SAMEDI PROCHAIN
Depuis plusieurs décennies, je
soutiens, chaque jour et pas seulement après les attentats
terroristes,
avec gratitude et indéfectiblement,
les policiers et les gendarmes français.
Les événements parisiens de ce
dernier samedi m'indignent.
Que le chef de l'Etat s'appelle de
Gaulle, Pompidou, Chirac,Sarkosy, Macron ou, demain, Wauquiez,mes
principes et mon soutien aux forces de l'ordre ne varie pas.
Depuis des jours, les services avaient
su que des milliers de bandits avaient le projet de commettre les
méfaits que l'on a vus à Paris.
Il y a environ 144 000 policiers et 98
000 gendarmes français. Moins de 10 000 personnes en jaune ou en
noir étaient à Paris.
Si 10 000 policiers et gendarmes (en
uniforme et en civil) avaient été prévus, si une volonté
politique forte existait, si des instructions appropriées avaient
été données, on aurait pu interpeller dix fois plus. Il fallait et
il faudra, samedi prochain, interpeller :
tout lanceur de pavés contre les
forces de l'ordre,
tout briseur de vitrines,
tout pillard,
tout incendiaire criminel...
Les gilets jaunes parisiens étaient
des salopards, samedi, je le redis.
Le pouvoir souffre d'un immense
amateurisme. Le ministre de l'Intérieur est nul.
Anecdote, pour finir. J'ai vu sur
samedi une chaîne d'info deux scènes simultanées : à gauche,
la toile incendiée au-dessus de la terrasse du Fouquet's, et, à
droite, le ministre de l'Intérieur, sourire aux lèvres, serrant la
main de plusieurs gradés des forces de l'ordre, dans une rue calme
de Paris.
Surréaliste !
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