samedi 21 août 2021
VOYAGE AU CINEMA
J'ai la télé. Ma femme avait rajouté Netflix. Elle achetait « Télé Câble Sat » (« le plus complet :
140 chaînes »). Je continue après son décès. La télé, c'est bien : On est bien assis. On peut zapper.
On règle le son. On peut éteindre. Et faire autre chose , si rien ne plaît.
Je n'étais pas allé au cinéma depuis des années. Or, ce samedi, sur le blog de Philippe Bilger, ancien magistrat (avocat général en cour d'appel), et qui a un blog que je lis régulièrement, je vois un éloge très chaleureux d'un nouveau film « Bac Nord ». Le blogueur explique pourquoi ce film est un des deux meilleurs films sur la police française. J'écris sur son blog : « Vous m'avez convaincu. J'irai voir ce film. » Après avoir mangé, ce midi, je veux m'informer. Dans ma petite ville il n'y a plus qu'un seul cinéma ( à plusieurs) salles. Je veux téléphoner pour leur demander le programme. Dans l'annuaire pages blanches et l'annuaire pages jaunes, je ne trouve rien. Qu'à cela ne tienne. Je décide d'aller a pied jusqu'à ce cinéma. A l'entrée, un vigile demande le pass sanitaire. Je lui demanche s'il peut me donner le programme des films. Je lis. Plusieurs films. Miracle ! Il est 14h et le film « Bac Nord » sera diffusé à 14h15. J'achète un billet : 7euros 50 . J'entre dans un salle vide : deux personnes sont là quand même. J'attends. Des lumières sur les murs à droite et à gauche m'éblouissent. A 14 h 15, sur l'écran une vingtaine de publicités et les prochains films . Ce qui me semble insupportable, outre les lumières murales latérales qui n'ont toujours pas été éteintes, c'est le volume sonore. Les personnes âgées parfois deviennent sourdes. Ce n'est pas mon cas. Le bruit me semble insoutenable. Je me dis que la prochaine fois, j'apporterai des boules Quies.
Enfin le film commence à 14h20 et, par bonheur, les lumières murales s'éteignent. Je m'apprête à voir un excellent film, ce qui me console.
Tout m'a vite déplu. Le bruit n'a pas été baissé tout d'abord. Je vois des choses violentes. Des délinquants ridiculisent trois policiers. On a l'impression de voir une police impuissante. Cela m'a mis sans arrêt très mal à l'aise. J'ai voulu sortir plusieurs fois. J'ai tenu une demi-heure. Et je suis rentré chez moi.
Je ne pense pas retourner au cinéma dans les prochains mois.
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