mardi 3 mars 2020


VIRGINIE DESPENTES

Dans plusieurs débats TV-radio, j'entends parler d'une tribune violente publiée dans un journal au sujet de la cérémonie des Césars par une certaine Virginie Depentes, qui , me dit-on, aurait écrit des livres. Comme je n'ai jamais lu une ligne de cette dame, je me renseigne et veux lire ces lignes violentes, étant d'un naturel curieux. J'ai retenu le nom du journal : c'est « Libération ». Je ne lis jamais ce journal, mais ma mairie communiste me le fournit gratuitement dans ma bibliothèque muncipale sur un présentoir, à côté de « L'Humanité ». J'ouvre et je lis. Deux pleines plages. Je lis toujours les écrivains la plume à la main, pour noter les « bonheurs d'expression ». La pêche est abondante, quand je lis La Fontaine, Stendhal, Flaubert et quelques autres . Cette fois, je n'ai rien pu noter. Rien. Mon verdict est que cette dame n'est pas écrivain. J'ai bien lu qu'elle pense grand mal des riches, des puissants, des dominants, et qu'elle a même réussi à parler du 49-3 -il fallait le faire ! - mais enfin ces sont deux pages particulièrement médiocres , allez osons-le mot, deux pages nullissimes .
Rentré chez moi, je veux en avoir le cœur net : je lis ce que Wikipédia m'en dit. Internée en psychiatrie à quinze ans, alcoolique, prostituée, critique de films pornographiques, écrivant sous coke, auteur d'un livre titré « Baise-moi ! »...Bon, j'abrège.
Je ne lirai pas un livre de cette dame et quand on me parlera d'une tribune d'elle dans « Libé
ration », je ne la lirai pas la prochaine. Je retourne à mes (vrais) écrivains.

P.-S . La palmarès des « Césars » est fixé « à bulletin secret » par des milliers des gens
de la profession. Et Foresti savait, avant le début de la cérémonie, la liste des lauréats, dont le cinéaste objet de la polémique. Feindre être écoeurée,en fin de soirée, est...du cinéma.

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