lundi 29 juin 2020
dimanche 28 juin 2020
MORT DE FUMAROLI
L'écrivain Marc Fumaroli vient de mourir à Paris le 24 juin 2020 .
Tous ses livres sont à lire. J'ai particulièrement apprécié « L'Etat culturel », « L'âge de l'éloquence », « Histoire de l'éloquence »,
« Chateaubriand ».
Mon livre préféré- ceux qui me connaissent n'en seront pas surpris - est « Le Poète et le Roi , Jean de La Fontaine et son siècle ».
Ses idées ne sont guère majoritaires. Sa culture était profonde. Sa langue parfaite.
Quelle perte !
samedi 27 juin 2020
vendredi 26 juin 2020
LUCHINI A L'ACADEMIE !
Je suggère à Fabrice Luchini de candidater à l'Académie française.
La vieille dame du quai Conti a pour but d'honorer la langue française. C'est pourquoi la plupart des académiciens sont des écrivains qui ont donné des preuves de leur excellence dans notre langue. Même si, depuis sa création, des généraux, des prélats, des politiques, un parolier et dialoguiste de films (Dabadie) ont été reçus.
Luchini a montré à des foules enthousiastes, dans des salles pleines,pourquoi La Fontaine a été le sommet de notre littérature. Il a expliqué, exemples à l'appui, bonheurs d'expression après bonheurs d'expression, en quoi la langue française ne pourra jamais être dépassée après ce fabuliste. Par sont talent et son esprit, il en a fait plus pour notre que langue tous les professeurs de français de collège, de lycée et d'université réunis.
Je ne parlerai pas de ce qu'il a fait pour Valéry, Cioran ou Muray.
VGE, académicien français, pour ne citer que lui, en a-t-il fait plus pour la langue française que Luchini ? Je pose la question.
jeudi 25 juin 2020
lundi 22 juin 2020
VARIA
« Le racisme light est aussi du racisme. »( Raoul Peck, 2020)
« Pourquoi je fais des films ? Parce que c'est beaucoup plus convenable que de brûler des voitures. » (id)
« Elle me mangeait dans la main jusqu'au jour où j'ai vu qu'il me manquait un bras. » (Woody Allen)
(L'avantage d'être devenu paria) On ne vous demande plus de sauver des baleines. (id)
« La France est une puissance moyenne. » (VGE)
(S'adressant à Macron) « Merci, not' bon maître ! » (Mélenchon, 2020)
Amara est gaudere felicitate alterius. (Leibniz)
« Les lois de la nature sont amorales. »( Guyau, 1885)
« On s'textotte? » (X, 2020
« Quand je parle au boucher, j'ai pas envie que ce soit l'andouille qui me réponde. » (X)
« L'opinion est le plus degré du savoir. » (François Ribes, philosophe)
« Je t'ai attendu neuf mois, tu peux attendre cinq minutes. » (Une mère à son fils)
L'aliéné est celui qui ne s'appartient pas. (X)
C'est la foire à la saucisse ! (Philippe Moreau-Chevrolet, 2020)
L'ironie doit faire court. (Jules Renard)
Je suis un anticlérical modéré : j'adore les églises vides. (Guy Bedos)
Le bloc populaire et le bloc élitaire...( Jérôme Sainte-Marie, 2020)
Cela ne se peut. (Molière)
Le professeur Mélenchon, de la faculté de médecine de La Havane...(Claude Malhuret, 2020)
Quand le général de Gaulle a lancé son appel , le 18 juin, il avait 49 ans.
Dans le documentaire consacré au général de Gaulle , le fait le plus étonnant est la HAINE que Roosevelt a eu pour le général français du 18 juin jusqu'à la fin de la guerre.
Qui écoutait la BBC à l'époque de Pétain encourait...deux ans de prison.
L'inconnaissable.
dimanche 21 juin 2020
samedi 20 juin 2020
Sur le blog de Philippe Bilger, je commente son dernier texte de cette façon :
CRITIQUE DU RACISME ET DEFENSE DE LA POLICE FRANCAISE
Quand une infirmière, il y a peu, avait été emmenée par des policiers français, je regardais l'émission de Cnews , animée par Pascal Praud. J'avais un peu été surpris d'entendre parler, dix fois, de suite de « Farida ». Je m'étais demandé si l'on aurait entendu « Marie-Laure », « Mathilde » ou
« Sophie », si l'infirmière avait porté l'un de ces prénoms. Je pense que non.
Or, dans votre texte, Philippe, vous parlez encore de « Farida ». Plusieurs de vos commentateurs sautent sur l'occasion et jubilent en reparlant de
« Farida ». L'un va jusqu'à parler d' « atavisme ». Voilà qui met les points sur les « i » ! Traduction : Dans son berceau, cette "Arabe" a hérité d'un certain nombre de défauts.
Petit rappel : Il y a quelques années un avocat avait déclaré, à l'issue d'un procès célèbre, que vos réquisitions se comprenaient très bien, puisque , dès votre berceau, vous auriez – ce qui ne rime absolument à rien- tel défaut (supposé, qui plus est) de votre père. Vous avez eu mille fois d'en être indigné et de pas lui avoir pardonné cette ignominie.
C'était mon premier point. Voici mon second : défense de la police.
Le matin où j'écoutais Cnews s'est produit un phénomène politico-médiatique des plus intéressants. Dans un premier temps, on avait passé en boucle une scène qui avait indigné toute la France. Une infirmière (une de celles que tous les Français confinés avaient applaudi au balcon à 20 h chaque soir, pleins de reconnaissance), à terre, semblait maltraitée par des policiers (encore eux !) et nous étions, une fois de plus témoins de honteuses « violences policières ». En général, beaucoup de télés, en restent là. Peu après, coup de théâtre : nous sommes gratifiés d'une seconde vidéo, antérieure à la première. Cette fois, nous voyons la malheureuse héroïne hospitalière de la crise pandémique, lancer plusieurs pavés vers les policiers, puis leur faire un doigt d'honneur pleinde rage. Flagrant délit , quoi ! Ah bon : voilà qui change un peu la donne.
Cela me donne à penser autre chose. Quand on nous a montré, mille fois, à la télé, des « violences policières », combien de fois nous a-t-on montré les agissements des manifestants qui avaient précédé la riposte des fonctionnaires de police ? Question annexe : Combien de fois nous a-t-on montré à la télé les blessures sur le corps ou le visage des policiers, occasionnées par les violences manifestantes (sans guillemets) ?
mercredi 17 juin 2020
AUTRE DISCOURS (bien préférable à l'autre)
"Dimanche soir,ans son allocution, le chef de l’Etat s’est déclaré « fier de ce qui a été fait et de notre pays » annonçant « un nouveau chemin, des défis historiques » et la poursuite de sa propre « réinvention ».
Q’aurions-nous aimé entendre?
Dans des circonstances difficiles [la crise du covid19], imprévues et tragiques, engageant la vie de milliers de personnes, nous avons agi en fonction des circonstances. Toute forme d’autosatisfaction, face à une telle tragédie, serait dérisoire. Nous assumerons la responsabilité, toute la responsabilité de ce qui a été accompli. Et c’est l’histoire "in fine" qui nous jugera.
Au nom de la nation, je pense d’abord à tous ceux qui ont souffert, aux 30 000 personnes qui ont perdu la vie, à la détresse de leur famille dans le deuil; aux millions de compatriotes qui ont perdu leur emploi et qui sont dans le malheur du chômage; aux entrepreneurs, commerçants et restaurateurs ruinés. La nation leur exprime son infinie compassion et ne les abandonnera pas. J’en fais le serment solennel.
Depuis la sortie du confinement, des événements odieux se sont produits dans ce pays: manifestations interdites et violentes, expression de repli identitaire, insultes contre l’histoire de France, ses forces de l’ordre et contre les valeurs de la République, slogans antisémites. Le rétablissement de l’ordre républicain et les sanctions les plus sévères de ces comportements sont les priorités absolues du gouvernement. L’unité nationale, l’Etat de droit et la paix civile seront préservées. Il n’est pas de liberté sans ordre. L’ordre sera assuré pour sauvegarder la liberté.
Depuis trop longtemps, les Français sont saturés de belles paroles grandiloquentes et le pays vit dans un climat d’hystérie permanente. J’en prends ma part de responsabilité. Il se trouve aujourd’hui au bord de l’abîme menacé par une dépression économique sans précédent et par un danger de guerre civile. Toute forme d’ambition politicienne en vue des élections de 2022, d’où quelle vienne, serait criminelle. Je n’ai pas d’autre ambition pour ma part que de mettre à profit les deux années prochaines au service de la France. Les deux années qui viennent doivent être celles d’une mobilisation collective, autour de l’Etat, des entreprises et des forces vives de la société avec un seul objectif: sauver ce pays du marasme et de la désintégration." (Maxime Tandonnet)
mardi 16 juin 2020
lundi 15 juin 2020
NOS FORCES DE L'ORDRE
Personne dans ma famille n'est gendarme ou policier. Pourtant depuis quarante ou cinquante ans, je soutiens , chaque jour , et pas seulement après un attentat terroriste, nos forces de l'ordre. Les forces de l'ordre françaises. Pas leurs homologues des Etats-Unis. Ces dernières ont d'ailleurs une particularité importante : elles varient d'un Etat à l'autre, d'une ville à l'autre. Il y a mille polices nord-américaines. Je n'ai pas d'avis sur mille polices.
Si je soutiens, chaque jour et avec une belle constance , nos forces de l'ordre, ce n'est pas pour des raisons familiales, mais après y avoir mûrement réfléchi
Les prétendues "violences policières" françaises m'ont toujours laissé perplexe. Policiers et gendarmes doivent, de par la loi, utiliser la force, quand cela est nécessaire.
Je suis de temps en temps scandalisé qu'on nous montre une vidéo où un policier donne un coup de matraque à quelqu'un, sur l'air de "encore une violence policière". On devrait nous montrer à la télé tous les jours les violences commises par des criminels, des délinquants, des manifestants contre nos policiers.
Sans oublier les blessures qui leurs sont infligées.Les deux ministères concernés devraient envoyer toutes leurs vidéos à toutes les télés en les priant d'informer un peu plus sérieusement les Français.
J'ai dit pourquoi je n'utilise jamais les mots "violences policières" (françaises). En revanche,'aimerais vivement entendre à la télé comme à la radio "violences manifestantes". Pas un seul jour, un an durant, je n'ai eu la moindre indulgence pour les violences commises par les manifestants en jaune (ou en noir). Et le pouvoir actuel pourrait au moins avoir un peu de reconnaissance pour les gens qui l'ont sauvé !
Je redis que demander ses papiers à quelqu'un, même plusieurs fois par mois, n'est ni une violence policière ni du racisme. Il ne faut jamais mal nommer les choses.
Je redis au passage aussi que je suis très hostile à tous les racismes, les vrais racismes.
Vive la police française !
P.-S. Il a refusé, mais il faut lui redemander. "Monsieur Frédéric Péchenard, auriez-vous la gentillesse de bien vouloir devenir ministre de l'Intérieur, pour remplacer M. Castaner, qui a été une erreur de casting ?" Cette nomination sera bien accueillie par tous les policiers français, qui, je le certifie, ne vont pas jeter par terre leurs menottes à cette nouvelle.
LES AUTEURS DE LA REVUE D'ONFRAY
Le philosophe Michel Onfray lance une nouvelle revue « Front populaire » , qui entend donner la parole à des souvernainistes de gauche et de droite.
Quand on clique sur le titre de cette revue , on peut notamment lire la liste des auteurs de cette revue. La voici ,dans l'ordre, telle qu'elle est annoncée :
Idriss Aberkane, Guillaume Bigot, Mathieu Bock-Côté, Jean-Pierre Chevènement, Alexandre Devecchio, Gabriel Galice,
Michel Iturria, Thibault Isabel, Dominique Jamet, Georges
Kuzmanovic, Frank Lanot, Barbara Lefebre, Yves Michaud,
Jacline Mouraud, Jean-Paul Pelras, Henri Pena-Ruiz, Céline Pina,
Didier Raoult, Jacques Sapir, Philippe de Villiers, Zeina Trad,
Philippe Bilger.
vendredi 12 juin 2020
« DONNEZ-MOI DE LA MOULAGA »
Il y a un seul téléviseur chez moi. Assis sur le canapé, chaque soir, je laisse ma (chère) femme choisir son programme, après neuf heures. Quand l'émission ne me plaît pas - ce qui arrive très souvent- j'ouvre mon ordinateur et je lis des choses ou j'écoute des choses, avec mes écouteurs.
Ce soir ma (chère) femme a choisi « La chanson de l'année », sur TF1 . Je pense que je ne vais pas l'écouter. Mais enfin, j'écoute la première chanson, insignifiante . La deuxième chanson est un monument de bêtise et de vide. Le « chanteur » - si j'ose dire, répète, entouré de danseuses, pendant trois minutes ces mots : « Donnez-moi de la moulaga .» Je dis à ma femme : « Quelle honte ! C'est une des vingt meilleures chansons l'année ? Mais qui les choisit , ces chansons? Et ça veut dire quoi «moulaga »? » Ma femme l'ignore. J'ouvre mon ordi. J'apprends que ce mot , en argot américain, signifie depuis les années trente « argent ». Résumons : ce « chanteur » nullissime a répété pendant trois minutes « Donnez-moi de l'argent! » Je le redis : Quelle honte !
Je mets mes écouteurs et ne regarde plus cette émission de TF1.
Fin du partage.
jeudi 11 juin 2020
ABONNEMENT A VIE
Je viens de m'abonner à la nouvelle revue en ligne du philosophe Eric Deschavanne « Le débat utile ». Très bonne revue. En ligne, autrement dit gratuite. C'est un second attrait.
Nouvelle revue de Michel Onfray , « Front populaire ». Onfray a été invité dans vingt radios et télés pour annoncer l'événement.
La revue se vend au numéro. On peut prendre divers abonnements : un an, deux ans...La dernière option est assez cocasse : abonnement à vie (1500!)
Voilà un homme confiant. Il a déjà eu plusieurs AVC ou infarctus, je ne sais plus très bien. S'il meurt le mois prochain et que la revue s'arrête, les abonnés à vie seront-ils remboursés ?
mardi 9 juin 2020
UNE SYNTHESE MAGISTRALE
Pendant la crise sanitaire dont nous sortons, deux catégories de croyants ont ferraillé dans la presse écrite, à la télé comme à la radio : les anti-Raoult et les pro-Raoult.
Le temps de la synthèse est arrivé. Le philosophe Eric Deschavanne, à mon humble avis, nous la fournit, d'une manière très approfondie, très équilibrée et très claire. On trouvera cette remarquable synthèse (médicale, éthique, politique) dans la nouvelle revue en ligne qu'il dirige : « Le Débat utile ».
Au sommaire, on trouve aussi un intéressant entretien avec le grand penseur Marcel Gauchet.
Une revue en ligne a, qui plus est, le grand avantage de ne pas coûter un centime au lecteur. J'y suis déjà abonné !
EDITORIALISTE POLITIQUE ?
Une fois de plus, je suis agacé de lire sous le nom d'un intervenant dans un débat politique à la télé
ces mots élogieux "éditorialiste politique".
Aujourd'hui , je trouve ces mots à côté de "Patrice Duhamel".
Chacun sait très bien ce qu'est un éditorialiste. Par exemple, dans un grand quoidien national, dans un grand hebdo, le rédacteur en chef ou une grande plume du journal écrit un article-phare , l'édito. Le rédacteur d'éditos est donc un éditorialiste.
Me demandant où je pourrais trouver les éditos de cet éditorialiste, je lis l'article consacré à Patrice
Duhamel dans Wikipédia. L'article est trè fourni. Né en 1945, il a été journaliste, a exercé de grandes responsabilités (parfois directoriales) dans la presse écrite, à la radio, à la télé. Grand bien lui fasse !
Mais, à 75 ans, il éditorialise où ? Nulle part.
Comme il y a des magistrats honoraires ou des cheminots retraités, on peut très bien imaginer qu'il y ait d'anciens éditorialistes ou d'anciens cadres de la télé ou de la radio. Il n'y a pas de honte à être à la retraite.
"Editorilatse politique" n'est pas utilisé -indûment- que pour Patrice Duhamel. On en trouvera bien d'autres.
LIBERTE D'EXPRESSION
Je réfléchis, j'aime m'exprimer sur le Net et je souhaite avoir le plus grand nombre possible de lecteurs.
Je réussis à faire tout cela sur plusieurs blogs : par exemple l'excellent blog de Philippe Bilger, qui m'a publié un millier de commentaires en trois ans, le blog littéraire très fréquenté de Pierre Assouline, qui ne m'a refusé aucun commentaire et quelques autres blogs de bonne qualité.
Un blog, très fréquenté également, est celui d'Ivan Rioufol. Je ne partage pas de nombreuses idées de ce journaliste, mais je souhaitais y publier mes réflexions, puisque le nombre de ses lecteurs est important. J'étais confiant, puisque son blog s'intitule fièrement « Liberté d'expression ». Or, j'y suis tricard, pour user d'un mot d'argot, c'est-à-dire , en français courant, interdit de séjour.
On me dira : c'est normal. Si vous êtes anar, gauchiste, communiste,socialiste..., ce journaliste du "Figaro" n'a pas à publier vos commentaires. C'est son blog et c'est lui le maître des lieux.
Or, j'ai voté ,tour à tour, pour le Général, pour Pompidou, pour Chirac, pour Sarkozy, et maintenant, à toutes les élections, pour les candidats LR . Est-ce une raison pour refuser mes réflexions, qui sont toujours écrites avec soin, sans fautes d'orthographe, sans diffamations , sans injures, et toujours signées de mon prénom et de mon nom ?
Il est vrai que je ne vote pas pour Mme Le Pen et que je désapprouve tous les racismes.
L'ayant appris, est-ce pour cela que le blog « Liberté d'expression » refuse ma prose ? Et de quelle liberté d'expression s'agit-il ?
lundi 8 juin 2020
8 JUIN 2020
TEXTE DE PHILIPPE BILGER SUR SON BLOG DE CE JOUR
Je hais le militantisme.
A l'évidence il me le rend bien au quotidien.
Je hais le militantisme.
De gauche, de droite, d'extrême droite et d'extrême gauche.
Chronique, compulsif, permanent ou intermittent comme celui de certains artistes.
Je hais le militantisme qui abhorre tous les pouvoirs sauf le sien. Qui rabote et nivelle.
Je déteste cette manière d'être et de penser, cette obsession de perdre toute identité pour la fondre dans un collectif. Ces voix unanimes, ces slogans criés, cette haine solidaire, cette réduction complaisante et masochiste de l'humain à ce qu'il a de moins noble : un pluriel anonyme brisant le risque du singulier.
Je hais le militantisme qui juge sans recours et condamne avant de savoir. Dont les procès sont encore plus expéditifs que ceux des pires dictatures. Qui n'a pas besoin d'écouter l'autre, la cause adverse, puisqu'ils n'ont pas droit de cité pour lui.
Le militantisme est seul au monde. Son regard est univoque. La société lui appartient. Il expulse à tour de bras. Il y a les militants et tous les autres sont à jeter.
Le militantisme ne pense pas, il éructe. Il pose sur la vie une vision hémiplégique et s'il acceptait la complexité des êtres et des choses, il serait malheureux puisqu'il ne pourrait plus être lui dans sa plénitude, dans son simplisme total et revendiqué.
Je hais le militantisme qui est la démarche des pauvres d'esprit et des sinistrés du langage.
J5SA5GH5SJV3B32MRXLBM2QUSA
Je hais ces masses dont la seule unité résulte de l'hostilité qu'elles éprouvent et de la caricature qu'elles font de leurs adversaires. Et, de l'autre côté, le même aveuglement acharné à fuir toute tentation de dialogue, de compromis et de négociation. Il n'y a que le rapport de force, la continuation de la guerre sous le masque de la démocratie. Au détriment de la force du rapport personnel et humain.
Je hais le militantisme qui dans les structures partisanes applaudit à tout rompre la parole la plus sommaire, la bêtise la plus manichéenne et a besoin de se fabriquer des idoles qui sauront aller directement du verbe à la démagogie sans passer par le courage intellectuel.
Je hais le militantisme qui se sent mal à l'aise quand on ne lui donne pas totalement raison et a du mal à concevoir des luttes qui soient pacifiques et qui ne se dégradent pas en fureur, en destruction et en violence.
Je hais le militantisme qui, dans tous les domaines de la vie culturelle, politique, sociale, économique et judiciaire, fabrique à gros traits une apparence d'équilibre et de pluralisme mais un authentique désastre : tout ce qui est humain, sincère, ambigu, hésitant, incertain, respectueux et à l'écoute lui est étranger.
Je hais le militantisme qui choisit toujours les caisses tonitruantes, les il n'y a qu'à, les il faut qu'on plutôt que les prudences et les doutes de retenue et de qualité. Une République forte en gueule au détriment d'une République n'ayant pas besoin de hurler pour se faire entendre.
Si je hais le militantisme qui est la manière la plus perverse et la plus sotte pour dégrader des causes justes, apposer sur elles la patte univoque d'une brutalité obtuse, j'aime l'engagement. Celui-ci est solitaire et n'exige pas les coagulations délétères opérées par des rassemblements animés seulement par le désir de pourfendre, de mépriser et d'exclure.
Il y a dans l'engagement une liberté, une allure, un risque qui n'attendent pas d'être dissipés dans une multitude. On s'avance, on s'expose, visages nus, pensées ouvertes, prêts à subir les foudres de l'audace qu'on a eue.
Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable.
Va-t-on définitivement nous priver du bonheur d'être un citoyen sans conviction puisque Nietzsche l'a dit : le contraire de la vérité n'est pas le mensonge mais la conviction.
Le militantisme : des convictions massives, ossifiées, qu'on ne questionne plus.
dimanche 7 juin 2020
UN PARASITE EPANOUI
Le bac en poche, mes parents me dirent qu'ils ne pourraient pas payer mes études à la fac et qu'il me faudrait travailler pour les financer. J'obéis.
Ce que j'ai trouvé comme boulot, fut « surveillant » (pîon, quoi). Grâce à quoi j'ai pu devenir prof. Il y a sort plus triste.
J'ai « surveillé » au lycée Malherbe de Caen.
Un dimanche -midi, j'étais de permanence près d'un téléphone de l'internat. Le proviseur, faisant une ronde, vint me voir et me fit parler : mes lectures, mes études, etc. J'ai parlé très aimablement un quart d'heure.
Petite parenthèse. Je faisais des études de français. Lisant Rimbaud , j'avais appris une chose assez curieuse. Le jeune poète avait eu l'idée de mettre sur des feuilles des centaines de noms, des centaines d'adjectifs, et de tenter des alliances jamais faites entre ces noms et ces adjectifs. Si vous lisez Rimbaud , vous verrez que ces alliances jamais faites avant lui sont très nombreuses. Sans aucune ambition de rivaliser avec Rimbaud, je me dis que je pourrais moi aussi tenter de nouvelles alliances jamais faites. J'en ai trouvé un bon paquet. Et je me suis dit qu'après tout , sans écrire de poèmes, je pourrais ensuite, en parlant, utiliser ms trouvailles pour surprendre ou faire sourire. J'ai oublié, des décennies plus tard, toutes ces trouvailles et ne suis jamais devenu poète. Mais je me souviens d'un seule :
« parasite épanoui ». Et pour cause !
En parlant à mon proviseur d'alors , je lui dis, non sans bêtise, que j'étais « un parasite épanoui ». Il n'a pas sursauté , à continué à causer, puis m'a quitté.
Quelque temps après , un copain, intendant-adjoint, qui mangeait parfois le midi avec les surveillants et quelques profs, me dit : « Tu as fait parler de toi, au conseil d'administration. Le proviseur nous a dit : « Je vous signale qu'un de nos surveillants, M. Charoulet, m'a déclaré être ici « un parasite épanoui » ! Et le proviseur n'avait pas l'air content. »
Je n'en ai pas mené large. Mais je ne ne fus pas viré. Au cours de ma carrière de prof , j'ai eu le temps d'apprendre que dans l'enseignement secondaire public, si l'on ne tue personne et qu'on ne viole personne, on n'est jamais viré.
Mes deux surveillants généraux (maintenant on dit « CPE ») m'ont depuis lors quand même regardé d'un autre œil.
Ce sont les risques des trouvailles verbales (puisées chez Rimbaud), mais je crois aussi surtout, les risques de la...bêtise. Rien dans le citron !
ELOGE DE LA POLICE FRANCAISE
Bizarrement, je dirai d'abord un mot du meurtre de George Floyd qui a été tué en huit minutes ,sous nos yeux d'Internaute , par un policier américain monstrueux qui a appuyé son genou sur le cou de sa malheureuse victime jusqu'à ce que mort s'ensuive. Je souhaite que la justice américaine le condamne à la plus longue peine de prison possible. Petite précision pour qui ne le saurait pas : la victime de ce tueur, était désarmée, n'avait menacé la vie de personne et était soupçonnée d' avoir tenté d'écouler … un faux billet de vingt dollars !
Police française, maintenant. C'est le jour et la nuit. Jamais un tel acte ici n'aurait été possible. Quand un délinquant ou un criminel est interpellé, les instructions reçues sont les suivantes : le menotter, et non lui appuyer un genou huit minutes sur la gorge !
Qu'avons-nous vu tous les samedis pendant un an ? Des gens vêtus de jaune ou de noir, parfois cagoulés ou le visage dissimulé pour une raison non sanitaire, insulter, caillasser, menacer, les forces de l'ordre.
D'aucuns ont parlé de « violences policières » tous ces samedis-là. De qui se moque-t-on ?Il y a bien eu des violences commises par des milliers de manifestants. Les policiers usaient de la force légitime que leur confère la loi française. Doit-on laisser faire les incendiaires, les pillards, les casseurs, les saccageurs de l'Arc de triomphe?Ou donner aux policiers et aux gendarmes français le pouvoir de neutraliser l'engeance qui brûle, qui casse, qui caillasse, qui pille ?
On invoque le « contrôle au faciès » ? Certes, un homme blanc, en costume cravate, faisant cent mètres à pied dans le XVI e, pour aller acheter son journal et sa baguette ne risque pas d'être l'objet d'un contrôle d 'identité. Certes un jeune homme en jogging une casquette à l'envers qui semble vendre de la drogue dans une zone sensible risque davantage d'être l'objet d'un contrôle d'identité.Faut-il crier au racisme ? J'abomine tous les racismes (il y en a plus d'un et dans tous les pays), mais il ne faut user de ce mot qu'à bon escient. Il y a des insultes racistes, qu'il faut condamner, il y a des actes racistes, qu'il faut condamner, il y a des crimes racistes, qu'il faut lourdement condamner à de longues années de prison. Mais demander ses papiers à quelqu'un est-il un acte raciste ou une »violence policière » ? Soyons sérieux.
Après George Floyd, parlons (témérairement) d'Adama Traoré. Ce jeune homme , il y a quatre ans, est décédé après un arrestation. La justice a bien fait d'ordonner PLUSIEURS expertises faites par des experts judiciaires compétents et assermentés. Ces experts ont convergé pour conclure que ce jeune homme n'avait pas été tué par les gendarmes. La famille , bien après, a a rétribué un médecin, qui soutenait leur combat , pour conclure à la thèse inverse. Et on vient parler d'expertises contradictoires ! Non !En matière judiciaire, toujours, les seules expertises recevables par les tribunaux sont les expertises judiciaires, par les expertises rétribuées par les justiciables , quels qu'ils soient, Blancs ou Noirs.
L'importation de l'affaire George dans l'affaire Adama Traore ne rime à rien ! Et le méli-mélo police américaine / police française n'est pas plus acceptable.
samedi 6 juin 2020
PARTIS
L'on a plus de peine, dans les partis, à vivre avec ceux qui en sont qu''à agir contre ceux qui y sont opposés. (Retz)
*
Il faut souvent changer d opinion pour être toujours de son parti. (Retz)
*
La subdivision est ce qui perd presque tous les partis. (Retz)
*
L'on ne connaît pas ce que c'est que le parti, quand on s'imagine que le chef en est le maître. (Retz)
*
Il faut plus de qualités pour former un bon chef de parti que pour faire un bon empereur de l'univers. (Retz)
*
Ennemi-né de tout esprit de parti... (Rousseau)
*
Les partis s affaiblissent par la peur qu ils ont des gens capables. (Napoléon)
*
Je n ai jamais vu les partis morts que là où la liberté était morte. (Benjamin Constant)
J'appartiens à ce parti d'opposition qui s'appelle la vie. (Balzac)
*
Quand j'étais enfant, j'appartenais aux partis. Depuis que je suis homme, j'appartiens à la France. (Hugo)
*
On n'est jamais mieux haï que dans son propre parti. (Hugo)
*
En politique, les hommes de sentiment dégénèrent promptement en hommes d'opinions et d'hommes d'opinions en hommes de partis.(Hugo, 1848)
' *
Le silence autour des assemblées, c'est bientôt le silence dans les assemblées. (Hugo, 1848)
*
Il y a des partis partout, même à l Académie. (Hugo, 1848)
*
Chaque parti a une pente à s appeler le pays. (Hugo,1849)
*
Je n ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous. (Flaubert, 1857)
*
Je suis un homme de plein air, l'esprit de parti m'asphyxie. (Lamartine, 1860)
*
L'esprit de parti n'est que le lieu commun des sots qui se font passer un certain temps pour des hommes d esprit. (Lamartine, 1864)
*
Les partis sont des triangles d'oies. (Alain)
*
Suivez les démarches d'un partisan ; même des cris, même une bousculade heureuse lui font effet de preuves. (Alain)
*
Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. (Péguy, 1910)
*
Je garde le droit de tout juger. On n a pas à compter sur moi dans tel ou tel parti. On ne m'embrigadera jamais. (Julien Benda, 1936)
*
On n'a jamais raison contre son parti. (Léon Blum)
*
Les sans-parti eux-mêmes se comportent en militants de partis imaginaires. (Sartre, 1952)
*
Mes livres sont des livres du Parti (communiste), écrits pour lui, avec lui, dans son combat. (Aragon, 1954)
*
Je partage l' opinion de mon parti sur tous les plans. (Aragon, 1971)
*
Un imbécile est fait pour être homme de parti. (Montherlant)
*
Tout parti a ss cocus. (Dutourd)
*
(En 1945, Edouard Herriot) Je lui demandai d'aider à la reconstruction de la France ; il me déclara qu' il se consacrerait à restaurer le Parti radical. (Charles de Gaulle)
*
Le régime désastreux des partis... (Charles de Gaulle, 1962)
*
Les partis sont irrécupérables. Mais les chefs de partis ne demandent qu'à être récupérés. Il leur suffit de récupérer un portefeuille. (Charles de Gaulle, 1962)
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Remplacer les concepts du Parti par le parti du concept. (Althusser)
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Dans un parti, une seule tendance, c'est grave ; c'est du monolithisme. (Mitterrand, 1974)
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Tout parti a tendance à devenir une secte, si l on n'y prend garde. (Mitterrand, 1980)
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Le sectarisme est le bacille de Koch des partis. (Mitterrand, 1980)
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Il n'est pas sain qu'un seul parti gouverne. (Mitterrand, 1988)
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Mon courant, c'est le parti. (Lionel Jospin, 1982)
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Au RPR, il reste les toits et les murs. (Charles Pasqua, 2000)
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L'UMP a été créée pour tuer l'UDF. (Alain Marleix, 2004)
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L'UMP est le parti unique du vide total. (Philippe Séguin, 2002)
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Le premier parti des jeunes, c est l'abstention. (Pascal Perrineau)
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Il est plus facile à un parti de changer son programme que de changer ses habitudes. Car il est de la nature de la bureaucratie de persévérer dans son être. (Jacques Julliard)
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Un parti, c est une intelligence collective. (Jean Glavany, 2007)
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Un parti n est pas un régiment. (Xavier Bertrand, 2014)
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Le MoDem n'est pas un parti, c'est un fan-club. (Jean-Luc Bennahmias, 2016)
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Il ne peut pas y avoir de politique sans partis. (Chloé Morin, 2020)
vendredi 5 juin 2020
LE CERCUEIL ET LES CLOUS
Après l'article du « Lancet », qui semblait promettre au Professeur Raoult, le cercueil et les clous, ont poussé des cris de joie , en premier lieu le dénommé Olivier Véran, ministre de la Santé dans un concours de circonstances après le départ de Mme Buzyn remplaçant M. Griveaux pour cause de braguette,
Olivier Véran, ai-je dit, et « en même temps » Cohn-Bendit, Jean-Michel Aphatie, le généraliste de plateau TV Marcel Ichou, omniprésent, le néphrologue de plateau TV , omniprésent, Gilbert Deray, l'acharnée anti-Raoult Karine Lacombe, invitée vingt fois, le Pr Eric Caumes ( qui avait parlé de « théorème de Brandolini » -tordant!-, le pauvre Jérôme Salomon,l'annonceur de morts chaque soir, et plusieurs membres du comité de scientifique (base de la politique sanitaire du gouvernement).
Tous ces gens méritant le goudron et les plumes ( après les rétractations de trois auteurs de l'article sur quatre), je voudrais tout de même signaler un petit exploit. Tout ce beau monde ayant fait profil bas, le néphrologue anti-Raoult Gilbert Deray, a demandé, à s'exprimer (encore), toute honte bue,à la télé comme à la radio, en bottant en touche. Chapeau, l'artiste !
jeudi 4 juin 2020
mercredi 3 juin 2020
« LIKE »OU « + 1 » ?
Ex-prof de français, ayant passé ma vie dans les livres ,j'ai découvert Internet il y a quelques années, un blog numérique il y a trois ans, à faire un copié-collé il y a deux ans , Facebook l'année dernière. Que de découvertes ! Mieux vaut tard que jamais.
Sur ce blog numérique, j'ai appris que je pouvais commenter. J'ai commenté.
Sur Facebook, j'ai appris qu'au lieu de commenter, des lecteurs pouvaient se contenter de mettre un « Like », ce qui est une façon ,m'a-t-on dit, d'approuver sans y consacrer trop de temps. Parmi tous les gens qui m'ont gratifié d'un« Like », j'ai même eu le plaisir de noter un professeur d'Université, qui avait été reçu premier à la l'agrégation de philosophie. J'en ai été très honoré !
Ces jours-ci, sur le Net, je suis tombé par hasard sur un « Lexique geek ». J'ai noté plusieurs choses. Notamment que l'on peut employer « +1 », « signes utilisés sur Internet et dans les les textos (que je ne sais toujours pas utiliser sur mon portable) pour indiquer que l'on est du même avis ».
Je me suis donc livré à une facétie sur le bloc numérique qui a bien voulu recevoir un millier de commentaires de votre serviteur en trois ans. En guise de commentaire, j'ai employé « +1 » , comme on emploie « Like » sur Facebook, quand on approuve un texte, une vidéo, un dessin plaisant, et qu'on l'on ne dispose pas de beaucoup de temps pour écrire.
Je me suis demandé si l'excellente modératrice de ce blog me passerait cette facétie. Elle a laissé passer , avec une grande gentillesse. Je ne suis pas sûr d'avoir envie de récidiver.
Un habitué de ce blog s'en étonne en disant qu'on aura tout vu. Je confirme : Vous aurez tout vu !
mardi 2 juin 2020
lundi 1 juin 2020
Démouettage
Cherchant un autre mot dans le dernier Petit Robert, je suis surpris de trouver à côté du mot que je cherchais « dépigeonnage ». Définition : « Opération destinée à débarrasser les grandes villes des pigeons. » Exemple donné : « Le dépigeonnage de Paris ».
Chaque année, nous sommes gratifiés dans la presse de la liste des nouveaux mots du Petit Larousse ou du Petit Robert.
Je m'y prends une année à l'avance. Je suggère aux rédacteurs du Larousse et du Robert , qui sont probablement très nombreux à me lire , d'ajouter un nouveau mot, sur le modèle de « dépigeonnage » : celui de « démouettage ».
Avec la définition suivante : « Opération destinée à débarrasser une ville d'un excès de mouettes. » Le Petit Robert indiquant très souvent l'auteur de ses citations , je suggère la citation suivante : « Je souhaite le démouettage de Dieppe » (Patrice Charoulet).
P.-S . Par chance, je dispose d'un garage pour ma (petite) voiture. Tous ceux qui n'ont pas ma chance maudissent les mouettes et les goélands toute l'année : ils doivent nettoyer leurs voitures sans garage , perpétuellement, à cause de ces oiseaux.
Il n'y a pas que les voitures qui reçoivent ces déjections aviaires ; il y a parfois aussi, plus rarement, les têtes humaines. Et ce n'est pas vraiment réjouissant.
BIGARD-MACRON
Téléphoner à Bigard, décorer Houellebecq, s'entretenir avec Villiers, téléphoner 45 minutes à Zemmour, aller voir Raoult à Marseille pendant trois heures...Nous aurons d'autres surprises de ce genre dans les deux ans qui restent avant la présidentielle. Il s'agit pour le Président de séduire, de donner des signes , et, au fond, de neutraliser, ou de colmater, pour être réélu plus sûrement après une second tour où l'adversaire est déjà connue, sauf coup de théâtre , attentat ou décès.
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