VIRGINIE DESPENTES
Dans plusieurs débats TV-radio,
j'entends parler d'une tribune violente publiée dans un journal au
sujet de la cérémonie des Césars par une certaine Virginie
Depentes, qui , me dit-on, aurait écrit des livres. Comme je n'ai
jamais lu une ligne de cette dame, je me renseigne et veux lire ces
lignes violentes, étant d'un naturel curieux. J'ai retenu le nom du
journal : c'est « Libération ». Je ne lis jamais ce
journal, mais ma mairie communiste me le fournit gratuitement dans ma
bibliothèque muncipale sur un présentoir, à côté de
« L'Humanité ». J'ouvre et je lis. Deux pleines plages.
Je lis toujours les écrivains la plume à la main, pour noter les
« bonheurs d'expression ». La pêche est abondante, quand
je lis La Fontaine, Stendhal, Flaubert et quelques autres . Cette
fois, je n'ai rien pu noter. Rien. Mon verdict est que cette dame
n'est pas écrivain. J'ai bien lu qu'elle pense grand mal des riches,
des puissants, des dominants, et qu'elle a même réussi à parler du
49-3 -il fallait le faire ! - mais enfin ces sont deux pages
particulièrement médiocres , allez osons-le mot, deux pages
nullissimes .
Rentré chez moi, je veux en avoir le
cœur net : je lis ce que Wikipédia m'en dit. Internée en
psychiatrie à quinze ans, alcoolique, prostituée, critique de films
pornographiques, écrivant sous coke, auteur d'un livre titré
« Baise-moi ! »...Bon, j'abrège.
Je ne lirai pas un livre de cette dame
et quand on me parlera d'une tribune d'elle dans « Libé
ration », je ne la lirai pas la
prochaine. Je retourne à mes (vrais) écrivains.
P.-S . La palmarès des « Césars »
est fixé « à bulletin secret » par des milliers des
gens
de la profession. Et Foresti savait,
avant le début de la cérémonie, la liste des lauréats, dont le
cinéaste objet de la polémique. Feindre être écoeurée,en fin de
soirée, est...du cinéma.
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