lundi 24 février 2025

Prix de la Carpette anglaise Une catégorie est consacrée à ce sujet : Prix de la Carpette anglaise. Lauréats du « Prix de la Carpette anglaise »6,7 : 2024 : Astrid Woitellier, déléguée générale du concours Puissance Alpha, préparatoire aux écoles d’ingénieur, « pour avoir supprimé l’épreuve de français qu’elle juge "anxiogène", alors que l’épreuve d’anglais, elle, est obligatoire » ; ex æquo avec la Conférence des évêques de France, pour avoir mis en œuvre à l’occasion des Jeux olympiques de Paris le projet Holy Games ! ; 2023 : Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement « pour avoir donné à des évènements relatifs à l'Afrique francophone des titres en anglais notamment à sa propre fête, en février 2023 : "Let's start together – The party" »8 ; 2022 : Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des institutions internationales, notamment l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun État membre ; 2021 : Gérald Darmanin, pour avoir mis en service une nouvelle carte nationale d’identité sous-titrée en anglais uniquement, quand l'Allemagne fait figurer trois langues sur la sienne9 ; 2019 : La Banque postale, pour avoir dénommé « Ma French Bank » sa banque mobile. Pour circonstance aggravante, sa campagne publicitaire est en franglais : (« When elle rêve d'eaux turquoises, but ton compte is in le rouge », ou « When tu check la liste de everybody qui te doit de la money »)10 ; 2018 : Olivier Schrameck, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, pour avoir refusé d’exercer les pouvoirs qui lui incombent en matière de respect de la langue française sur les chaînes de radio et de télévision ; Paris, 2017. 2017 : Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’utilisation prioritaire de l’anglais comme langue de communication de la ville de Paris à destination des touristes et des étudiants étrangers, pour avoir fait projeter en février 2017 sur la tour Eiffel le slogan « Made for Sharing » de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 ; 2016 : Anne-Florence Schmitt, directrice de la rédaction de Madame Figaro, pour l’abus constant d’anglicismes et d’anglais de pacotille, dans cette revue destinée à un large public féminin11 ; 2015 : Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, pour la campagne de publicité intitulée « Air France, France is in the air » et remplaçant la publicité « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre »11 ; 2014 : Pierre Moscovici, membre de la Commission européenne, pour avoir adressé à Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, une lettre entièrement en anglais11 ; 2013 : Guillaume Pepy, président de la SNCF, pour les « Smiles, les TGV Family, et autres médiocrités linguistiques » et la proposition de « cours de langue anglaise uniquement, dans ses trains champenois » ; 2013 (prix exceptionnel) : Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour avoir, dans la lignée de Valérie Pécresse (« carpettée » en 2008) et malgré de nombreuses mises en garde, légalisé l'enseignement en anglais en maintenant l’article 2 de son projet de loi ; 2012 : Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche, pour avoir déclaré, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, « l'anglais devrait être la langue d'usage et de rédaction des documents officiels harmonisés » ; 2011 : Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP pour « sa vigoureuse promotion de l’usage de l'anglais, de la maternelle aux grandes écoles, et sa volonté de faire de l'anglicisation de la télévision publique un des enjeux de son parti et de l'élection présidentielle »12,13 ; 2010 : Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste (et ses conseillers en communication), pour « leur recours systématique à des slogans anglo-saxons (du « care » à « What would Jaurès do ? », empruntés à des fondamentalistes américains) »14 ; 2009 : Richard Descoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, pour « imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposées, et pour correspondre en anglais avec le lycée français de Madrid »15 ; 2008 : Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour « avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes »16 ; 2007 : Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances, pour « avoir communiqué en langue anglaise avec ses services »17 ; 2006 : Le Conseil constitutionnel pour « ses nombreux manquements à l'article 2 de la Constitution, qui dispose que la langue de la République française est le français » et pour avoir « déclaré le protocole de Londres sur les brevets conforme à la Constitution17, permettant ainsi à un texte en langue anglaise ou allemande d'avoir un effet juridique en France »4 ; 2005 : France Télécom, opérateur de téléphonie présidé par Didier Lombard, pour « la mise en place de services et produits aux dénominations anglaises (Business Talk, Live-Zoom, Family Talk…)4. Il a été désigné par huit voix contre quatre à Yves Daudigny, président du conseil général de l'Aisne, pour sa campagne publicitaire en anglais : « L'Aisne, it's open ! »18 ; 2004 : Claude Thélot, président de la Commission du débat national sur l’avenir de l’école, pour avoir considéré « l’anglais de communication internationale comme un enseignement fondamental, à l'égal de la langue française » et préconisé son apprentissage par la diffusion de feuilletons américains en version originale sur les chaînes de télévision française4. Claude Simonet, président de la Fédération française de football (FFF), est arrivé en deuxième position pour avoir choisi la chanson anglaise Can you feel it comme hymne de l'équipe de France19 ; 2003 : le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard Ramanantsoa, a déclaré, en décembre 2002, « dire que le français est une langue internationale de communication comme l’anglais prête à sourire aujourd’hui. »4 ; 2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui « publie sans la moindre réciprocité, et à l’exclusion de toute autre langue, un supplément hebdomadaire en anglais tiré du New York Times »20 ; 2001 : Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, pour « avoir systématiquement favorisé l’anglais comme langue de communication dans ses entreprises. »4. 2000 : Alain Richard, ministre de la Défense, pour « avoir obligé les militaires français à parler anglais au sein du Corps européen alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie »4 ; 1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour « avoir imposé l’usage de l’anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de son entreprise ». Il l'a emporté de justesse devant Claude Allègre, ministre de l'Éducation nationale, sélectionné pour avoir déclaré le 30 août 1997 que « les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère »4,21.

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