samedi 20 juin 2020

Sur le blog de Philippe Bilger, je commente son dernier texte de cette façon : CRITIQUE DU RACISME ET DEFENSE DE LA POLICE FRANCAISE Quand une infirmière, il y a peu, avait été emmenée par des policiers français, je regardais l'émission de Cnews , animée par Pascal Praud. J'avais un peu été surpris d'entendre parler, dix fois, de suite de « Farida ». Je m'étais demandé si l'on aurait entendu « Marie-Laure », « Mathilde » ou « Sophie », si l'infirmière avait porté l'un de ces prénoms. Je pense que non. Or, dans votre texte, Philippe, vous parlez encore de « Farida ». Plusieurs de vos commentateurs sautent sur l'occasion et jubilent en reparlant de « Farida ». L'un va jusqu'à parler d' « atavisme ». Voilà qui met les points sur les « i » ! Traduction : Dans son berceau, cette "Arabe" a hérité d'un certain nombre de défauts. Petit rappel : Il y a quelques années un avocat avait déclaré, à l'issue d'un procès célèbre, que vos réquisitions se comprenaient très bien, puisque , dès votre berceau, vous auriez – ce qui ne rime absolument à rien- tel défaut (supposé, qui plus est) de votre père. Vous avez eu mille fois d'en être indigné et de pas lui avoir pardonné cette ignominie. C'était mon premier point. Voici mon second : défense de la police. Le matin où j'écoutais Cnews s'est produit un phénomène politico-médiatique des plus intéressants. Dans un premier temps, on avait passé en boucle une scène qui avait indigné toute la France. Une infirmière (une de celles que tous les Français confinés avaient applaudi au balcon à 20 h chaque soir, pleins de reconnaissance), à terre, semblait maltraitée par des policiers (encore eux !) et nous étions, une fois de plus témoins de honteuses « violences policières ». En général, beaucoup de télés, en restent là. Peu après, coup de théâtre : nous sommes gratifiés d'une seconde vidéo, antérieure à la première. Cette fois, nous voyons la malheureuse héroïne hospitalière de la crise pandémique, lancer plusieurs pavés vers les policiers, puis leur faire un doigt d'honneur pleinde rage. Flagrant délit , quoi ! Ah bon : voilà qui change un peu la donne. Cela me donne à penser autre chose. Quand on nous a montré, mille fois, à la télé, des « violences policières », combien de fois nous a-t-on montré les agissements des manifestants qui avaient précédé la riposte des fonctionnaires de police ? Question annexe : Combien de fois nous a-t-on montré à la télé les blessures sur le corps ou le visage des policiers, occasionnées par les violences manifestantes (sans guillemets) ?

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