FINKIELKRAUT *
Vous vous demandez si Finkielkraut. Et
vous répondez , au moment de conclure, à la question.
J'ai écouté toutes les émissions
« Répliques » qu'il anime sur France Culture depuis sa
création.
C'est dire si je le connais. Non
seulement je le connais, mais je l'admire, et, je l'aime. J'aime
aussi Elisabeth Lévy, Eric Zemmour, Gilles-William Goldnadel, Robert
Redeker, Pascal Bruckner, et quelques dizaines de philosophes, profs
de khâgne ou de fac, sans grande notoriété médiatique.
Sans oublier quelques penseurs qui ne
sont plus de ce monde, connus ou moins connus.
J'aime Finkielkraut, parce qu'il pense
(ce n'est pas si répandu) et qu'il s' exprime avec sincérité,
avec courage. C'est un homme qui lit des livres et qui les cite. Il a
la particularité de venir dans ses entretiens avec trois ou quatre
livres !. Il m'a l'air en mauvaise santé, et très fatigué. Il
devrait se ménager .
Mais non, il faut qu'il se batte.
Il fut mao spontex, dit-il, en 68 :
il revient de loin, ou de bas ! Il dit qu'on est stupide quand
on est jeune. Je ne le contredirai pas. Il a beaucoup progressé, car
il a beaucoup lu, beaucoup vu, et beaucoup pensé. Et quand on a fait
ce parcours-là, on ne peut évidemment pas être encore maoiste,
communiste, socialiste ou lepéniste.
Le mot « droite » le gêne.
D'où votre texte. Ce mot ne vous gêne pas, et il ne me gêne pas.
Même si
chacun peut y mettre ce qu'il veut. Car il y a trente-six nuances de droite.
*Commentaire d'un texte de Philippe Bilger publié sur son excellent blog.
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