jeudi 12 mars 2020

  • Emmanuel Faye Patrice Charoulet a pris le risque de résumer certaines thèses de mon premier livre sur Heidegger sans être lui-même spécialiste de cette pensée. Je le remercie de son courage. Il me demande de répondre aux réactions vives que son post a suscitées. J'avoue ne pas souhaiter me lancer dans une énième controverse. Tout de même, ce qui apparaît dans les différents messages ici postés, c'est que la plupart des auteurs de ces messages n'ont pas lu ce premier livre, ni le second, un collectif – Heidegger, le sol, la communauté, la race (Beauchesne, 2014) –, ni le troisième, dont toute la deuxième partie porte sur une relecture de Heidegger après la publications de ses premiers "Cahiers noirs" – Arendt et Heidegger (Albin Michel, 2016), ni évidemment le dernier ouvrage collectif paru en langue anglaise, "Confronting Heidegger", où je débats posément, textes en mains, avec différents heideggériens américains et allemands (Fried, Thomä, etc.). Donc je suggère à ceux qui préjugent que mes recherches seraient délirantes de lire un peu, non seulement pour connaître quelque peu le détail de mes analyses critiques (par exemple, pour mentionner mes études récentes, sur catégories et existentiaux, métaphysique et méta-politique, passage de la question Was? à la question identitaire Wer?, critique du "droit essentiel" du peuple ou Wesensrecht völkisch, etc.), mais aussi et surtout pour avoir accès dans ces ouvrages à toute une série de séminaires et de cours, parus en allemand, traduits en anglais, italien, etc mais pas en français où les ayants droits heideggériens bloquent tout. La règle de base, ne critiquer que ce que l'on a lu sérieusement. Ce que j'ai fait avec Heidegger comme avec Voegelin ou Arendt. Bien cordialement, Emmanuel Faye

  • Réponse d'Emmanuel Faye, professeur de philosophie à l'Université de Rouen, faite sur ma page Facebook;

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