dimanche 20 février 2022
LOI
Dans nos tribunaux, en 2022, on se fonde toujours sur l’article 24 alinéa 5 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 qui précise : « Seront punis de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet […]. Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. »
Quatre mots me semblent de trop : « ou une religion déterminée ». Il y a une foule de religions sur Terre. Comme nul n’est obligé d’appartenir à une religion, on peut même être agnostique ou athée, nul n’est obligé d’aimer telle ou telle religion. Or, quand on n’aime pas quelque chose, on a parfaitement le droit , à mon modeste avis, de dire qu’on ne l’aime pas, ce qui pourrait être considéré, d’après cette loi, comme « provocation à la haine » pour telle ou telle religion. Je propose donc aux législateurs futurs de supprimer « ou à une religion déterminée ».
Rien d'autre dans le reste de cet article de loi ne me semble devoir être supprimé.
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