jeudi 23 février 2023

Langue française Interminable préambule pour ceux de mes lecteurs qui n'ont jamais travaillé dans l'enseignement. Parmi les professeurs, il y a des niveaux différents. On peut commencer par être maître auxiliaire dans un collège technique à Trifouillis-les-oies. Si l'on est reçu à un concours appelé CAPES, on peut être professeur titulaire dans un collège ou un lycée. Même chose, quand on est reçu à un concours plus difficile que le CAPES, et qui est l'agrégation. Les inspecteurs peuvent choisir parmi ces agrégés ceux qui leur paraissent capables d'enseigner dans les classes préparatoires aux grandes écoles (sciences, lettres, HEC …). Et les universités choisissent parmi les agrégés candidats ceux qui leur paraissent pouvoir devenir assistants. Ces assistants, au fil des années, peuvent devenir maîtres assistants, maîtres de conférences, puis, couronnement d'une carrière, professeurs titulaires d'une chaire. Certains restent où ils sont en province. Certains rêvent d'aller en Sorbonne ou dans une autre université parisienne ou à l'Ecole normale supérieure. Au-dessus de tout cela, couronnement des couronnements, il y a le collège de France. C'est la suprême consécration. Fin de mon interminable préambule. Or, ce jeudi sur France culture, l'invitée est...professeur au collège de France ! Je ne la connais pas . Elle se nomme Bénédicte Savoy. Vous aurez compris qu'on s'attend au plus haut niveau imaginable, et je suis certain qu'elle a cet immense niveau dans sa matière et j'ai tous les respects pour son immense niveau et je suis comme au pied d'une montagne. Soudain, j'entends : « Senghor est plus conciliant, plus diplomatique. »Eh bien , non, Madame, immense professeur au collège de France, et qui mérite mes respects. Ici, ce n'est pas « diplomatique », mais « diplomate » qu'il fallait dire. Plusieurs de mes lecteurs professeurs ou non comprendront pourquoi.

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