mercredi 21 octobre 2020

Vous avez dit « éditorialiste » ? Depuis des années, je suis agacé du nombre incroyable de prétendus « éditorialistes » que l'on nous présente sur toutes les chaînes de télé. C'est, la plupart du temps, la flatterie que l'on fait à des gens qui sont journalistes ou rien du tout, et dont on ne peut lire les éditoriaux nulle part. Je ne citerai personne, ne voulant blesser personne. Je lis la presse nationale, gratuitement, dans ma médiathèque de province. Aujourd'hui, entre autres, je tombe sur « Le Figaro » du 18 octobre. Si vous ne le lisez pas, je vous signale que « l'éditorial » du « Figaro », chaque jour, est signé par une vingtaine d'excellents journalistes, qu'on n'entend pratiquement jamais à la télé et que le directeur des rédactions, Alexis Brézet, ne rédige cet éditorial que dans les grandes occasions, tous les six mois (?) , tous les ans (?), tous les deux ans (?). Cela m'étonne tellement que je me promets, périodiquement, de lui envoyer un message pour lui demander la raison de cette extrême rareté. D'autant que, sans nier les mérites de ses confrères du journal, Alexis Brézet me paraît excellent. Ce 18 octobre, son éditorial (« Les larmes, les hommages, et après ? ») n'est pas bon, n'est pas très bon, mais excellent. Voilà ce que c'est qu'un éditorialiste. Je le dis aux éditorialistes de pacotille que l'on nous propose tous les jours à la télé, dont on ne dira pas les noms.

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