vendredi 24 avril 2020

VIRUS , POLICE ET CITOYEN Chacun d'entre vous n'a peut-être pas les mêmes rapports que moi avec la police. Libre à vous. Je veux être franc, avant d'entrer en matière. Je n'ai jamais eu d'amende de ma vie, même pas pour une infraction routière. Je ne vole pas, je ne frappe personne, je ne tue personne, je n'insulte personne, je ne bois jamais d'alcool, je ne participe à aucune manifestation, je ne brûle aucune voiture...Si , un jour, un policier me demandait mes papiers , je lui dirais : « Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police » et je les lui montrerais aimablement. J'ajoute que je pense , comme Alain, que « les policiers ne sont pas assez payés pour les services qu'ils rendent. » Depuis le début de l'épidémie, les policiers font ce que leurs chefs et le ministre de l'Intérieur leur demandent. Eux n'ont rien demandé. Ils doivent demander aux gens qu'ils rencontrent leur carte d'identité et leur autorisation de sortir datée et motivée. Et, parfois, ils infligent une amende de 135 euros. Le gouvernement, me dit-on, leur demande de faire ça pour limiter la circulation d'un virus. Tout le monde a compris – on nous l'a seriné- que le virus circule quand les gens sont trop près l'un de l'autre (toux, éternuement, etc.). Soit ! On comprend, dès lors, pourquoi les restaurants, les cafés,les concerts, les tribunes sportives, etc. sont déserts. Comme devraient l'être les métros, les avions, les trains. Admettons. Je ne m'adresse pas aux policiers, qui obéissent, mais à leurs chefs et au ministre. Il ne devrait pas y avoir d'amende pour toute personne se déplace seule. Puisque la circulation du virus ne PEUT pas se produire en ce cas. Pas d'amende pour qui est seul dans une voiture. Pas d'amende pour qui marche seul sur le sable à la plage. Pas d'amende pour qui marche seul dans le neige en haute montagne. Pas d'amende pour qui marche seul en forêt. A toute heure du jour ou de la nuit. Avec ou sans autorisation de papier.Des instructions devraient être données en ce sens aux fonctionnaires de police. Ou nous serions chez les fous !

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