dimanche 12 décembre 2021

Présidentielle Quand la simple éventualité d'une candidature Zemmour à la présidentielle est apparue, je m'en suis réjouis, non pas parce que je souhaitais qu'il devienne président, mais parce que je me disais que s'il prenait deux, trois, quatre, cinq points à Mme Le Pen, cette dernière n'irait peut-être pas jusqu'au second tour, et ne deviendrait pas chef de l'Etat. La situation politique a changé : Zemmour est bien candidat , il n'est plus à deux trois, quatre points dans les sondages, mais à un score à deux chiffres.Nul ne sait s'il fera douze, treize, quatorze, ou plus au premier tour. Une des questions capitales qui se pose à lui est : Aura-t-il 500 parrainages ? Rien n'est moins sûr. Pour une foule de raisons que l'on devine. Or, s'il n'obtient pas ces parrainages il sera éliminé de la compétion électorale. Conséquence immédiate : une grande partie de ses électeurs tomberont dans l'escarcelle de Mme Le Pen, leurs thèmes principaux étant voisins. Et, on le devine, le score de Mme Le Pen grandira au point de la conduire au second tour. Si dans quelques mois, des informations sérieuses montrent que Zemmour ne parvient pas à 500 parrainages, la direction de LR a tout intérêt à les lui fournir. La présence effective de Mme Le Pen ET de M. Zemmour au premier tour (les deux s'annulant et s'affaiblissant) est la condition sine qua non pour que Valérie Pécresse aille au second tour. Il n'est pas nécessaire que la direction LR lise ces lignes. Elle a, je n'en doute pas, déjà fait les mêmes calculs que moi.

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