vendredi 24 décembre 2021

Mélanine, etc. La couleur des yeux, des cheveux, de la peau, dépend de la concentration de mélanine qui s'y trouve. De là toute une gamme d'appparences. Nul bébé ne choisit cette concentration de mélanine plus ou moins grande. Quand l'homme est apparu, il y a fort longtemps, sur Terre- on assure que c'était en Afrique de l'Est-il est hautement improbable qu'il fût blond aux yeux bleus, mais sa peau était suffisamment riche en mélanine pour se protéger du soleil. Depuis lors, les immenses déplacements de l'espèce humaine (unique) ont eu des effets sur la concentration de mélanine des uns et des autres. Ceux qui pendant des millénaires se sont trouvés en Scandinavie par exemple ont eu moins besoin de mélanine pour se protéger du soleil. D'où la pâleur de la plupart des Suédois actuels. Doit-on être fier d'une petite ou d'une grand quantité de mélanine ? On ne voit pas pourquoi. Y a-t-il l'ombre d'un rapport entre la mélanine et les croyances religieuses ? Zéro ! Les croyances religieuses, pour ne prendre que les trois religions monothéistes les plus connues, sonr relativement récentes dans l'histoire de l'humanité. Il y a quatre mille ans, la religion juive n'existait pas. Il y a vingt et un siècles la religion chrétienne n'existait pas. Et au cinquièmre siècle de notre ère, la religion musulmane n'existait pas. Le racisme a-t-il un lien avec la mélanine ? Oui. Car celui qui mettrait la mélanine à sa place, qui n'a pas le moindre intérêt , pas la moinde valeur, serait, s'il était logique, bien infichu d'être raciste. Où se développent les croyances religieuses ? Dans le cerveau de chaque être humain, donc bien loin de la peau (et de sa concentration de mélanine). Dans le cerveau, tout est possible : des milliards de pensées, des centaines de croyances religieuses. A chacun de choisir. On peut même changer ses pensées, changer ses croyances religieuses, si l'on veut. Vu les milliards d'hommes vivant sur Terre, est-on forcé de partager les pensées des autres, les croyances religieuses des autres ? On ne voit pas au nom de quoi .Parfois, on partage, le plus souvent on ne partage pas. Partage ou non-partage, peuvent se dire amour ou absence d'amour. Absence d'amour peut-il aller jusqu'à la haine ? On peut l'imaginer. Dans le langage courant, le mot « phobie » tend à remplacer le mot « haine », bien à tort, puisqu'une phobie est en psychologie une peur irraisonnée. A -t-on raison d'employer le mot « phobie » avec un nom de religion de religion ? Non, mille fois non. Surtout pour qualifier le pensée de celui qui ne partage pas une croyance religieuse, quelle qu'elle soit. Aucune croyance religieuse n'est obligatoire, que je sache. Est-ce du racisme que de déclarer ne pas partager une croyance religieuse ? Absolument pas. On mélange tout. Et il ne faut jamais tout mélanger.

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