mercredi 18 septembre 2024

Langue française. 1. Participe passé du verbe « dissoudre » Nous avons tous entendu « l'Assemblée nationale a été dissoute ». Pour le féminin, acun problème. Mais au masculin ? En se fondant sur le féminin « dissoute », biens des gens sont tentés d'écrire « dissout ». Eh bien non ! Le participe passé du verbe « dissoudre » au masculin s'écrit «dissous ». 2 . Tête-à-tête ou tête à tête ? Cest selon. Quand c'est un substantif, on met des traits d'union, Quand c'est une locution adverbiale, on ne met aucun trait d'union. Ex. « Nous avons eu un tête-à-tête. » « Nous avons parlé tête à tête. »

mardi 17 septembre 2024

On ne se relit jamais trop. Il m'arrive de scribouiller assez souvent quelques lignes , intitulées « langue française », publiées un peu partout. Avant publication, je me relis trois fois, ce qui me permet d'éviter des inadvertances. Récemment quelqu'un me signale aimablement dans mon scribouillage ce qu'il considère comme une faute d'orthographe. Or ladite faute était vraiment due à l'inattention. Je vais devoir passer à quatre relectures. Si j'avais écrit « la filozofie », on aurait eu raison de me blâmer. Mais dans le cas d'espèce l'inadvertance était flagrante. Il n'en demeure pas moins qu'on ne se relit jamais trop

samedi 14 septembre 2024

Langue française. ès. Je tombe chez un excellent écrivain français sur deux fautes surprenantes. Il écrit « es-bienfaits ». Il a tort d'écrire « es » et non « ès » et il a tort de mettre un trait d'union. Beaucoup de gens font pire:il écrivent « ès » devant un nom singulier. Or, on le sait, « ès » est une contraction de « en les ». Raison pour laquelle on peut écrire « docteur ès sciences » ou « docteur ès lettres », et non « « docteur ès droit ».

mercredi 11 septembre 2024

Langue française. Le 2 septembre j'avais reproché ici à une journaliste d'avoir dit à la télé : « Soyons pédagogiques », au lieu de dire : « Soyons  pédagogues ». Aujourd'hui, j'entends un ancien major de l'ENA , par aillleurs très estimable, reprocher à un politique français ceci : « Il est démagogique », au lieu de dire : « Il est démagogue ».
TRUMP-HARRIS. Dans le débat Trump-Harris cette nuit sur CNN, Trump affirme ceci : «  Les migrants mangent les chats et les chiens. »

lundi 9 septembre 2024

Dictionnaires. Lisant le meilleur écrivain français vivant, je tombe sur ceci, écrit en 2014 : « Les amoureux des dictionnaires constituent l'élite de la nation française, la crème de la crème de l'Europe, le salut de l'humanité. » Je ne cite pas ici les dix pages qui suivent et qui détaillent cette assertion.
Langue française. On a beaucoup parlé d'une déclaration du nouveau Premier ministre au JT de TF1 . Je la cherche et je la trouve. La journaliste commence une question en ces termes : « Sur quelles bases metteriez-vous... ». Non Madame ! « metteriez-vous » n'existe pas en français. ; « mettriez-vous », qui s'imposait, est français.
Barrage Un commentateur du blog de Philippe Bilger écrit ceci, auquel je souscris : "Je ne vois pas ce qu’il y aurait de scandaleux et d’illégitime à ce que des électeurs considèrent qu’un parti ne doit pas arriver au pouvoir compte tenu des valeurs qu’il véhicule et que dans ces conditions il préfère voter pour n’importe quel autre parti en position de le battre, voire qu’il demande à son candidat préféré de se retirer si son maintien assurerait la victoire dudit parti. Le FN largement fondé par des collaborateurs et des membres de l’OAS, dont le leader était coutumier de saillies racistes et antisémites sans soulever beaucoup d’indignation parmi ses troupes, a suscité la création d’un « front républicain » contre lui qui s’est pleinement déployé lors de la présidentielle de 2002. La question qui est posée est de savoir s’il est aussi légitime de s’opposer aujourd’hui de la même façon au RN héritier en droite ligne du FN compte tenu de la politique de dédiabolisation menée par la fille de Jean-Marie Le Pen. Celle-ci on a pu le constater entre les deux tours des législatives n’est pas achevée au vu des dérapages de nombreux candidats du RN. Mais une autre question se pose à l’égard de LFI. N’est-il pas bientôt temps d’envisager un front républicain à son égard ? Ce parti qui « bordélise » les institutions de la République, qui a pour stratégie avouée de tout conflictualiser, qui flirte avec l’antisémitisme, dont le leader a déclaré qu’il n’avait plus le temps d’attendre les élections pour prendre le pouvoir, est-il encore républicain ? Certes s’opposer et s’unir systématiquement pour empêcher un parti d’accéder au pouvoir ne constitue pas à soi seul une politique. Pour autant, on peut regretter que dans les années trente du siècle dernier, le concept de front républicain n’est pas été davantage activé."