Le 28 février 2019

EDITORIALISTES ?

Chacun sait depuis des décennies ce qu'était un éditorialiste : celui qui rédigeait l'éditorial. Dans la presse nationale ou dans la presse régionale. La plupart du temps il était rédigé par le rédacteur en chef. Parfois par un membre (estimé) de la rédaction délégué par le rédacteur en chef.

On peut certes élargir la définition de l'éditorialiste à la radio et à la télé . Cela me semble un peu contestable. Qui est éditorialiste sur TF1 ? Qu'on me le dise. Une émission d'Europe 1 s'appelait

(je ne sais pas si elle existe encore) « Les grandes voix » (Carreyrou, Catherine Nay,etc.). Mais peut-on parler d'éditorialistes ? Non. Ce sont des journalistes que l'on déclare « grands » et qui doivent en imposer (!) aux auditeurs, pense la direction de cette radio.

Dans diverses émission de débats (par exemple ce matin sur LCI), je suis assez irrité de voir qu'à côté de Gérard Miller ( je conviens que je ne l'aime pas), on a mis « éditorialiste ». C'est une espèce de compliment qu'on fait aux gens qu'on qualifie de la sorte. Une autre dame est gratifiée de ce compliment, Mme Pilichowski, assez médiocre et couleur muraille. Où rédige-t-elle ses éditoriaux ?

Je propose qu'on utilise le terme d'éditorialiste à bon escient et à dose homéopathique. Quand Alexis Brézet rédige l'éditorial du parler d'éditorialiste. C'est le mot qui sied.