Le 15 novembre 2018
LES CHIFFRES ET MOI, SANS OUBLIER LES
GILETS JAUNES
Je ne connais pas mes numéros de
téléphone. Je ne connais pas l'immatriculation de ma voiture.
Je ne m'occupe pas de mon compte en
banque (ma femme étant mon ministre des Finances). Je ne sais absolument pas le prix d'un litre d'essence.Quand je vais à la
pompe, je fais vingt euros et je m'arrête quand la pompe arrive à
vingt. Je n'ai jamais vu de ma vie un billet de 50 ou de cent euros.
Chaque matin, je dépense un euro vingt
pour « Le Parisien, » un euro quarante pour un déca, un
euro pour une baguette et je reviens chez moi. Voilà mes rapports
avec les chiffres.
On aura deviné si j'irai me joindre ou
non aux gilets jaunes samedi. Mille fois non !
Macron a presque tout pour me déplaire
et j'ai déjà dit et redit qu'il a été élu, par bol, dans un incroyable
concours de circonstances. Moi, je voulais, comme toujours, voter
pour le candidat de la droite classique. Je ferai cela la
prochaine fois : M. Wauquiez me convient tout à fait. Je
voterai pour les candidats LR aux municipales, aux européennes, aux
législatives...
Je suis contre les manifestations,
contre les foules, contre les calicots, contre les banderoles, contre
les mégaphones, contre les braillards, contre les motards, contre
les tatoués, contre la couleur fluo
rose ou jaune, contre la plèbe, contre
les quads, contre les cons, contre les mélenchonistes, contre les
lepenistes, contre les poujadistes, contre les buralistes (à
supprimer), contre les armuriers à supprimer), contre les chasseurs
(voir le sketch des Inconnus)...J'en oublie.
Que diable irais-je faire avec ce
ramassis d'abrutis à gilets jaunes samedi ?
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