jeudi 24 mai 2018

Le 24 avril 2018

Age

Je lis un livre de Philippe Sollers, publié en 1998, intitulé "Casanova l'admirable". Je tombe sur ces lignes de Sollers : " C"est un vieil homme de soixante-douze ans qui écrit ces lignes."

Or, j'en ai 73 ans. Cela fait drôle.


mardi 22 mai 2018

Le 22 mai 2018

Nous n'avons QUE les chiffres des victimes palestiniennes (morts et blessés) , à la frontière de l'Etat juif. Beaucoup de médias ont parlé de "massacre". Il serait très intéressant de savoir quel a été le comportement exact des Palestiniens, venus par milliers et exerçant une immense pression à cette frontière. Des vidéos impartiales  seraient les bienvenues pour juger avec justesse. Les aura-t-on ?

lundi 21 mai 2018

Le 21 mai 2018

Mettons les relations familiales. à part.
Danes les autres situations, mes deux situations préférées sont d'une part la solitude, d'autre part le dialogue avec une personne capable de penser et de parler. Les conversations à trois, voire à quatre, sont infiniment moins agréables et satisfaisantes. Je les évite, à la lumière de l'expérience.

mercredi 16 mai 2018

L e 16 mai 2018

Chaque soir, à 20h, Frédéric Taddei invite 4 ou 5 personnes, des écrivains, des musiciens, des comédiens...Il commence l'émission par ces mots : "Selon, qu'y a-t-il de moderne depuis 2000 ?"
Si j'étais invité , mais je ne le serai pas, je répondrais :"Gallica".
Il s'agit , on le sait, de la bibliothèque en ligne de la BNF. Des millions de livres gratuits...Les livres récents ne s'y trouvent pas.Mais  pouvoir lire tour ce qu'on veut parmi les écrivains des siècles précédents, quel progrès incroyable !
J'ajoute qu'on peut savourer aussi un plaisir bien rare : on peut lire les manuscrits, par exemple des lettres de Flaubert ou d'autres auteurs. Certains ont une écriture claire, d'autres indéchiffrables.Mais on  a un sentiment d'intimité avec celui qui a écrit sa lettre.

lundi 7 mai 2018

Dieppe, le 7 mai 2018





PEUT-IL Y AVOIR DES DELITS RELIGIEUX EN FRANCE EN 2018 ?

Le 3 mai 2018 Eric Zemmour vient d'être condamné en cour d d'appel pour « incitation à la haine religieuse ».

Tout d'abord, il est parfaitement loisible, à mon humble avis, de maintenir dans nos lois le délit d'incitation à la haine raciale. Etant précisé que toutes les victimes de cette haine me paraissent égales. Qu'elles soient noires, marron, blanches. La gamme chromatique est très large.

En revanche, il est absolument inconcevable que l'on force chacun citoyen français à manifester publiquement son approbation, son respect, devant mille croyances religieuses.
L'athéisme n'est pas un délit. J'ai beaucoup de réserves sur les opinions politiques d'Onfray et son culte pour Proudhon, mais une grande partie de son temps est consacrée à la  « déconstruction des monothéismes ».Pourquoi non ?On le traite certes mieux que Zemmour, dans les prétoires.
Toute idée peut être librement examinée, approuvée, nuancée, critiquée. Une religion est un ensemble d'idées.
Qu'un milliard d'hommes y adhère ne fait rien à l'affaire. L'argument du nombre ne vaut rien.
Or, si la justice condamne un prévenu pour « incitation à la haine religieuse » cela revient à lui dire :
« Le tribunal vous ordonne d'approuver, les idées soutenues par les zélateurs de cette religion. »
Interdire la haine à l'égard d'une religion, quelle qu'elle soit, c'est obliger à l'aimer.
J'ai le droit de ne pas aimer la religion A, la religion B, la religion C ...J'ai même le droit de dire pourquoi je ne l'aime pas, autrement dit pour quoi je la déteste.

La condamnation qui vient d'être prononcée est une grande régression, qui nous fait retourner avant le siècle des Lumières.
Il faut d'ailleurs rappeler aux juges que nous ne sommes ni en Iran, ni en Arabie saoudite. Mais en France.
On pourrait même avoir la fantaisie de blasphémer, mais je suis forcer d'ajouter que cela serait quelque peu puéril et qu'il faut vraiment avoir du temps à perdre pour se livrer à cette activité./-

samedi 5 mai 2018

Ayant écouté tous les débats à la radio et à la télé sur les black blocs vus à Paris le 1er mai, ayant écouté tous les experts en sécurité, en police, ayant lu votre texte, je trouve que l’on n’a pas assez analysé le fait que tous les gens qui faisaient partie de ce millier de casseurs étaient masqués ou cagoulés.
Dans toutes les manifestations classiques, politiques, syndicales, les forces de police et donc les autorités politiques pourraient presque avoir, grâce aux photos agrandies, la liste des participants, leurs noms, leurs adresses, leurs CV. Mille délinquants masqués ou cagoulés sont moins identifiables et contrôlables.
Je tiens que la législation devrait évoluer sur ce point. Le fait d’être masqué ou cagoulé en réunion sur la voie publique pourrait être une infraction sanctionnable en elle-même. Je ne songeais pas au voile islamique !
Je sors du sujet délibérément. Le recours massif au pseudonyme sur le Net permet (pas chez vous!)
tous les excès (insultes, racisme, diffamation, lynchages…).
J’ai connu un temps (encore vers 1995) où tous les grands journaux nationaux quotidiens ou hebdomadaires demandaient à ceux qui voulaient publier un billet ou une tribune d’indiquer à la rédaction du journal nom , adresse et téléphone. Publié, le texte était toujours signé, avec parfois la ville et/ou la profession de l’auteur. Ce qui limitait les dérapages et les excès indiqués ci-dessus.
Il y a des blogs où tous les commentateurs écrivent sous pseudo et qu’on m’indique les blogs français actuels où les pseudos sont…refusés !

Texte publié le 5 mai 2018 dans les commentaires d'un texte sur les black blocs du 1er ma du blog "Vu du droit", blog de Régis de Castelnau, avocat et auteur "Causeur".