vendredi 27 novembre 2020

A UNE COMMENTATRICE DU BLOG DE PHILIPPE bILGER Chère Mary, Depuis trois ans, vingt fois, j'ai dit ici mon soutien le plus constant aux forces de l'ordre françaises. Quand elles sont, dans les manifs, insultées, agressées, alors qu'elles défendent l'ordre public, je suis à leur côté. Vous avez dans votre famille plusieurs proches qui font partie de ces forces de l'ordre. Moi, je n'ai personne, dans ma famille qui y travaille. Sur ce blog, je nous croyais, vous et moi, les deux meilleurs défenseurs de la police et de la gendarmerie. Dans la dernière affaire dont il nous est parlé, un homme est tabassé de longues minutes devant son lieu de travail, puis dans l'entrée, puis à nouveau dehors. Votre interprétation me surprend. Premièrement, cet homme n'avait pas de masque . Peccadille ! C'est la raison pour laquelle des policiers lui ont parlé. Vous qui, comme moi, avez lutté ici contre les racismes, je suis surpris que vous le qualifiez de «basané ». Vous affirmez qu'il se réfugie dans son « antre ». Ce qui est l'animaliser ! Vous nous dites qu'il est « toxico ». Sur quoi vous fondez-vous? Quelles sont vos preuves ? Ensuite, vous le placez parmi les « racailles ». Je crois rêver. Un autre que vous a -t-il signé votre texte à votre insu ? Dans l'affirmative, plaignez-vous et désavouez ce texte. J'espère que vous avez été victime d'une usurpation d'identité. Les policiers indignes n'ont pas eu de chance : dans l'entrée où ils ont tabassé ce malheureux, la scène était filmée en haut de l'escalier ! Miracle pour lui, catastrophe pour les brutes sauvages qui ne méritent pas de faire partie de la police française. Le comble est que, sans cette caméra, la version « individu violent, qui se rebelle et tente de dérober une arme de service à un fonctionnaire de police » aurait passé comme lettre à la poste. Quand des policiers déshonorent la police, ils n'ont plus rien à y faire et je comprends mal comment on peut à toute force les soutenir. Vous n'êtes pas la seule : j'ai entendu le représentant d'un syndicat de police, syndicat que j'estime d'habitude, alléguer que le tabassé sentait...le cannabis. Ah bon, quand on ne porte par le masque et qu'on sentirait (à vérifier!) le cannabis, on peut vous tabasser , vous donner des coups de poings et de pieds de longues minutes! Honteux ! Répugnant ! Vive la police française, la vraie, la protectrice, la respectable, celle que j'ai toujours soutenue, que je soutiens et que je soutiendrai. Et dehors, les quatre délinquants en uniforme , qui n'ont pas « déconné », Monsieur le Ministre, votre langue a fourché, mais qui ont commis de graves infractions qui doivent indigner tous les Français. J'attends , pour ma part, une réponse pénale appropriée. Nos lois, à cet égard, suffiront. Et seront appliquées, je n'en doute pas. Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 novembre 2020 à 22:18 Votre comme

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