Sur les anti-sionistes
Je commente un texte de Philippe Bilger, publié sur son blog, de cette façon :
Vos réflexions sur ce qu'a subi Alain
Finkielkraut sont fort bonnes.
Un de vos alinéas est le suivant :
« Rien
ne serait plus accablant pour la démocratie - réflexe bête - que
de constituer l'antisionisme comme un délit alors qu'il n'est pas
TOUJOURS un antisémitisme. Le président de l'Assemblée nationale
est "réservé" : il a bien raison. »
Laissez-moi
vous signaler cette remarque de Francis Kalifat, président du Crif,
publiée dans un quotidien : « Le sale juif d'hier est
devenu le sale sioniste d'aujourd'hui ». Chacun a pu noter en
effet que le mot « juif » peut difficilement être
utilisé même par beaucoup d' antisémites eux-mêmes, qui le
remplacent par « sioniste ». Ils croient ce faisant se blanchir et
se justifier. A l'époque du nazisme, « juif » suffisait,
de nos jours « sioniste » censé dire du mal de l'Etat
hébreu est tout simplement un mot considéré comme péjoratif. Pas
par moi. Quand on est vraiment hostile à l'antisémitisme (c'est mon
cas), on est aussi hostile aux ennemis d'Israël. Les habitants de ce
petit Etat sont peu nombreux et ceux qui voudraient le rayer de la
carte sont plus d'un milliard.
Il
ne faut pas se borner à défendre les Juifs insultés en France, il
faut aussi défendre l'Etat hébreu.Très fortement et très
clairement. Si l'on me taxe de sionisme, eh bien soit ! Les
antisionistes sont les ennemis d'Israël, tout simplement. Je crois
me souvenir que Dieudonné avait baptisé sa liste électorale de la
sorte ! On sait très bien pourquoi.
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