mardi 25 mai 2021

Un commentateur, âgé de 91 ans, écrit chez Philippe Bilger ceci : JUSQU’OÙ DESCENDRA-T-IL ? Quand Charlot reçoit les clowns. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais entendu parler de MM. McFly et Carlito. En faisant la connaissance de ces deux pitres, je redécouvre le sens des mots guignolade et bouffonnerie. Il y a un siècle, un président de la République, Paul Deschanel, donnait des signes inquiétants de déséquilibre en interrompant un déjeuner avec un ambassadeur pour aller grimper aux arbres de l’Elysée. Il aimait aussi jouer à cache-cache en petite tenue dans la forêt de Rambouillet. Il mourut un an plus tard à l’âge de 67 ans. Les progrès des temps modernes permettent aujourd’hui une plus grande précocité. On se souvient de la prestation présidentielle en Martinique et de l’épisode dit des « doigts d’honneur » (le petit dessalé aux Antilles !). On n’oublie pas la fameuse réception à l’Elysée et son côté "sportif" et graveleux. L’effervescence due à la proximité des élections tourne à l’agitation brouillonne. La Pulvar se croit irrésistible alors qu’elle n’est qu’irrécupérable. Darmanin fait dans l’irresponsable. Le pied nickelé de la place Vendôme joue bien sûr les inoxydables fils de femme de ménage, tandis que Manu frôle l’insanité dans l’insignifiance. Pour les Français, son autorité est à peu près aussi évidente qu’une cuillerée de gelée de pommes. Il ne descend plus, il s’effondre. Merci à Philippe Bilger d’avoir souligné notre ringardise face au choix « artistique » de Youssoupha qui est à la musique ce qu’un manche de pioche est à une aiguille à broder. On nous affirmera qu’ils sont français. Peut-être, à dose homéopathique (dose à 30 CH, avec soixante zéros après la virgule ! Ce n’est plus une identité, mais une évaporation d’enjolivure !).

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