LE GRAND DEBAT CHEZ MOI
Je suis né dans une petite ville de
droite, qui est devenue communiste quand j'ai eu trente ans. Au
début, je n'avais pas bien compris pourquoi. Maintenant, je sais
très bien pourquoi. Cela ne m'a pas contaminé. Après une carrière
en Afrique noire (de l'Ouest, centrale et orientale), puis dans un
DOM, je suis venu revivre dans ma ville natale...malgré sa mairie
communiste , station balnéaire,port de pêche et de commerce ,
et qui, pour moi a des charmes que d'autres gens d'ailleurs auraient
du mal à comprendre.D'ailleurs, je ne voyage pas depuis huit ans ,
preuve que je m'y plais et ne souffre pas d'y vivre.
Je n'ai pas eu la curiosité d'aller
assister à l'un des débats organisés par la municipalité
communiste,
Je n'irai pas, sûr du pire.
En revanche, ayant dû aller à la
mairie pour demander un renseignement sur un sujet qui n'a rien à
voir, je suis tombé au comptoir de l'accueil, sur le registre où l'on peut donner son avis dans le cadre du grand débat. La
mairie n'a pas mis « Grand débat » sur la couverture du
registre, mais
« Cahiers de la colère » .
Ne serait-ce pas un peu orienté ? J'incline à le croire.
Votre mairie communiste est en contradiction avec la dialectique du nouveau secrétaire général du parti, Fabien roussel, député du Nord et vrai chti qui, après s'être fait élire en ayant écrit "Pour un manifeste du parti communiste du XXIème siècle" sous la houlette d'André Chassaigne, en appelle à ce que, pour le Grand Débat, on ne rédige pas de cahiers de doléances, mais des cahiers d'espérance...
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