mardi 27 octobre 2020

UN ENTRETIEN AVEC DARMANIN Je suis obligé d'abord de dire que je ne ne suis nullement macroniste et que je souhaite un autre chef de l'Etat que celui-là. D'autre part je n'achète et ne lis jamais le quotidien national « Libération ». Cela dit, j'entends à la radio , ce matin, un invité que je ne connaissais pas. Il s'agit de Dov Alfon, élu par le personnel du journal « Libération » pour remplacer Joffrin, parti ailleurs. J'écoute ce nouveau directeur de la rédaction d'un journal que je ne lis jamais. J'apprends notamment que son journal offre , ce jour, plusieurs pages au ministre de l'Intérieur, Darmanin, pour un entretien. C'est très gentil. A ma médiathèque, après avoir déjeuné, je prends, pour une fois ; ce journal sur le présentoir et je lis le très long entretien en question. Après la décapitation d'un professeur d'histoire, plusieurs journalistes font au ministre divers reproches sur les mesures prises par lui (fermeture d'une mosquée, de BarakaCity, dont le dirigeant avait menacé l'héroïque Zineb El Rhazoui...). Il répond de manière convaincante à tout. Cette lecture faite, je m'aperçois qu'il y a , dans un coin , un éditorial signé de l'homme que je ne connaissais pas hier, Dov Alfon. Or, je lis avec un grand étonnement que l'entretien publié par son propre journal montrerait que M. Darmanin serait « un homme extrêmement dangereux. » Je n'ai rien vu de tel. Abdoullakh A., l'assassin fanatisé, était bien extrêmement dangereux, mais le ministre (d'un gouvernement que je ne soutiens pas)  qui a pris quelques mesures après cette décapitation, « extrêmement dangereux » ! Je ne vois pas . Monsieur Alfon ne dit pas pourquoi. Et serait bien embarrassé de le dire.

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