dimanche 24 février 2019

Le 24 février 2019

DUPONT-MORETTI (suite)

Une commentatrice ayant critiqué , sur le blog de Philippe Bilger, mon intervention toute récente, je lui réponds ceci :


Chère Lucile,

Plusieurs dames ici nous honorent de leur présence et nous réjouissent par la grande qualité de leurs commentaires. Vous êtes de ce nombre et j'ai pour vous beaucoup d'estime.
J'ai beaucoup d'estime aussi pour plusieurs commentateurs.
Parmi tous les gens que j'estime certains ont un vrai patronyme, certains écrivent sous un nom supposé ou sous plusieurs noms supposés. Charbonnier est maître chez soi et chacun voit midi à sa porte.
Présent ici depuis deux ans, je m'évertue à faire tout mon possible pour décoller des derniers rangs, mais en vain : je ne brille guère , étant dénué de talent , j'en suis bien conscient.
Au début je croyais que chacun ne devait jamais digresser. J'ai fini par faire comme presque tout le monde. Je confesse être parfois hors sujet. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ignorant tout, il y a deux ans, des usages des blogs numériques, j'avais été étonné de voir tant de noms supposés et j'ai plaidé plusieurs fois pour l'usage des patronymes. J'ai ensuite promis de ne plus jamais récidiver et ne plus remettre le sujet sur le tapis.
Entendant chez Ardisson Eric Dupont-Moretti dire « Sur les réseaux sociaux, il faut virer tous les anonymes », j'ai eu la joie de retrouver une de mes vieilles espérances. J'ai cité cet avocat. Usant, très coupablement, du détestable argument d'autorité. Le ténor du barreau n'a d'ailleurs pas eu le temps d'argumenter. Il aurait pu . Je devine tout ce qu'il aurait pu dire. Je pense comme lui.
Cela me vaut deux réponses plutôt critiques, dont la vôtre.
Au fond, personne ne change jamais. Tous vos arguments , Lucile, je les connais. Comme je connais ceux de Noblejoué sur ce sujet. Je n'ai pas changé d'avis.
Je vous redis mon argument principal : les pseudonymes, sur le Net, permettent toute les lâchetés, toutes les insultes, tous les racismes, tous les lynchages....Vous n'avez, Dieu merci, pas eu, Madame, de ces conduites.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire