVELLE

Un manifestant à gilet jaune ayant levé le bras en l'air, une télé avait commenté qu'il faisait le salut nazi.
La bande son a été retrouvée : il disait « Ave, Macron !», comme on a dit, il y a longtemps : « Ave, Caesar, morituri te salutant ! »

le 2 décembre 2018

LA CHIENLIT, BASTA  !




Dès le début, me sentant bien seul, j'ai dit qu'il fallait tout craindre de ce mouvement, par sa nature même. Ce qui est arrivé à Paris ce dimanche et dans quelques autres endroits (préfecture incendiée, etc.) démontre le caractère délirant, absurde, inadmissible de ce truc.
Nous avons été victime d'un lavage de cerveaux géant depuis des jours et des jours : quatre Français sur cinq soutiendraient ça ! Quel journal papier, quelle radio, quelle télé a osé dire la vérité sur la nature et les conséquences de ce mouvement ?
Ayant suivi de neuf heures du mat au soir les « événements » en zappant d'une chaîne d'info à l'autre, je voudrais tout de même signaler le fait suivant : un représentant d'un syndicat de police
(Vigi) invité sur Cnews avait revêtu un gilet jaune ! La France en est arrivée là !
La fable gentils Gilets jaunes / vilains casseurs a assez duré.
Dès 9 heures mat, de gentils gilets voulaient cogner du flic. Un policier a été quasi lynché par un groupe de gentils gilets jaunes (pas encore pillards). La caisse de l'Arc de triomphe a été braquée, et de gentils gilets jaunes brandissaient des liasses de billets de banque.
Voyous, bandits, voleurs, anti flics. On n'ose pas dire merde aux gilets jaunes, de peur de passer pour macroniste. Je leur dis merde, et Macron n'est pas du tout ma tasse de thé et ne voterai ni pour lui ni pour sa liste aux européennes, ni pour ses députés.
J'abomine cette plèbe, cette chienlit, cette racaille, cette populace...qui a souillé la capitale, qui a ridiculisé mon pays, qui porte un immense préjudice à la France partout dans le monde.
Basta !

samedi 1 décembre 2018

Le 1er décembre 2018




Je commente sur son blog Philippe Bilger, qui a écrit des Gilets Jaunes  notamment au début de son texte : 

« Depuis le début j'ai, à ma place, compris et soutenu leur mouvement, notamment par l'entremise de Sud Radio et des Vraies Voix qui n'ont pas cessé de les écouter et de les faire parler. »

Certes, la suite de vos réflexions, corrige ce début, en mettant en relief tout ce qui ne va pas dans ce
mouvement.

Pour ma part, j'ai immédiatement pressenti les mille dangers et les mille faiblesses de ce grand « n'importe quoi ». C'est d'ailleurs cette expression à laquelle vous venez à la fin de votre texte.
Je le redis : un mouvement sans chef, sans structure, sans programme, sans négociateurs, avec cent doléances disparates, variables d'un rond point à l'autre ne pouvait attirer la sympathie que des naïfs et des inconscients.

J'ai flairé le pire. Nous y sommes. Je ne dis pas cela pour soutenir le chef de l'Etat ou le gouvernement, mais pour condamner totalement cette chienlit et ces velléités révolutionnaires.

vendredi 30 novembre 2018


Le 30 novembre 2018

ROUSSEAU ET LES GILETS JAUNES

Guillaume Perrault, dans « Le Figaro » du 30 novembre a eu l'excellente idée de titrer son article :
« Le leader des « gilets jaunes » ? Jean-Jacques Rousseau. »
En effet, Rousseau, dans « Le Contrat social » fait l'éloge de la démocratie directe. Or , on le sait, la démocratie directe n'existe pas, sauf, au début de certaines révolutions. Très vite, après l'euphorie de la démocratie directe, les chefs demandent la mort ou , dans le meilleur des cas, la prison, pour tous les opposants.
J'ai toujours abominé les idées politiques rousseauistes, et, la démocratie directe, en particulier.


Le 30 novembre 2018

Admirable réponse

François-Henri Pinault, PDG de Kering (Gucci, Saint-Laurent, Balenciaga, Boucheron...) est interviewé dans Le Figaro du 30 novembre . Il parle fort bien du luxe et de la joaillerie.
Ces jours-ci, il avait été l'invité de Mme Martichoux, sur RTL, à 7h45. Vers la fin, cette dame lui demanda : « Un conseil à Emmanuel Macron ?
Réponse de M. Pinault : «  Je ne me permettrais pas. ». Admirable réponse.
Fernand Le Gorgu et Germaine Brougnard, à chaque rond-point , devant le barbeuk, ont cinquante conseils à lui donner.

mercredi 28 novembre 2018

Le 28 novembre 2018





Question sur les Gilets jaunes

Pas du tout macroniste, et pas du tout Gilet jaune, je souhaite poser une question. Si j'ai bien compris, la source de ce mouvement était l'augmentation du carburant frappant les personnes qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler et qui ont des problèmes financiers.
La première manifestation a eu lieu un samedi, et l'on pouvait penser que les gens qui sont venus ne travaillaient pas le samedi.
Or, si j'ai bien compris, il y a sur une foule de ronds-points des gens en gilets jaunes le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Quels métiers exercent ces personnes ? Certes, il y a des retraités, et je suis bien placé pour savoir que l'augmentation de la CSG frappe certains comme elle me frappe, et je ne me réjouis pas d'être frappé. Mais les autres ? Chômeurs, bénéficiaires d'allocations de solidarité, manifestants professionnels, révolutionnaires... ?
Les informations manquent à cet égard.

mardi 27 novembre 2018


Le 27 novembre 2018

VARIA

Invité chez Audrey (LCI) avant l'intervention présidentielle, Michel Onfray avait déroulé son prou-dhonnisme, qui n'est pas vraiment ma tasse de thé. Il est encore là, quand M. Macron a eu fini de parler. Le philosophe est très critique : il défend les pauvres contre les riches et le grand capital.
Il dit : « C'est les cravates qui parlent aux cravates ». Curieuse remarque.

Un grand professeur de Harvard, Harvey Mansfield, est interrogé dans « Le Figaro ». Il dit qu'à Harvard, il est le dernier conservateur. Et aussi : « Trump a kidnappé le Parti républicain. » C'est aussi mon avis.

Dans son livre « Dictionnaire de ma vie », le grand avocat Eric Dupond-Moretti se déclare « gourmet et gourmand ». On sait qu'il fume comme un pompier du matin au soir. Il dit : « J'aime le whisky ». En guerre contre l'hygiénisme, il cite une phrase de Baudelaire que je connaissais et que
j'avais un peu oubliée : « Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables ». Peut-être, mais j'ajoute que des millions de gens qui boivent du whisky, de la vodka, de la bière...ont probablement aussi des secrets à cacher. Utiliser cet argument d'autorité pour dénigrer l'hygiénisme , et continuer à boire plus que de raison !

« L'avenir est un immense trou noir » (Jean-Louis Bourlanges, Le Figaro). Valéry avait déjà dit :
« On entre dans l'avenir à reculons. » Eh oui.

Trotskiste un jour, flic toujours. (FOG)

Même les paranoïaques ont des ennemis. (Oscar Wilde, cité par François Baroin)

L'essence est devenu le pain d'autrefois. (Je ne sais qui)

Macron nous prend pour des rigolos de kermesse. (Une dame à gilet jaune)

L'émeute n'a pas de leader. (Je ne sais qui)

Trump traite plus mal ses alliés que ses ennemis. (Je ne sais qui)

La cage aux phobes. (Villiers)



lundi 26 novembre 2018


Le 26 novembre 2018

Quatre phrases lues ou entendues

« Les Gilets jaunes n'ont pas de représentants » (Je ne sais qui)

« Quand on parle de Gilets jaunes, ne disons pas « Les Français » (Je ne sais qui)

« Les Gilets jaunes son des Peaux rouges » (Ivan Rioufol, Le Figaro).

« Nous, le peuple, ... » (Mme Le Pen, chez Bourdin, ce jour). C'est la meilleure, celle-là !

dimanche 25 novembre 2018

Le 25 novembre 2018



AMOUR DE L'ORDRE

Je ne plaide nullement pour M. Macron pour lequel je ne voterai ni aux européennes, ni aux muni-cipales, ni à la présidentielle, ni aux législatives.Que les gens qui ne sont pas contents de lui ne votent pas ou ne votent plus pour lui à toutes les élections à venir. C'est simple comme bonjour.
Si le président actuel s'appelait Nicolas Sarkozy ou François Fillon, et qu'ils avaient eu à subir un mouvement ejusdem farinae , j'aurais réagi de la même manière.
Je n'admets pas que des milliers gens, en piquets de grève géants, s'arrogent le droit un peu partout en France d'entraver la liberté d'aller et venir, qu'ils s'habillent en rouge ou en jaune. Que des millions de gens en soient réduits à mettre sur leur tableau de bord un gilet jaune en guise de passeport est une honte et une lâcheté. Je n'admets pas que des milliers de gens soient venus à Paris samedi sans chefs, sans perspective, sans programme, sans stratégie claire, sans négociateurs, en n'ayant comme seule ressource de lancer des pavés sur nos forces de l'ordre, de brûler des choses, d'arracher du mobilier urbain, de défigurer une grande avenue parisienne. Tout cela est dérisoire et pitoyable.

Je ne félicite ni Mme Lepen, ni MM. Dupont-Aignan, Mélenchon et, mille fois hélas, le chef de mon parti, M. Wauquiez d'avoir tenté d'utiliser ces circonstances pour regagner des points dans les sondages.Que les sondeurs n'hésitent pas à me téléphoner : ma réponse est que je désapprouve totalement cette chienlit calibanesque.

vendredi 23 novembre 2018


Le 24 novembre 2018

VARIA

Nicole Belloubet était encartée au PS en 1983.

Nicolas Hulot avait voté pour Hamon au premier tour de la dernière présidentielle.

Notre langue parle de nous quand nous parlons. (Jean-Michel Delacomptée, 2018)

Les masses clament le droit d'asservir la minorité à la majorité. (Benjamin Constant)

Le macronisme est un château de cartes. (Geoffroy Didier, 2018)

Un pur trouve toujours un plus pur qui l'épure. (Ernest Picard)

Je serai partout et toujours à vos ordres, au premier signe. (Bugeaud à Galieni)

Les derniers jours de l'islamisme sont venus ; notre siècle est probablement destiné à le voir quitter les rivages de l'Europe » (Louis Veuillot, 1844)

Louis Barthou eut pour surnom « Bar Toutou ».

90 % des médias français sont possédés par neuf milliardaires.

Céline fut toujours seul. Il n'a pas d'amis, ni sur terre ni au ciel. Il n'a jamais eu à renier de parti, n'en ayant pas, ni de maître, étant son maître. Son confesseur, c'est le lecteur. Il est l'homme parfaitement mibre. Un homme libre, cela se reconnaît à ce qu'il finit au cachot. (Morand)

Morand n'est pas un émotif comme moi, c'est un satané orfèvre de la langue. Je le reconnais comme mon seul maître. (Céline, Lettre, 1947)

Cette danse nouvelle, le voyage. (Morand)

Le commencement de la folie est une manière irritée de prendre tout. (Alain)

François Sureau a rédigé les statuts d'En Marche !, lancé en avril 2016 .

Dans un Parlement, on parle. (Mélenchon, 2018)

Je n'aime pas revenir de vacances. Alors, je ne pars pas, depuis quinze ans. (Roger Karoutchi, 2018)

Le 23 novembre 2018

Delacomptée académicien !


Je viens de lire Jean-Michel Delacomptée, Notre langue française, Fayard, 2018. Remarquable livre. Une certitude : cet ouvrage suffit, sans contredit, à son auteur pour être admis à l'Académie française.
Du fond de mon obscurité, je l'exhorte à se porter sur les rangs. Sans délai.
Il va sans dire que je recommande aux lecteurs de ce blog de lire ce chef-d'oeuvre, et de lire ses autres livres. Toutes affaires cessantes.

jeudi 22 novembre 2018


Le 22 novembre 2018

Les témoins sous X

Eric Dupond-Moretti consacre, dans son « Dictionnaire de ma vie », un chapitre aux
« témoins sous X ». Il ne les aime pas du tout. Ce sont, dans l'univers judiciaire, les gens qui,dit-il,
veulent bien témoigner, mais à condition de « ne pas livrer leur identité ».
Cela me fait penser à ce qui se passe sur les réseaux sociaux, sur les blogs en particulier.
Ah , si le maître du blog pouvait dire au candidat commentateur, avant de lui laisser la parole : « Nom, prénom, adresse et profession ? » J'y joindrais volontiers, pour ma part « Adresse mail, numéros de téléphone ».

Ce sont d'excellentes bases, à mon humble avis, pour entamer un dialogue clair et franc.

mardi 20 novembre 2018


Les gilets jaunes à la Réunion.

Ayant vécu douze ans à la Réunion, ce qui se passe là-bas m'intéresse encore. Depuis quelques jours, je me demandais ce que faisaient les gilets jaunes dans cette île française. RTL, Europe 1 , LCI , BFM, C News, Le Figaro et Le Monde de lundi et mardi ne m'ayant rien dit du tout sur les gilets jaunes à la Réunion, j'ai ouvert mon répertoire et j'ai téléphoné à une personne bien informéee, impartiale et sérieuse, pour lui demander des infos à cet égard.
Violences inimaginables, incendies,rackets à la tête du client (50 euros pour les zoreils
(=métropolitains) moins pour les natifs, pillages nuit et jour commis par les ados ou des enfants
(cartouches de cigarettes, bouteilles de whisky, articles de sport...) commis nuit et jour, mon correspondant me précisant que ces vols ont été fot souvent commis par des Commoriens...
Toutes les écoles , les collèges et lycées ont été fermés. Le couvre-feu a été décrété jusqu'à vendredi
Il m'a parlé une demi-heure, j'en oublie.
J'avais eu les pires craintes sur tous les dérapages que ce genre de mouvement sans chef, sans
structure, sans programme, sans perspective, sans négociateurs pouvait engendrer. Je ne les souhaitais nullement. Ce grand département d'outre-mer a dépassé mes appréhensions.
Pourquoi diable tous les grands médias que j'ai indiqués sont-ils muets ?


Le 20 novembre 2018

Commentaire d'un texte de Philippe Bilger écrit ce jour sur son blog :


Votre texte où, songeant à M. Macron, vous resongez au président Pompidou me fait grand plaisir.
Nombreux sont les gens qui ne sont pas de gauche faisant encore référence au général de Gaulle. Beaucoup moins nombreux sont ceux qui joignent, dans leur nostalgie, Pompidou au général de Gaulle.Pour ma part, je n'oubliais jamais d'évoquer le second après le premier.
La comparaison entre le président Pompidou et le président Macron est écrasante. Notre chef de l'Etat, sans parti, sans expérience politique, trop vert, trop frêle, trop léger dans ses déclarations et ses conduites, ne fait manifestement pas le poids. Ni l'épisode Saint-Martin, ni la hotfeuse fête de la musique à l'Elysée, n'auraient eu lieu avec le président Pompidou. Et l'excellent ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin n'aurait pas répondu, contrairement à M. Castener, que ce qu'il aimait le moins en lui, c'étaient ses fesses. Bien d'autres éléments pourraient être ajoutés à ceux-là.

lundi 19 novembre 2018


Le 19 novembre 2018

Grève, piquet de grève, gilets jaunes, droit d'aller et venir

Dans notre pays existe le droit de grève. Bien. Dans certains pays, ce droit n'existe pas. J'ai toujours pensé aussi qu'aucun piquet de grève ne devrait être toléré, soit dans le privé soit dans le public , et devrait être au plus tôt dispersé par les forces de l'ordre. Pourquoi ? Parce que le droit de grève ne doit pas écraser par la force le droit de qui veut travailler , même un jour de grève.
D'une manière plus large, on oublie trop souvent, quand on songe à nos libertés dans la démocratie qui est la nôtre, la liberté d'aller et venir, qui est constitutionnelle depuis les années 70 .
Ces temps-ci,les gens à gilets jaunes, que je désapprouve, bafouent cette liberté d'aller et venir.
« Moi, gilet jaune, avec mes potes, je t'interdis de passer. ! » Variante : « Portes-tu un gilet jaune, passes-tu un gilet par la vitre de ta bagnole ? Bon, tu peux passer. »

Ce ne sont pas des comportements défendables, si l'on a une once de jugement.

dimanche 18 novembre 2018


Le 19 novembre 2018

VARIA

Olivier Duhamel, dans son émission "Mediapolis", vient de recevoir deux avocats
Emmanuel Pierrat et Gilles-William Godnadel. Le premier publie une foule de livres.
Il a du loisir : il a en effet déclaré dormir deux heures et demie par nuit !

Le second est invité partout pour la promotion de son dernier livre."Le Figaro Magazine" publie les bonnes feuilles de ce livre.Il dit plaisamment « pratiquer le cambronnisme » de temps en temps. Il observe que l'on parle sans cesse de « fachosphère ». Et que l'on ne parle jamais ni de la« gauchosphère » ni de « l'islamophère ». Bonne remarque.

François Baroin, maire de Troyes, président de l'Association de maires de France, est invité d'une
politique dominicale. Il dit : «  Un jour sur deux, vous travaillez pour l'Etat ». Eh oui !

Luc Ferry est invité partout pour promouvoir son dernier livre, Dictionnaire amoureux de la philosophie. Il déclare, à la télé : « Le bonheur n'existe pas ; il n'y a que des moments de joie. »
Certes.

Le samedi 17 novembre, dans son émission de France Culture ,Finkielkraut, recevait Paul Thibaud et Eric Zemmour, où il fut beaucoup parlé de Pétain, mais pas seulement. Quelle joute ! Qui a raté cela peut le réécouter, je le conseille. Trois avis différents. Zemmour était d'une grande pugnacité. Il la dit  notamment :« Laval, ce fils de Briand ». Il faut savoir qui était Aristide Briand, pour savourer l'expression.Il n'a pas craint d'avancer : « Laval n'était pas antisémite, contrairement à Pétain ». Finkielkraut, rappelle que, pour le pouvoir de Vichy, l'antiFrance , c'était « les quatre Etats confédérés, les protestants, les métèques, les francs-maçons et les juifs ».

L'excellent écrivain Jean-Michel Delacomptée, dont je viens de lire le dernier livre, "Notre langue française", chez Fayard, a publié une tribune dans "Le Figaro" du 16 novembre, « Gilets jaunes, noirs lendemains ». Quelques bonheurs d'expression : « les délices de l'énarchie », « les Français des champs », « adorer les vélos électriques et les trottinettes ». Je retiens aussi : " La PMA prélude à
la GPA ». C'est aussi mon opinion.
Je ne regrette pas que Goldnadel et Ferry, qui ne manquent pas d'intérêt, soient invités partout. J'aimerais que Delacomptée soit invité quelque part et qu'il vende un peu plus de livres. Il le mérite.


Le 18 novembre 2018

GILETS JAUNES , DERECHEF

Je ne suis nullement macroniste, pour une foule de raisons. J'ai dit et redit qu'il était président de la République après une série de folles péripéties ,et que l'enchantement ne pouvait qu'être suivi d'un désenchantement. Il est président pour cinq ans et ses députés, nés comme les champignons après la pluie, seront là pour cinq ans aussi.
Gilets jaunes à présent. J'avais mille raisons de réprouver ce mouvement. Je me défie des foules, des manifs, des grégarismes, des supporters, des pancartes, des slogans, des mégaphones …Pas de structures, pas des dirigeants, pas de services d'ordre, pas des stratégie claire, pas de porte-paroles élus, pas de négociateurs, pas de perspectives...
La spontanéité a sans doute pour beaucoup bien des charmes, pas pour moi. Tout peut arriver. Un décès, des centaines de blessés, et d'abord parmi les forces de l'ordre, qui ont mon soutien constant.
La facture est lourde. Elle n'est peut-être pas terminée.
Un sondage nous a aimablement informé que ce mouvement était approuvé par trois Français sur quatre. Je suis dans le quart hostile. Je n'aime pas le n'importe quoi, la pagaille, l'anarchie, l'irresponsabilité. Toutes les tronches des participants que je j'ai vues à la télé me déplaisent. Quelle humanité ! C'est la plèbe dans toute sa laideur. Moi, je n'aime que la bonne compagnie.Seul deux situa-tions me plaisent : la solitude ou le dialogue avec une personne intelligente, cultivée, spirituelle, estimable. Comment aurais-je pu enfiler un gilet jaune et me commettre avec de telles gens ?

vendredi 16 novembre 2018

Le 17 novembre 2018

Viol, c'est viol

Rappel : En droit français, un viol est un crime. Toute victime de ce crime doit aller au plus tôt au commissariat le plus proche porter plainte contre le violeur, si elle connaît son nom. Dans le procès Georges Tron, qui vient d'être acquitté par un jury populaire, composé d'hommes et de femmes, les deux plaignantes l'avaient-elles fait ? Non. M. Tron n'a pas été fidèle à sa femme, que je plains. Je ne l'approuve pas. Est-ce un crime, en droit français ?Non. Tout a été exposé par le menu pendant quatre semaines. Son comportement, celui des plaignantes, les SMS envoyés et gardés... Les jurés populaires, contre toute la presse qui jouait au tribunal médiatique, ont été forcés d'admettre que le crime de viol n'était pas établi. C'est ainsi. Tous ceux qui étaient persuadés que Georges Tron était coupable du crime de viol sont tentés de vouloir refaire le procès. Mais ils n'ont pas entendu tout ce que le jury populaire a entendu , ils n'ont , dans le meilleur des cas, que des bribes infimes du procès, fournies par la radio, la télé ou des chroniques judiciaires fort brèves , condamnées au survol et à la synthèse. Et bien des gens jugent sans rien savoir du tout, comme souvent.
Je signale que Maître Eric Dupond-Moretti, un des deux avocats de Georges Tron, sera l'invité de
LCI , dans l'émission « Chez Audrey »,le lundi 19 novembre , de dix heures à midi. Il ne faut pas rater ses explications , toujours très lumineuses.