mercredi 1 décembre 2021

Présidentielle En vue de la présidentielle, le mardi 30 novembre a été une riche journée. La presse nous avait annoncé la veille les divers moments de ce mardi. Zemmour annoncerait sa candidature verd midi «  sur les réseaux sociaux ». En fin d'après-midi, Joséphine Baker entrerait au Panthéon, avec probablement (ce n' était pas dit) un discours présidentiel. Zemmour serait invité au JT du soit sur TF1. Enfin, vers 21h, sur France 2 cinq candidats à la candidature LR échangerait pendant deux heures, la veille même du vote des adhérents de LR pour choisir leur candidat à présidentielle. Gros menu ! Reprenons , dans l'ordre. Zemmour candidat. Une étrangeté tout d'abord. Toutes les radios et toutes les télés ont répété en choeur «  sur les réseaux sociaux ». J'ai dû faire des recherches pour apprendre que l'annonce de candidaturre se ferait YouTube. Pourquoi personne n'a dit «  sur YouTube » et non « sur les réseaux sociaux » ? A mon avis, ce n'était pas pour multiplier le nombre des auditeurs. J'ai écouté la vidéo de candidature de Zemmour, que je connais depuis vingt ans. Je précise que je ne voterai pour lui ni au premier tour, ni au second s'il va jusque là. Au Parlement, M. Darmenin a déclaré que cette vidéo était « absolument ignoble ». Que l'on soit pour ou contre Zemmour (pour lequel, je le redis , je ne voterai pas) j'invite chacun à l'écouter : ce n'est pas long ; dix minutes. C'est une déclaration des plus originales . Le candidat lit un texte en levant à peine les yeux, sur fond de bibliothèque sombre de livres reliés en cuir, devant un très gros micro, façon de Gaulle lors de l'appel du 18 juin. Le fond du discours reprend le grand thème zemmourien , connu de tout le monde : l'effondrement de la France depuis des années, le « grand remplacement », une France qu'on ne reconnaît plus. Les images qui défilent, sur un fond musical Beethoven, veulent nous donner une impression d'une France « Orange mécanique ». Tous les commentaires qui ont suivi, sur toutes radios et toutes les télés (sauf CNews, j'imagine, il s'agit de la chaîne où il s'exprimait tous les jours) ont dénigré à qui mieux mieux la déclaration de candidature de Zemmour. Macron. Toute la fin de l'après-mid, sur diversees chaînes d'info, entrée au Panthéon de Joséphine Baker, dont je pense grand bien comme tout le monde. Très longue préparation des esprits pendant plusieurs heures. Décor, inivités célèbres en gros plans (des politiques, des acteurs...), des documents d'archives, des chansons et des danses de Joséphine..). L'entrée du cénotaphe (la famille a demandé que sa dépouille mortelle reste à Monaco). Le point d'orgue voulu par les organisateurs était le discours présidentiel. Je ne voudrais pas être malicieux, mais il serait instructif, selon moi, de compter le nombre des discours présidentiels depuis cinq ans. A mon humble avis, ils sont légion. Me pardonnera-t-on d'observer que ce discours, où toute la France était invitée à admirer les talents oratoires présidentiels, a eu lieu quelques mois avant la grande élection que l'on sait. ReZemmour. On nous avait dit qu'il serait invité sur TF1 au JT du soir. Il a fallu attendre plusieurs informations. Puis ce fut l'invité, dont les partisans espéraient beaucoup. Les adversaires de Zemmour ont trouvé le déroulement de ce dialogue normal. Tous ses partisans ont trouvé les questions « à côté », et contraires aux usages médiatiques. Le dialogue a été très court. En sortant, Zemmour aurait, nous dit-on, traité Gilles Bouleau de « connard ». La riche journée présidentielle se terminait par le match politique sur France 2 : les cinq candidats LR, la veille du vote interne pour les adhérents LR. J'ai écouté. Les deux animteurs étaient Léa Salamé et Laurent Guimier. Bien malin qui pourrait dire comment vont voter les militants encartés. Il y a bien des sondages, mais on a sondé non les militants encartés (impossible!), mais les sympathisants «  de droite ». Rien à voir ! Le résultat de l'élection peut réserver des surprises. Il faut d'ailleurs savoir (tout le monde ne le sait pas) qu'il s'agit d'une élection à deux tours. On a d'emblée écarté l'hypothèse qu'un des candidats aurait 50 % des voix au premier tour. Là-dessus les observateurs (attentifs et zélés) ont pu aller faire dodo.

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