Ayant écouté tous les débats à la radio et à la télé sur les black blocs vus à Paris le 1er mai, ayant écouté tous les experts en sécurité, en police, ayant lu votre texte, je trouve que l’on n’a pas assez analysé le fait que tous les gens qui faisaient partie de ce millier de casseurs étaient masqués ou cagoulés.
Dans toutes les manifestations classiques, politiques, syndicales, les forces de police et donc les autorités politiques pourraient presque avoir, grâce aux photos agrandies, la liste des participants, leurs noms, leurs adresses, leurs CV. Mille délinquants masqués ou cagoulés sont moins identifiables et contrôlables.
Je tiens que la législation devrait évoluer sur ce point. Le fait d’être masqué ou cagoulé en réunion sur la voie publique pourrait être une infraction sanctionnable en elle-même. Je ne songeais pas au voile islamique !
Je sors du sujet délibérément. Le recours massif au pseudonyme sur le Net permet (pas chez vous!)
tous les excès (insultes, racisme, diffamation, lynchages…).
J’ai connu un temps (encore vers 1995) où tous les grands journaux nationaux quotidiens ou hebdomadaires demandaient à ceux qui voulaient publier un billet ou une tribune d’indiquer à la rédaction du journal nom , adresse et téléphone. Publié, le texte était toujours signé, avec parfois la ville et/ou la profession de l’auteur. Ce qui limitait les dérapages et les excès indiqués ci-dessus.
Il y a des blogs où tous les commentateurs écrivent sous pseudo et qu’on m’indique les blogs français actuels où les pseudos sont…refusés !
Texte publié le 5 mai 2018 dans les commentaires d'un texte sur les black blocs du 1er ma du blog "Vu du droit", blog de Régis de Castelnau, avocat et auteur "Causeur".
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