Le 18 novembre 2018
GILETS JAUNES , DERECHEF
Je ne suis nullement macroniste, pour
une foule de raisons. J'ai dit et redit qu'il était président de la
République après une série de folles péripéties ,et que
l'enchantement ne pouvait qu'être suivi d'un désenchantement. Il
est président pour cinq ans et ses députés, nés comme les
champignons après la pluie, seront là pour cinq ans aussi.
Gilets jaunes à présent. J'avais
mille raisons de réprouver ce mouvement. Je me défie des foules,
des manifs, des grégarismes, des supporters, des pancartes, des
slogans, des mégaphones …Pas de structures, pas des
dirigeants, pas de services d'ordre, pas des stratégie claire, pas
de porte-paroles élus, pas de négociateurs, pas de perspectives...
La spontanéité a sans doute pour
beaucoup bien des charmes, pas pour moi. Tout peut arriver. Un décès,
des centaines de blessés, et d'abord parmi les forces de l'ordre,
qui ont mon soutien constant.
La facture est lourde. Elle n'est
peut-être pas terminée.
Un sondage nous a aimablement informé
que ce mouvement était approuvé par trois Français sur quatre. Je
suis dans le quart hostile. Je n'aime pas le n'importe quoi, la
pagaille, l'anarchie, l'irresponsabilité. Toutes les tronches des
participants que je j'ai vues à la télé me déplaisent. Quelle
humanité ! C'est la plèbe dans toute sa laideur. Moi, je
n'aime que la bonne compagnie.Seul deux situa-tions me plaisent :
la solitude ou le dialogue avec une personne intelligente, cultivée,
spirituelle, estimable. Comment aurais-je pu enfiler un gilet jaune
et me commettre avec de telles gens ?
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