mercredi 31 août 2022

ONGLES Au nom de tous les hommes, j'informe les femmes qui l'ignoreraient que leurs ongles bordeaux, violets ou noirs ne riment à rien.

mardi 30 août 2022

Mots En m'écrivant ou me parlant, on me ravirait en usant, parfois, quand c'est possible, de l'un des mots suivants : fantasque-tarabuster-camarilla- gourmander-rebuffade-alacrité-argutie-heur-parfaire-inimitié-sieur- porte-coton-déplaisir-agitateur-acerbe-démiurge-ambiant-méritoire-laudatif-épithalame-ex-libris- ambages-brocard-dystopie-berlue-piédestal-se piquer de-dissolu-moult-inconsidéré-rebutant- atterrant-péroraison-à loisir-exciper de-calembredaine-avanie-sibyllin-fourvoiement-coryphée- afféterie-se toquer de-bluettte-tancer-fier-à-bras-débagouler-biscornu-liesse-altier-homme lige- plantureux-les démêlés-la statuaire-fulminant-paralogisme-avilir-fouler aux pieds-gazetier- souffreteux-aplanir-en rabattre-bacchanale-apostasie-narquois-spécieux-égayer-filandreux- avec aplomb-innocuité-en veine de-sans contredit-ampoulé-histrion-pétri de-malavisé-le rebut de-un manant-révérer-inconsistant-emplette-haut-le-corps-olibrius-renégat-jovial-un chromo-prélat-un différend-incivil-lénitif-s'opiniâtrer-infondé-évanescent-dépenaillé-implacable-un cerbère-urbanité- esquif-péronelle-vaticiner-libations-calamistré-le stupre-espiègle-très coté-baisser pavillon-faire l'entendu-plaidoyer pro domo sua-langage dru-ingénieux-faire fond sur-une diction hachée, confuse et bredouillante -circonspect-faire cas de-liminaire-infléchir-intangible-assentiment-acrimonie-éthéré-aménité-grandiloquent-revigoré-défiance-une virago-dissonance-affabilité-artificieux-implicite-incongru-préambule-préjudiciable- clausule-trublion-aduler- à proscrire- obtempérer-fructueux-brio-décrier-de pacotille-allègre-féru de-tonitruant-monocorde-mystification-obnubilé-noircir qqn à plaisir-vindicte-ambigu-interférer-faire la part belle à-estomper (fig)-repoussant-démesuré-aphorisme-faire flèche de tout bois-accru-ratiociner-fallacieux- tronqué-hypertophier-peccadille-sottement-égrener (fig) –s'engouer de- lapidaire-se tenir à carreau-semé d'embûches- vider son carquois-en butte à- à point nommé-l'oreille basse-tomber des nues-La mesure est comble- n'en pouvoir mais-faire litière de-un homme à bonnes fortunes-sous la férule de-renvoyer dos à dos-faire chorus-donner le change-avoir le pas sur-un songe-creux-un parangon de vertu-conter par le menu-Gros-Jean comme devant-un ilote ivre-traiter de haut-l'habit vert-l'esprit de l'escalier- frais émoulu de-avoir bon dos-Ce qu'à Dieu ne plaise!-jeter son dévolu sur-un coq de village-un laissé pour compte-battre en brèche-mettre sous le boisseau-la portion congrue-sentir le soufre- prendre ombrage de-un baiser Lamourette-battre froid à-un écorché vif-au débotté-Par acquit de conscience-faire un pas de clerc-mener une vie de bâton de chaise-aller sur les brisées de- Vous me la baillez belle!-de bon aloi-préséance-victoire à la Pyrrhus-battre sa coulpe-Ils ont partie liée-un merle blanc-être du côté du manche-donner le la-montrer les dents-en fait ses choux gras-opiner du bonnet-le ban et l'arrière-ban-porte au pinacle-la pierre de touche de-faire mouche-hurler avec les loups-faire des ronds de jambe-blanchi sour le harnais-grégarisme-faire front-sous les fourches caudines de-faire piètre figure-écrivain sulfureux-donner de l'encensoir à -l'arbitre des élégances- être bien en cour-faire chou blanc-tomber de Charybde en Scylla-un grouillot-danse du scalp (fig)- jouer serré-en faire des gorges chaudes-jouer au plus fin-en filigrane (fig)-au grand dam de-à tous crins-pousser des cris d'orfraie plumée vive-Je me perds en conjectures-gens collet monté-Il ne se pousse pas du col-sans bourse délier- aboir barre(s) sur qqn- galimatias-Il montre le bout de l'oreille-porter aux nues-Ce n'est plus de mise-Il s'est mis en frais d'éloquence-cousu de fil blanc- plier l'échine-trouver son chemin de Damas-une cervelle de colibri-enfoncer des portes ouvertes- mots à l'emporte-pièce-le dessus du panier (fig)-un cœur d'or-parler à mots couverts-circulent sous le manteau-Traiter qqn par-dessous la jambe-sonner l'hallali(en dehors du domaine de la chasse)- relever le gant-tout feu tout flamme-Ce fut son chant du cygne-du latin de cuisine-les vocables du cru- C'est la croix et la bannière-jeter les hauts cris-tirer la couverture à soi-avaler plus d'une couleuvre-le pavé de l'ours-vitupérer-La remarque tombe à plat-l'élève (ou le hisse) sur le pavois- avec parcimonie-séparer l'ivraie du bon grain-L'arbre cache la forêt-ladrerie-sans coup férir-se noyer dans un verre d'eau-un peu témérairement-Rayez cela de vos papiers-très irritable-s'exprimer avec mesure-plus mort que vif-Il a la haute main sur-faire le faraud-une vérité de La Palice-laisser qqn cuire dans son jus-joueur impénitent-se faire jour-écrit d'un jet-un Jean-foutre-courir le guilledou-de guingois- Son étoile pâlit.
Néologismes Dans une longue liste de néologismes, je relève notamment : Aimeuse (Colette) : Amoureuse Allélouyer (Julien Green) : Entonner des alléluias Cambronnade (Apollinaire) : Fait de dire « M... ! » Chauvisant (Aragon) : Devenant un peu chauve Députodrome (Queneau) : Assemblée nationale S'ensuisser (Yourcenar) : Se laisser gagner par la sérénité helvétique Eviré (Dominique Fernandez) : Eunuque Immondain (Joseph Delteil) : Mondain immonde Joconder (Henri Troyat) : Sourire avec un air de Joconde Nostalgérie (Montherlant) : Nostalgie des anciens Français d'Algérie Touchatouisme (Cocteau) : Fait d'être un touche-à-tout

lundi 29 août 2022

Quelques mois avant de mourir, ma chère femme m'avait dit : « Je ne veux pas mourir. »

dimanche 28 août 2022

Liberté de prescription Pour toutes les maladies à venir, j'estime que les médecins généralistes devraient avoir une entière liberté de prescritpion. Leurs études sont assez longues pour savoir ,en conscience, les médicaments qui s'imposent. Aucun président de gauche, du centre ou de droite, aucun Premier ministre de gauche , du centre ou de droite, aucun ministre de la Santé de gauche, du centre ou de droite, ne devraient avoir l'idée saugrenue d'interdire de façon nationale aux médecins de prescrire ceci ou cela.
A partir du lundi 29 août Géraldine Muhlmann animera l'émission philosophique chaque matin sur France Culture. Lauréate du concours général en philosophie (1989) , ancienne élève de l'École normale supérieure. Agrégée de philosophie (1994) et de science politique (2003), docteur en science politique (2001) diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1995). C'est une bonne nouvelle.

samedi 27 août 2022

Conseil Juste avant d'enseigner, j'écrivis une lettre à Pierre Clarac, président d'un jury, et annotateur des « Oeuvres diverses » de La Fontaine, en Pléiade, pour lui demander conseil. Réponse de Pierre Clarac : « On n'enseigne pas ce que l'on sait, on enseigne ce que l'on est. »

vendredi 26 août 2022

Arendt et Heidegger, la destruction dans la pensée, Emmanuel Faye, Albin Michel, 2020 (2016) Depuis une quinzaine d’années, les parutions de nombreux écrits de Heidegger ont révélé la radicalité de son national-socialisme et de son antisémitisme. Ses défenseurs se sont alors raccrochés à l’intensité de sa réception, pour tenter de sauver son statut de grand penseur. Parmi ceux-ci, Hannah Arendt est sans conteste celle qui aura le plus contribué, après 1945, à la diffusion planétaire de sa pensée. À la lire, on se heurte cependant à une question qui sera l’une des interrogations directrices du livre : comment un même auteur a-t-il pu concilier la défense hyperbolique de Heidegger et la description critique du totalitarisme national-socialiste, en particulier dans son rapport sur le procès Eichmann ? Arendt semble en effet se contredire : d’un côté, ses études de la dynamique destructrice des mouvements hitlérien et stalinien au xxe siècle, qualifiés par elle de totalitaires ; de l’autre, son apologie de Heidegger en 1969 pour ses quatre-vingts ans. Pour Emmanuel Faye, cette contradiction n’est qu’apparente, et l’interprétation par Arendt du national-socialisme et le fait d’exonérer Heidegger de toute responsabilité sont intimement liés.
Télévision Mon frère cadet et mes deux fils refusent d'avoir un téléviseur chez eux. Je les ai interrrogés. Chacun m'a donné ses raisons. Des mots reviennent : « conditionnement », « manipulation », « propagande » , « bourrage de crâne »...Ils habitent très loin les uns des autres et ne se rencontrent pas et ne se sont pas concertés pour me répondre. L'un habite au Havre, l'autre à Paris, le troisième à La Réunion. Leurs opinions politiques sont différentes. Je reste ébahi. J'ouvre ma revue télé chaque jour : je regarde le programme de chaque chaîne et j'ouvre ma télé (ou non) à certaines heures quand une émission me paraît intéressante : cela peut être sur Arte, LCP … Je n'ai l'impression ni d'être manipulé, ni conditionné, ni endoctriné, ni asservi..Il y a un bon usage de la télévision. Surtout, quand on n'est pas complotiste. Ce n'est ni la peste ni le choléra, d'après moi. Cela ne m'empêche pas de lire : je ne m'en prive pas.
EMPLOI DE FACEBOOK On peut se servir de Facebook de différentes façons. A mon humble avis, la plus désolante façon consiste à offrir, que l'on soit à la mer, en montagne , à table, sa tronche, de face et en gros plan, à l'univers émerveillé. Regardez comme ma tête est admirable !Il y a des « amis » trop complaisants pour y aller d'un compliment. Ils ont bien tort.
« Discours de déception... » Depuis sa création, il y a eu des centaines de discours de réception à l'Académie française. On peut les lire sans les acheter. Ils sont de valeur inégale. L'écrivain français du XXe siècle Paul Guth, refusé deux fois, eut l'idée d'écrire, non pas un discours de réception..., mais un « Discours de déception à l'Académie française ». C'est assez amusant à lire. Si vous avez six euros à perdre, vous pouvez acquérir cela, d'occasion, (port gratuit) à la FNAC sur votre ordinateur. Il y a de plus mauvaises dépenses.

jeudi 25 août 2022

Prison japonaise (suite) Si vous n'avez pas regardé le documentaire très instructif sur la prison que j'ai mis sur ma page Facebook , n'hésitez pas à le regarder, au lieu de gémir sur un événement minuscule survenu dans une prison française et dont les médias viennent de vous saouler du matin au soir. Dans une prison japonaise où il y a zéro viol, zéro agression, zéro drogue, zéro évasion, zéro arme à feu chez les gardiens, il y a encore quelques particularités que voici. Chaque détenu étranger est dans une cellule individuelle. L'organisation est militaire. L 'emploi du temps de tous les détenus est minuté .Tout le monde travaille, les cellules peuvent donc être fouillées pendant ce temps (raison pour laquelle la drogue , les couteaux ne sont pas dans les cellules , contrairement à ce qui se passe dans les prisons françaises ou américaines), Trois menus sont attribués par un diététicien aux détenus selon le type de travail . Qui ne veut pas de riz a du pain. La santé, physique et mentale est prise en compte . Un gardien déclare que la matraque dont il dispose ne lui a pas servi une seule fois en 18 ans . La bibliothèque est vivement recommandée (et en plusieurs langues). Les « caïds » à l'américaine ou à la française, sont inimaginables. Aucun détenu n'est victime de « trempes » des matons. Aucun gardien de prison japonais ne part au travail la boule au ventre ! On me dit que ce serait un système carcéral « inhumain ». Quand on le compare aux horreurs carcérales qui se passent dans presque tous les pays du monde...
« week-en » Je plaide souvent ici pour la langue français. Je ne vais pas à me mettre à plaider pour toutes les langues étrangères, par exemple pour l'anglais. Je tiens pourtant à signaler une chose difficilement croyable, mais vraie. Il existe, dans notre pays, un Français qui n'a jamais vu de sa vie le mot « week-end ». Témoin une pancarte de petit restaurant dieppois. Le restaurateur a écrit son menu à la craie. Il a eu à écrire « week-end », mais il l'a écrit comme il a cru l'entendre, à savoir « week-en ». Cela ne s'invente pas. J'écarte l'hypothèse de l'inadvertance. Il suffit par exemple d'ignorer ce que signifie « end » en anglais.

mardi 23 août 2022

CANULAR Avant la guerre de 14-18, l'écrivain français Roland Dorgelès, qui publiera en 1919 «Les Croix de bois», a voulu protester contre la mode cubiste en faisant exposer un tableau, peint par la queue d'un âne, et signé du « maître italien Boronali" (anagramme d'Aliboron!)
Despentes et Houellebecq Sur le blog de Philippe Bilger, une commentatrice très lettrée et que j'estime infiniment, écrit ceci : «Je classe Despentes dans les serpillières, comme Houellebecq dans les pistolets urinoirs.» Comment ne pas l'en estimer encore davantage ?

lundi 22 août 2022

Langue française Une épigramme Ce lundi matin, sur France Culture, avant midi, on fait assaut d'érudition : Platon, Pline l'Ancien... Soudain, l'on entend : « Vous avez tenu à ce qu'on lise ce long épigramme... ». Manque de chance : « épigramme » est un nom féminin. Mais le parleur de me lira pas.

dimanche 21 août 2022

Féminicide ? Je suis tout sauf misogyne. Je suis pour l'égalité hommes-femmes. Je n'ai jamais tué personne.Je ne comprends pas que l'on puisse tuer quelqu'un. L'acte de tuer quelqu'un s'appelle en français un homicide. J'insiste , cela ne veut pas dire le meurtre d'une personne de sexe masculin, cela veut dire le meurtre d'un être humain, de sexe féminin ou de sexe masculin. Pourquoi donc nous dire, je le lis dans le journal et je l'entends à la radio ce dimanche matin, qu'il y a eu en France un féminicide ? Il y a eu un meurtre ou un homicide. Il y a eu 1021 homicides en France en 2021, ce qui fait deux ou trois homicides par jour. Faut-il parler de chaque homicide ? Je pose la question. J'incite , bien entendu, chacun à renoncer à tout projet de meurtre. Il y a mieux à faire !
Facebook, amis (suite et fin) Il est aisé de décrier « les réseaux sociaux », sans autre précision. Chose importante à savoir pour Facebook : en une seconde on peut ôter qui l'on veut de ses relations (que Facebook a décidé d'appeler « amis », j'imagine « friends » pour les anglophones). J'ai viré une centaine de relations («amis ») dont la conduite me semblait inadmissible (propos racistes ou obscènes, calomnies, injures, lepenisme patent...). C'est une indéniable supériorité, par rapport aux blogs, où le simple commentateur ne peut bannir personne, rôle qui revient au modérateur...quand il y en a. J'ai dit que chez Pierre Assouline, par exemple, rien n'est jamais censuré et les pires horreurs peuvent se dire.Je réprouve cela.

samedi 20 août 2022

Vêtements Dans un livre de souvenirs, je vois que, dans les années 70, un carton d'invitation pour une réception donnée par le Premier ministre d'alors précisait : « Robe longue. Tenue sombre ». Cela se conçoit. Pour les dames, éviter la mini-jupe. Pour les hommes éviter l'orange, le rouge, le jaune ou le rose.

vendredi 19 août 2022

Sur le blog de Philippe Bilger, je réponds ainsi à une commentatrice : Dans ce nouveau texte , vous dites notamment avoir entendu la nuit d'avant ceci : « - Vas-y Patrick ! Pète-lui la gueule à cette salope ! Elle est où ? Elle est où ? Connaaaaassse ! Viens ici ! Vas-y Patrick ! Elle est derrière la bagnole ! Viens ici, ch'te dis ! Viens ici, putain que je t'écrive sur la figure un poème ! » Vous conjecturez que ces propos ont été tenus sous l'empire d'une boisson alcoolisée. Seul , triste et pitoyable buveur d'eau de ce blog, en butte à des plaisanteries périodiques d'une vingtaine de confrères, compte non tenu de tous ceux qui n'ont rien dit mais n'en pensent pas moins,je trouve bien téméraire votre supposition. Je reconnais tout à fait ce que je pourrais dire, un soir de colère, après avoir ingurgité follement mon litron d'eau de source de montagne. J'ajoute que l'humanité dont il s'agit me paraît être du meilleur monde, celui dont je raffole.

jeudi 18 août 2022

VARIA Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. (Voltaire) Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable...Déclaré coupable non par la presse, mais par la justice. Le doute doit toujours, obstinément, profiter à l'accusé. Un journaliste digne de ce nom tient la calomnie, les accusations sans preuve, l'altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles. Et ne confond pas son rôle avec celui du policier. Tout vérifier. Y compris les dépêches AFP. La croyance de tous ne vaut pas certitude. Les mutins de Panurge...(Philippe Muray) Il y quelque chose de profondément moral dans le conditionnel. Parfois, dans la presse, au lieu d'employer le conditionnel, on emploie l'indicatif pour signifier qu'il n'y a aucun doute pour les faits dont on parle. Parfois les témoins raisonnent, les gendarmes interprètent, les journalistes conceptualisent, les intellectuels élucubrent et les politiques divaguent. A la phrase bien connue de Beuve-Méry « Les faits sont sacrés, les opinions sont libres. », on substitue parfois dans la presse actuelle « L'opinion est sacrée, les faits sont libres. »

mercredi 17 août 2022

Foule sentimentale (parolier : Alain souchon) Oh la la la vie en rose Le rose qu'on nous propose D'avoir les quantités d'choses Qui donnent envie d'autres choses Aïe, on nous fait croire Que le bonheur c'est d'avoir De l'avoir plein nos armoires Dérisions de nous dérisoires car [Refrain] Foule sentimentale On a soif d'idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle Il se dégage De ces cartons d'emballage Des gens lavés, hors d'usage Et tristes et sans aucun avantage On nous inflige Des désirs qui nous affligent On nous prend - faut pas déconner - dès qu'on est né Pour des cons alors qu'on est [Refrain] Foule sentimentale Avec soif d'idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle On nous Claudia Schieffer On nous Paul-Loup Sulitzer Ah le mal qu'on peut nous faire Et qui ravagea la moukère Du ciel dévale Un désir qui nous emballe Pour demain nos enfants pâles Un mieux, un rêve, un cheval [Refrain] Foule sentimentale On a soif d'idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle Foule sentimentale (la vie en rose) On a soif d'idéal (le rose qu'on nous propose) Attirée par les étoiles, les voiles (d'avoir les quantités d'choses) Que des choses pas commerciales (qui donnent envie d'autres choses) Foule sentimentale (on nous fait croire) Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle Foule sentimentale (On nous Claudia Schieffer) On a soif d'idéal (On nous Paul-Loup Sulitzer) Attirée par les étoiles, les voiles (Ah le mal qu'on peut nous faire) Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle.

mardi 16 août 2022

Langue française A la radio, comme à la télé, je ne supporte plus « effectivement », « finalement » et « justement », qui servent de bouche-trous. Je suggère à tous les parleurs de supprimer ces trois adverbes inutiles. Certains champions parviennent à caser trente « effectivement » en un quart d'heure de parlote.
BLOGS Le nombre de blogs est infini. Chaque blog a ses règles, la plupart du temps inexprimées. Je signale que la charte du blog de l'historien François Delpla mérite un détour. Cet homme n'est pas n'importe qui. Hubert Védrine, écrit dans son « Dictionnaire amoureux de la géopolitique », Plon-Fayard, 2021, dans son article « Hitler », p. 225 : « Parmi tous les ouvrages sur Hitler, je recommande celui de François Delpla, « Hitler » (Grasset, 1999). » Cette charte, dans sa précision et ses exigences, aura de quoi étonner de nombreux blogueurs et de nombreux commentateurs de blogs.

lundi 15 août 2022

Des alias, hélas ! Sur la Toile les pseudos pullulent. C'est un immense fléau. Le faux nom permet les calomnies,les lynchages, tous les racismes, les injures les plus répugnantes... Sur de nombreux blogs, ils sont permis par les modérateurs. Sur le blog de Philippe Bilger, par exemple la moitié des commentateurs ont un pseudo, parfois même sont autorisés à changer de pseudos sans prévenir, l'autre moitié signent de leur vrai prénom et de leur vrai nom. Un blog a de quoi surprendre : le blog littéraire de Pierre Assouline pourtant censé parler de littérature, même si tous les sujets peuvent être abordés sans aucune censure. Sur des sujets littéraires, on ne comprend pas bien ce que les peuvent craindre en ne se masquant pas. Or, 99% des commentateurs ont de faux noms. Pas moi, en tout cas. Dans ce domaine, il faut louer Facebook. J'ai près de 3000 amis, et 99% ont leur vrai nom et peuvent ajouter , leur métier, leur ville, leur photo, leurs amis, leurs goûts, leurs textes...Facebook , je le dis en passantt, a bien d 'autres avantages, que vous decouvrirez en y allant.

dimanche 14 août 2022

Ayant mis ce que je pensais du livre de Tolkien, des commentateurs du blog de Philippe Bilger ont plaidé pour lui. Je leur ai répondu ceci : « Grand merci, Messieurs, de tenter de m'ouvrir l'esprit. Peine perdue, hélas! Vu mon âge, mes capacités de lecture déclinantes , mes goûts et mon immense amour pour la langue française, je continuerai à me borner à la lecture des meilleurs écrivains français du XVIIe à la fin du XXe s. J'ai avec ces gens-là l'embarras du choix. La question, chaque matin, est pour moi : Quel Pléiade ouvrir? Sur ma table de salle à manger, mon Pléiade, mon gros cahier , mon stylo , et trente dictionnaires unilingues alignés m'attendent. »
Langue française A la radio, ce dimanche, j'entends « Pour pallier au manque d'eau... ». Rappel : « Pallier » se construit avec un COD.  Ce journaliste aurait donc pu dire : « Pour pallier ce manque d'eau... ».

vendredi 12 août 2022

« Les romans qui ont changé le monde » Tel est le titre des émissions animées par Mathias Enard que diffuse France Culture, en semaine, de 11h à midi. J'ai raté les premières. Je m'étais exprimé au sujet du roman de Céline le plus connu. Je n'y reviens pas. L'émission qui a suivi était consacrée au « Seigneur des anneaux » de Tolkien. Je me suis pincé pour me demander si j'avais bien entendu. Un roman qui a changé  le monde ? De qui se moque-t-on ?J'ai écouté l'émission de bout en bout. On avait invité des connaisseurs de ce livre. J'apprends que ce type de roman serait « une fantaisie » ! Ah bon. Première nouvelle. C'est un genre littéraire, ça ? Pour donner envie, l'animateur a fait lire plusieurs extraits de ce livre. Navrant, désolant, consternant , le néant. Une des invitées , universitaire, nous a dit que le passage lu venait de la faire pleurer. Elle a larme facile.Cela donnait plutôt envie de fermer le poste. Ce matin, j'ai bien fait de rater la nouvelle émission – j'ai eu des soucis ,en revenant du supermarché, j'ai vu qu'un clou s'était mis dans un pneu de ma voiture. Revenu au logis, en remplissant mon frigo, je branche France Culture un peu avant midi pour apprendre que le roman « qui avait changé le monde » aujourd'hui était « Bonjour tristesse » , de Françoise Sagan, cette oeuvrette. Il y a aussi de spécialistes de ça ? Mathias Enard, réfléchissez, avant de choisir!France Culture oblige. Devrait obliger.

mercredi 10 août 2022

Le menteur Céline Prof de français, je n'ai jamais raffolé de Céline. Dans mon Panthéon littéraire, je préfère trente ou quarante auteurs à celui-là, dont les mérites me semblent assez minces. En ce moment, sur France culture, chaque matin , de 11h à midi, une émission se consacre à un roman important , dont on parle avec deux ou trois invités. Hier, mardi 9 août, on s'est penché sur « Voyage au bout de la nuit », de Céline. Pour chaque roman examiné, chaque jour, on ne lésine pas sur les éloges. Ce fut le cas hier pour le roman de Céline. Je remercie l'un des intervenants d'avoir apporté un bémol de taille à ce qui tourne souvent à la célébration unilatérale . Voici ledit bémol. Céline a longtemps répété plusieurs choses. « Méfiez-vous de tous les messages. » « Je ne suis pas un écrivain à idées ». « Je suis un écrivain à style. » L'ennui,- et tous ses répugnants pamphlets le prouvent surabondamment- c'est qu' il a développé des idées et qu'il a martelé des messages. On sait lesquels : racisme biologique frénétique, haine du métissage... Et je considère que Céline est avant tout un fieffé menteur. Quand on s'intéresse à la littérature française, il y a mille livres à lire, au lieu d'un livre de ce menteur, qui est essentiellement un sale type.

mardi 9 août 2022

TUER  "J'aimais profondément ma femme. Le seul moyen de garder Magali, c'était de prendre sa vie". Phrase d'un mari criminel que cite l'ancien magistrat Philippe Bilger sur son blog. Deux observations. Aucun mari n'est propriétaire de sa femme. Et aucune femme n'est propriétaire de son mari. D'autre part, je fais partie des gens à qui il a toujours été inimaginable de tuer quelqu'un, par arme blanche, par arme à feu ou par poison. Je ne vais pas m'y mettre à l'âge que j'ai. Et même de tuer un animal. Sauf une fois. Professeur dans un lycée, en Mauritanie,à Rosso, sur le fleuve Sénégal, ma femme et moi avions décidé de manger du poulet. A cet endroit, il fallait , pour ce faire, aller acheter un poulet vivant chez un éleveur de poulets. Ma femme m'a demandé de tuer le poulet et m'a donné un couteau. J'ai eu un mal fou à tuer l'animal et cet acte m'a mis dans un tel état que je me suis mis au lit une bonne heure pour me rétablir. Je n'ai jamais voulu retuer un autre poulet. Quant à tuer un être humain... ! Mille fois non ! Pour rien au monde. On me dira que des militaires de carrière ont dû parfois le faire. J'ai choisi une autre profession où je n'ai eu à tuer personne. Et je n'ai jamais tué personne. Tuer ? Non, merci.

lundi 8 août 2022

CONVERSATION Les gens qui connaissent beaucoup de gens ont forcément rencontré au moins une fois dans leur vie quelqu'un qui a tellement de plaisir à parler qu'il pourrait parler deux heures de suite, si l'on ne tentait pas de l'interrompre en disant des choses, à son tour, même si l'on sent qu'il n'a qu'une envie , c'est de reprendre la parole. Je suggère de conseiller à ces parleurs intarissables et inarrêtables d'ouvirr une pièce Marivaux par exemple. Ils verront qu'après une ou deux phrases que l 'on dit, on peut se taire pour écouter une ou deux phrases de celui à qui l'on parle. La conversation , c'est cela. Et les gens qui parlent interminablement sans vouloir écouter sont des calamités ambulantes. On appréhende de les rencontrer.
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher Être né quelque part Être né quelque part, pour celui qui est né C'est toujours un hasard (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage Ils savent où sont leur nids Qu'ils rentrent de voyage ou qu'ils restent chez eux Ils savent où sont leurs oeufs Être né quelque part Être né quelque part, c'est partir quand on veut Revenir quand on part (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) Est-ce que les gens naissent égaux en droits À l'endroit où ils naissent (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) Est-ce que les gens naissent égaux en droits À l'endroit où ils naissent Que les gens naissent pareils ou pas On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher Je suis né quelque part Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère Ou je perds la mémoire (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) (Nom'inqwando yes qxag iqwahasa) Est-ce que les gens naissent égaux en droits À l'endroit où ils naissent Que les gens naissent pareils ou pas Est-ce que les gens naissent égaux en droits À l'endroit où ils naissent Que les gens naissent pareils ou pas Source : LyricFind Parolier : Maxime Le Forestier

dimanche 7 août 2022

HUMORISTE A la radio, on me gratifie d'un sketch d'humoriste, peu connu. La chose dure cinq bonnes minutes. Je n'ai pas eu un rire et pas un sourire. On avait pourtant pris soin d'entrecouper le sketch d'une trentaine de rires manifestement préenregistrés et excessifs pour espérer une contagion du rire. Il n'y pas eu de contagion.

samedi 6 août 2022

Alain Souchon - La vie ne vaut rien (Clip officiel)

Langue française « Impavide » ne veut pas dire « impassible ».  Impavide  : Qui n'éprouve ou ne manifeste pas de peur.  Impassible  : Qui n'éprouve ou ne manifeste pas d'émotion.