mardi 31 octobre 2023
L’ambassadeur israélien à l’ONU accroche “avec fierté” une étoile jaune à sa poitrine
31 octobre 2023 Tribune Juive.
L’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a accroché l’étoile jaune sur sa poitrine lors d’une réunion du Conseil de sécurité © AFP – Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Gilad Erdan, l’ambassadeur israélien à l’ONU, a accroché une étoile jaune sur sa poitrine lundi 30 novembre, au cours d’une réunion du Conseil de sécurité. Dénonçant le “silence” des Nations Unies devant “les atrocités” du Hamas, il a assuré qu’il la porterait fièrement tant que le Conseil ne condamnerait pas “les atrocités” commises par le Hamas.
“A partir de ce jour, à chaque fois que vous me regarderez, vous vous rappellerez ce que cela signifie de rester silencieux face au mal. Certains d’entre vous n’ont rien appris ces 80 dernières années. Certains d’entre vous ont oublié pourquoi cette organisation a été créée. Nous porterons cette étoile jusqu’à ce que vous vous réveilliez et condamniez les atrocités du Hamas. Comme mes grands-parents, et les grands-parents de millions de Juifs, à partir d’aujourd’hui, mon équipe et moi porterons des étoiles jaunes” a-t-il précisé, en se levant au milieu du Conseil pour accrocher à son costume une étoile jaune.
“Never again” (plus jamais ça), ce sont les mots inscrits sur cette étoile, une référence à l’étoile jaune dont le port était imposé aux Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre Mondiale.
Le régime des ayatollahs est le régime nazi moderne, et ses escadrons de la mort comprennent le Hamas, le Jihad islamique palestinien, le Hezbollah, les Houthis, le corps des Gardiens de la révolution et d’autres djihadistes. Tout comme le régime nazi, le régime des ayatollahs sème la mort et la destruction partout où il touche.
Nous porterons cette étoile jaune comme symbole de fierté, afin de rappeler que nous avons juré de riposter pour nous défendre”.
Tribune juive
5 euros la copie.
Un agrégé de philosophie qui n'enseigne pas à Dieppe ni dans les environs mais que je connais veut bien converser avec moi dans un café.
Au cours de la conversation, qui était passionnante, après bien d'autres sujets, j'apprends une chose incroyable. Pour la première fois de sa vie, on lui a demandé s'il voulait bien faire partie du jury du CAPES de philosophie. Il aurait pu refuser ; il a accepté. Il me dit n'avoir participé qu' à la correction des copies. Combien de copies ? 90 .Je lui demande si c'était payé. Oui. Combien ? 5 euros la copie. Quand on sait le temps que demande la correction consciencieuse d'une longue copie de concours de ce niveau, cette somme est absolument ridicule et scandaleuse. C'est un salaire de femme de ménage (11euros l'heure).
Cet agrégé de philosophie, auteur de plusieurs livres de très haut niveau, me dit que, la prochaine fois, il dira : « Non ».
lundi 30 octobre 2023
jeudi 26 octobre 2023
Un partout, la balle au centre ?
Je ne m'adresse ni à l'Iran, ni à un milliard de musulmans, ni aux organisations palestiniennes françaises, ni à M. Mélenchon, ni à Mme Obono, ni au NPA, ni à Charles Enderlin … mais à un centaine de commentateurs invités, pour leur compétence supposée, sur toutes les radios et toutes les télés françaises.
Il apparaît que le 7 octobre dernier est pratiquement déjà oublié. Pour nombre de beaux esprits,
l'Etat d'Israël est fortement invité à ne pas ... « Surréagir » ! Traduisons : « Nous déplorons que des gens soient venus en Israël un certain jour massacrer 1400 personnes. Ce n'est, certes, pas bien, Veuillez agréer nos condoléances les plus sincères.
Mais nous n'approuvons pas une riposte , que nous jugeons , disproportionnée. Nous comprendrions que vous alliez tuer en Palestine 1400 personnes (en contrôlant bien que ces gens soient vraiment du Hamas) et que vous songiez ensuite à revenir chez vous."
Traduisons cette traduction, assez familièrement : « Un partout, la balle au centre. »
Voici ma réponse : Un milliard de fois Non ! Et c'est, je crois le savoir, la réponse de tous les Israéliens
mercredi 25 octobre 2023
Langue française.
Affabuler ou fabuler ?
Affabuler, v.tr. Agencer l'intrigue d'une œuvre d'imagination.
« Ce verbe est souvent employé à tort pour « fabuler » (en caractères gras dans la dernière édition du dictionnaire de l'Académie française).
Fabuler , v.i. Présenter comme vrais des faits inventés, des récits imaginaires.
***
Feu , adj. Il est d'usage de ne faire accorder cet adjectif que lorsqu'il est placé après l'article défini ou l'adjectif possessif . Ex. « Ma feue grand-mère » ( mais « Feu ma grand-mère »).
Cet adjectif n'est plus gère employé que dans le langage écrit. On dit plus couramment « défunt ».
Ex. « Son défunt père ».
***
Arguer « se prononce en trois syllabes ar-gu-é ( et non ar-ghé). Quand l' « u » est suivi d'un « e » muet, cet « e » prend un tréma. Ex. « J'arguë » (prononcé ar-gû) , « Ils arguënt ».
Le tréma se place sur l' « i » à la première et à la deuxième personne du pluriel de l'imparfait. Ex.
« Nous arguïons, vous arguïez ».
« Arguer » s'emploie transitivement ou intransitivement. Ex. « Vous arguez mal à propos de ce fait. »
mardi 24 octobre 2023
Contradictions ?
Un commentateur du blog de Pierre Assouline dit avoir du mal à me suivre. A l'en croire, si je m'oppose , en France, à Zemmour et Le Pen, je ne devrais pas soutenir l'actuel gouvernement israélien.
Réponse.
Depuis 1958, j'ai toujours voté pour la droite de gouvernement.De Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy , et leurs représentants aux autres élections (municipales, législatives, européennes...).J'ai, très logiquement, adhéré au RPR, à l'UMP, à LR.
Comme Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Christian Estrosi, Eric Woerth et quelques autres, je me suis rendu à l'évidence : celui qui incarne le centre-droit en France est le président Macron, quoi qu'on puisse lui reprocher.
Et quand on considère toute la gamme politique française actuelle , Mme Le Pen et M. Zemmour incarnent les deux principales nuances de l'extrême droite (qu'il ne faut certes pas confondre avec les partisans de Mussolini ou de Hitler). Je ne peux guère les soutenir.
Il se trouve, par ailleurs, que je suis, depuis toujours, un admirateur fidèle et un soutien constant du petit Etat d'Israël, entouré par un milliard de gens qui souhaitent sa destruction.
Le 17 octobre dernier des commandos terroristes du Hamas ont envahi Israël à l'aube en massacrant en une seule journée 1400 civils (danseurs, agriculteurs..), en commettant les pires atrocités et les pires abominations.
Le gouvernement israélien actuel, issu d'élections , très démocratiquement, dans un système électoral fondé sur la proportionnelle, doit faire face. Je le soutiens à mille pour cent. Et ceux qui, en France, se permettent de critiquer le gouvernement israélien actuel sont...de vrais ennemis d'Israël ou de faux amis, ce qui n'est guère mieux.
lundi 23 octobre 2023
Je n'ai pas un téléviseur par pièce, mais seulement dans mon salon. Ce lundi midi 23 octobre 2023, j'étais occupé dans ma cuisine. Pas de télé, mais une radio. En général , je n'écoute pas Franceinfo, que je trouve trop partiale, mais je zappe entre différentes radios , quand ce que j''entends ne m'intéresse vraiment pas. Et ce jour, j'écoute sur Franceinfo une émission présentée par un certain Frédéric Carbonne. Le sujet m'intéresse : on annonce qu'il sera parlé d''Israël. L'invité promet : ce n'est pas un représentant du Hamas (on n'oserait pas), mais un Israélien, et qui plus est ancien ambassadeur d'Israël en France. A la bonne heure. Au début, je ne fais pas attention à son nom, puis je comprends. Il se nomme Elie Barnavi. Tout à coup, je pressens le pire. Bien avant le 7 octobre dernier, j'avais entendu ce monsieur dire pis que pendre du gouvernement israélien. Je me dis : on l'a invité pour ça. L'animateur commence doucement : on fait parler l'invité » du 7 octobre. L'invite est modéré dans ses termes . J'entends « inadmissible ». Pas plus. On a échappé à « C'est pas bien ».
L'animateur patiente et n'oublie pas son but : il a invité cet Israélien en espérantqu 'il dira du mal du gouvernement israélien. Bingo ! Chapeau, l'artiste Carbonne ! L'ex-ambassadeur d'Israël en France comble le journaliste en osant dire tout à coup « ce gouvernement de bras cassés » . On peut remercier l'invité d'être venu et passer à autre chose.
Je présume que ce journaliste déclare autour de lui – et je ne supporte pas d'entendre ça- « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste ».
Il faut traduire : Quand on est antisioniste , on est un ennemi d'Israël et un ennemi des Juifs. Je le dis à tous les antisionistes.
dimanche 22 octobre 2023
samedi 21 octobre 2023
"On l’apprend au fur et à mesure: ce qui s’est passé en Israël dépasse en horreur toutes les limites de l’imagination la plus perverse: femmes et enfants brûlés vifs, viols de masse y compris d’enfants, femmes enceintes éventrées puis décapitées, yeux crevés, membres coupés ou arrachés, sur des jeunes, des enfants, des femmes, des nouveaux-nés, etc. Trop de preuves, de récits et de témoignages: nier ces faits de torture et de massacre relève du révisionnisme, comme nier l’existence de la Shoah. Depuis les nazis, jamais un tel déferlement de haine génocidaire et sanguinaire envers les Juifs et à travers eux, le monde occidental, ne s’était produit. Puis en solidarité avec le Hamas, un professeur de français a été massacré à Arras par un islamiste et deux supporters suédois en Belgique. L’Europe est menacée d’un massacre de masse qui viendra un jour ou l’autre. Face à la tragédie à nos portes, le monde politique n’est pas à la hauteur. Que des partis représentés au parlement refusent de se prononcer sur le caractère terroriste des crimes de masse commis en Israël est une abomination qui devrait justifier leur interdiction. Qu’à la suite des événements d’Israël et d’Arras une manifestation au cris de Allahouakbar puisse se tenir place de la République à deux pas du Bataclan relève de la faiblesse et de la lâcheté caractérisée de tout l’appareil de décision. Et que d’autres politiciens bombent le torse sans rien proposer de concret en espérant comme des charognards récupérer le bénéfice électoral de cette catastrophe est tout aussi déplorable. Quant à quelques-uns qui ont une parole sage, pragmatique et courageuse, ils sont quasiment inaudibles. Nous allons vers des jours sombres. Dans les années 1940, les démocraties après avoir cédé sur toute la ligne dans l’aveuglement pendant une décennie ont fini par se réveiller. Aujourd’hui, rongées par l’abêtissement et l’idéologie de la haine de soi, ont-elle seulement envie de se défendre et de survivre?" (Maxime Tandonnet)
vendredi 20 octobre 2023
De l'homosexualité.
Il y a de gros livres là-dessus. Je ne serai pas long.
Il se trouve que je suis hétérosexuel. Je n'en tire aucune gloire. C'est comme ça. J'ai été marié à la femme de ma vie, hélas décédée : elle ne sera pas remplacée . On m'objectera que je suis très mal placé pour parler d'homosexualité. C'est pourtant ce que je compte faire ici. Des homosexuels vont me reprocher d'être homophobe, mais ce qui suit ne le démontre pas.
Les homosexuelles s'aiment, s'embrassent, se caressent et apprécient ces activités. Bon.
Les homosexuels s'aiment, s'embrassent, se caressent, mais l'un d'eux sodomise l'autre. J'ignore, si dans le couples homosexuels, en matière de sodomie,ils alternent les rôles ou bien si l'un sodomse toujours et l'autre est toujours sodomisé. Je crois savoir d'autre part ( je n'ai jamais pratiqué et ne le regretrte nullement) que certains hommes sodomisent des femmes. Et je crois savoir que toutes les femmes sodomisées n'en sont pas toujours très heureuses. Je renvoie là-dessus au sketch, où la meilleure humoriste française, Blanche Gardin, raconte son choc lorsqu'un homme a voulu procéder ainsi : elle a crié, a fait un bond et est tombée du lit. Il faut ajouter que lorsque cela a lieu sans consentement , cela s'appelle un viol. Dans les prisons, au cours des guerres, des femmes sont , hélas, violées, et des hommes, sont, hélas, violés, c'est-à-dire sodomisés. Cela devrait donner à penser sur l'homosexualité masculine.
En tout cas, selon moi, qui ne suis certes pas expert, la grande différence entre les homosexuelles et les homosexuels est là.
lundi 16 octobre 2023
Vendredi 13 octobre , jour de “colère mondiale” décrété par le Hamas, un jeune russe islamiste radical a répondu semble-t-il à cet appel du Hamas et est allé égorger un professeur agrégé de lettres et blesser deux autres personnels de l’éducation nationale dans le lycée où il avait étudié à Arras.
Le jeune homme fait partie d’une famille dont l’expulsion par OQTF avait été prévue en 2014, expulsion qui avait échoué suite à une mobilisation en sa faveur d’associations comme parait-il la Cimade (l’association issue de la résistance protestante), le MRAP , le parti communiste, et finalement le cabinet de Manuel Valls, alors premier ministre, avait annulé l’expulsion.
C’est ainsi que le jeune homme qui était alors un enfant a pu commettre son attentat en 2023.
Il cherchait, d’après tous les témoins présents dans la cour du lycée au moment du meurtre, un prof d’histoire-géo et Dominique Bernard s’étant interposé avec héroïsme l’a payé de sa vie.
Les profs d’histoire-géo sont donc des cibles, Samuel PATY ayant été tué parce que prof d’histoire-géo.
Pour ne pas énerver les islamistes, doit-on renoncer à l’histoire-géo ?
La question est bien sûr absurde mais elle montre qu’aucun compromis n’est possible avec cette idéologie totalitaire.
La France a répliqué comme elle sait faire, c’est-à-dire comme une démocratie, l’individu et ses proches auront à répondre devant la justice et comme d’habitude les hommages se multiplient à la fois émouvants et vains et comme toujours la même rengaine: “Il y aura un avant et un après Dominique Bernard”.
Alors qu’en réalité il n’y a pas d’après et que la France est désemparée, ne sachant pas comment répondre au défi qui lui est lancé par l’islam radical.
Les députés de la France insoumise refusent même de nommer le mal et les professeurs dans leur immense majorité bienveillants et remplis de bonne volonté n’ont aucune idée sur la façon de surmonter la terreur aveugle qui s’abat sur eux.
On comprend bien que les blabla du genre “nous restons debout” et “soyons unis” ne servent strictement à rien sinon à tenter de conjurer la panique .
Ce terroriste a simplement rappelé à la France qui ne le voit pas encore qu’il va falloir combattre le même mal qu’Israël
Ce terroriste a simplement rappelé à la France qui ne le voit pas encore qu’il va falloir combattre le même mal qu’Israël.
Les islamistes radicaux ont la même logique que les talibans.
On ne les comprend pas.
C’est un authentique projet politique de détestation des Lumières, de l’égalité hommes / femmes, de la culture et de toutes les valeurs occidentales.
Plus l’Occident recule, plus il se fait dévorer et la seule question qui est posée en fait à tous les gouvernements occidentaux est celle du prix à payer pour la liberté et la justice.
Les Français n’ont pas d’autre pays que la France et ils devront la défendre.
Pour les Israéliens, le seul État juif au monde décidé par l’ONU en 1947, il n’y a pas d’autre maison non plus.
Ce n’est pas une “colonie” qui a été attaquée le 7 octobre mais l’État d’Israël dans ses frontières historiques reconnues par la communauté internationale et l’ONU.
La brutalité des attaques, leur gratuité et la persistance de l’agression avec prise d’otages comme au Moyen-Âge contraint Israël à détruire le Hamas s’il veut préserver la vie des citoyens israéliens.
Les amis d’Israël le disent tous : Israël a le droit de se défendre et ce n’est pas la faute des Israéliens si le Hamas se planque derrière des civils, que ce soient des otages israéliens ou la population de Gaza dont il se sert comme boucliers humains.
Il ne faut donc pas s’y tromper: Israël préserve au maximum les vies des civils des deux côtés et le reproche qui est fait à l’État attaqué de s’en prendre aux populations est totalement infondé. C’est le Hamas et lui seul qui a transformé Gaza en puissance attaquante.
Cela ne devra pas être oublié quand la riposte israélienne commencera.
© Raphaël Nisand
samedi 14 octobre 2023
Avons-nous le droit d'être encore légers ?
Tel est le titre du dernier texte qu'écrit sur son blog, le 14 octobre, l'ancien magistrat français
Philippe Bilger.
La première partie de son texte parle des tragédies que nous venons de traverser ( à commencer par les atrocités commises en Israël par les terroristes répugnants du Hamas).
Puis il en vient à la question de son titre. Pourquoi ? Parce qu'il compte bien regarder à la télé le dimanche 15 octobre prochain un match de rugby opposant l'Afrique du Sud à la France... comme des millions de Français.
Pour répondre à sa question, on pourrait certes être tenté de dire : « Oui ». Eh bien, moi, je réponds « Non ».
Je n'ai pas grand mérite : Je ne regarde jamais de rugby à la télé et l'idée ne me viendrait pas d'aller en regarder dans les tribunes d'un stade. Pareil pour le foot : ni télé ni stade. Comment pourrais-je m'intéresser à un ballon ovale ou à un ballond rond ? Ces foules m'étonnent. Et les supporteurs me désolent.
On m'objectera, après les montruosités du Hamas : Regardez ce match, ça vous changera les idées. Je ne vois pas du tout pourquoi il faudrait me changer les idées.Bien au contraire, dans cette circonstance,il ne faut pas cesser de penser à l'horreur de ce qui vient de se passer. Et songer à toutes les réponses qu'il faut apporter à cette immense agression.
C'est ce qu'a fait le gouvernement israélien, que j'approuve. Et il ne regardera pas le match de rugby
France-Afrique du Sud dimanche soir. Il a mieux à faire.
vendredi 13 octobre 2023
Je tombe sur ce texte, dont j'ignore l'auteur :
Une fois de plus, l'attaque du Hamas contre Israël montre le caractère potentiellement génocidaire de l'islam. Ce que l'on voit ici à l'œuvre, c'est non seulement l'aspect totalitaire de cette religion, mais aussi son antisémitisme délirant, irrationnel, similaire à celui d'Hitler.
Lequel appelle la barbarie. De même que les soldats nazis jetaient les bébés juifs en l'air avant de les faire éclater en morceaux comme au tir aux pigeons, de même les "militants de la cause palestinienne" tuent des Juives, avant de parader devant leur cadavre dénudé en lui crachant dessus.
Comme si elle tenait à revendiquer sa parenté avec la volonté génocidaire des nazis, l'armée du Hamas a pris en otage une grand-mère rescapée de l'Holocauste.
Il est évidemment illusoire de penser que ce que réclament les agresseurs, c'est une aimable solution centriste avec deux États. Ils ne font pas mystère de leur "antisionisme" : être antisioniste consiste à réclamer l'éradication de l'État d'Israël, puisque le sionisme est le mouvement qui, à partir du XIXᵉ siècle, a milité pour l'établissement d'un État juif en Palestine.
Comme en Ukraine, ce à quoi nous assistons ici est une tentative de "finir le travail" après la Seconde Guerre mondiale, qui a conduit à la création de l'État d'Israël en 1948. Les néo-communistes du Kremlin, qui ont réussi à subjuguer la moitié de l'Europe après 1945, et pensent que ce n'était encore pas assez, estiment qu'ils ont le droit de reconquérir les terres "perdues" en 1991, à la chute de l'URSS.
Pour ce faire, ils emploient une idéologie et des méthodes extraordinairement similaires à celles des nationaux-socialistes allemands, jusque dans les moindre détails.
Le délire poutiniste qui voit des nazis partout, en particulier dans l'Ukraine tout entière unie derrière un président juif, mais aussi dans tous les pays occidentaux, est un hallucinant décalque de l'antisémitisme nazi, qui voyait des Juifs partout et leur attribuait tous les maux du monde.
Au Moyen-Orient, les nazis ont contribué à créer l'identité nationale palestinienne, avant qu'elle ne soit renforcée par les communistes soviétiques.
C'est Hitler qui a financé le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini, et lui a offert la possibilité d'émettre en arabe, depuis Berlin, pour appeler à la Solution Finale contre les Juifs. Al-Husseini avait préconisé leur génocide dès 1937, dans son "Appel à tous les musulmans du monde", avant même les nazis, à une époque où ceux-ci n'avaient encore pour objectif que de les pousser à l'émigration.
(Aller sur le site Archive.org, chercher le site www.newenglishreview.org, puis sélectionner la capture faite le 31 janvier 2018. Enfin, se reporter à l'article d'Ibn Warraq intitulé "Grand Mufti Haj Amin al-Husaini and the Nazis".)
Le parti nazi avait des cellules à Jérusalem, Haïfa, Jaffa, au Caire, à Alexandrie, Port-Saïd, Tripoli, Tunis, Ankara, Istanbul, Izmir, Adana, Beyrouth, Bagdad, Téhéran et Kaboul.
Mais c'est dès 1928 qu'intervint le réveil de l'antisémitisme musulman fanatisé, avec la création des Frères musulmans par Hassan al-Banna. Grand-père du militant islamiste Tariq Ramadan, il a entretenu des liens très proches avec le grand mufti Hadj Amin al-Husseini.
Après la guerre, c'est Yasser Arafat, présenté comme un "Palestinien modéré", qui a repris le flambeau du grand mufti, auquel il a faussement prétendu être apparenté. Lui aussi a été aidé par les nazis : des réfugiés en Égypte qui lui ont appris le maniement des armes.
Tout le monde connaît le rôle décisif des communistes russes dans le soutien, le financement, l'armement et l'entraînement du "mouvement palestinien". Yasser Arafat, né en Égypte, a été doté, par le KGB, d'un faux certificat de naissance à Jérusalem, dont il avait besoin pour créer la légende du "peuple palestinien". Il a, comme d'innombrables autres agitateurs anti-occidentaux du Tiers-Monde, fait ses études à l'université Patrice Lumumba de Moscou.
Après la chute de l'URSS, et malgré de bonnes relations avec Israël, la Russie a continué sa politique consistant à attiser l'islamisme comme une arme de guerre contre l'Occident. Politique qui remonte au congrès de Bakou organisé, en 1920, Lénine. Vladimir Poutine, lui-même, a déclaré en 2006 qu'il ne considérait pas le Hamas comme une organisation terroriste.
Les méthodes de l'armée du Hamas, en Israël, rappellent trait pour trait celles de l'armée russe en Ukraine : dans un cas comme dans l'autre, les attaquants sont allés de maison en maison, abattant les civils de sang-froid, au fusil, face à face.
Dans un cas comme dans l'autre, ils se sont livrés au viol pour mieux souligner leurs intentions génocidaires.
Le viol des Juifs par les Arabes est une vieille habitude, d'ailleurs, de même que l'amputation des organes génitaux masculins. Atrocité que les Russes ont aussi pratiquée en Ukraine, de même que le viol a été pratiqué, à une grande échelle, par les nationaux-socialistes allemands comme par les communistes russes durant la Seconde Guerre mondiale.
L'Occident aliomente parfois, au Moyen-Orient, le mythe des "Palestiniens modérés", de même qu'il s'est fait tromper avec constance, depuis un siècle, par l'URSS, puis par Hitler et enfin par la Russie poutinienne, imaginant qu'une volonté de "dialogue" serait à même de faire émerger un "compromis" en réalité introuvable.
Il oublie ainsi un trait caractéristique des totalitaires et des génocidaires en tout genre : leur obstination à atteindre leurs objectifs, et leur propension à employer la dissimulation pour les masquer.
Même des chefs palestiniens supposés modérés, comme Mahmoud Abbas et son Premier ministre Ahmed Qoreï, ont implicitement appelé à la destruction complète d'Israël.
En 1996, le premier a exprimé l'espoir qu'à l'avenir, les Palestiniens deviendraient "indissolublement mélangés" avec les Juifs -- et il n'est pas besoin d'être devin pour comprendre que cela signifierait la disparition de l'État d'Israël.
La même année, le second a expliqué qu'en signant les accords d'Oslo, l'OLP n'avait fait que "signer un accord provisoire qui lui avait été imposé". "Quand nous avons consenti à ces accords, nous avons obtenu des territoires, mais pas l'intégralité du territoire palestinien. Nous avons obtenu des droits, mais pas la totalité de nos droits. Nous n'avons pas renoncé à un seul pouce de ce territoire."
Dès 1968, Yasser Arafat ne faisait pas mystère des objectifs de l'OLP : "Créer et maintenir une atmosphère de stress et d'anxiété, qui oblige les sionistes à se rendre compte qu'il leur est impossible de vivre en Israël."
Soit exactement ce que vient de faire le Hamas en déclenchant sa nouvelle attaque, d'une sauvagerie sans précédent. Hamas qui réclame ouvertement la disparition d'Israël dans sa charte.
L'islamo-nazi Hadj Amin al-Husseini, mort qu'en 1974, déclarait quelques mois avant sa disparition : "Notre regard reste fixé sur notre objectif stratégique : la Palestine depuis le Jourdain jusqu'à la mer Méditerranée." Autrement dit, l'éradication d'Israël. "Aucune des concessions que nous avons arrachées jusqu'à présent ne peut nous faire oublier cette vérité suprême."
Quant aux gros malins qui soutiennent que la création d'Israël, en 1948, est moralement condamnable, car résolvant au détriment des Arabes un problème incombant à l'Europe, ils oublient non seulement la forte complicité arabo-nazie, mais les longs siècles durant lesquels les musulmans se sont employés à opprimer, chasser voire exterminer les Juifs. Et les chrétiens, faut-il le rappeler.
jeudi 12 octobre 2023
A la manif parisienne propalestinienne et pro-Hamas du 12 octobre
Il se trouve que j'avais beaucoup de choses à faire le jeudi 12 octobre 2023.Je les ai faites.Je n'ai pas passé ma journée à écouter la radio ou à regarder les chaînes d'info.
J'ouvre ma télé vers 18 h. Quelle n'est pas ma surprise. On montrait en direct à Paris une manif propalestiniene et pro-Hamas (les drapeaux étaient sans ambiguïté). J'ignore tous les slogans qui ont été criés dans cette manif.
Au moment où j'ai ouvert ma télé, je me suis demandé si je n'avais pas d'hallucination auditive, la foule pro-Hamas criait avec ensemble et conviction : "Macron assassin!".
"Assassin", je sais ce que ça veut dire. C'est celui qui commet un meurtre prémédité. Il y a quelques jours en Israël, près de la bande de Gaza, tout le monde convient qu'il y a bien eu des assassinats préparés depuis des jours.Soyons précis : des massacres par armes à feu de centaines de jeunes gens qui avaient dansé toute la nuit, d'agriculteurs hommes, femmes, vieux, jeunes , enfants, bébés (décapités).Les auteurs barbares de ces faits qui méritent l'indignation universelle sont bien des assassins de la pire espèce.
Mais non, nous dit cette foule de jeudi à Paris , c'est le président de la République qui serait un assassin.
Ils ont la mémoire courte. Et des cervelles de colibri.
lundi 9 octobre 2023
C'est, sur décision du CSA, Sibyle Veil qui dirige Radio France depuis 2018. Elle avait signé alors le « Manifeste contre le nouvel antisémitisme». Je m'en réjouis.
Sibyle Veil a choisi en 2023 Emelie De Jong pour diriger France Culture.
Sur France Culture, chaque dimanche de 11h à midi est diffusée l'émission « L'esprit public » depuis 1998. L'émission fut d'abord animée par Philippe Meyer (de 1998 à 2017), par Emilie Aubry (de 2017 à 2021), par Patrick Cohen (de 2021 à septembre 2023), puis par Hervé Gardette (de septembre 2023 à ce jour).
Je n'ai jamais raté une seule émission depuis 1998. Je l'apprécie et je la vante autour de moi. Pendant une heure, deux thèmes sont en général choisis dans l'actualité nationale ou internationale.
Les intervenants me semblent toujours de très haut niveau et fort bien choisis. Comme il s'agit d'un débat, les intervenants peuvent souvent avoir des opinions différentes.
Or, le dimanche 8 octobre 2023, l'émission « L'Esprit public », si prestigieuse depuis tant d'années, a basculé. Nous avons eu droit à soixante minutes de propagande anti-juive et anti-israélienne. L'animateur remplaçant, Emmanuel Laurentin, a choisi cinq sympathisants palestiniens et/ou du Hamas. J'ai patienté une heure, n'en croyant pas mes oreilles et me pinçant, en vain : pas un mot en faveur d'Israël, qui a reçu des milliers de roquettes et qui a été envahi par des commandos armés du Hamas*. Le bouquet, à 11 h30, fut l'arrivée du cinquième invité : le tristement célèbre Charles Enderlin, adversaire constant et hargneux d'Israël, depuis des lustres.
Je ne sais si je dois m'adresser à Emelie De Jong ou à Sibyle Veil. En tout cas je réclame le licenciement de cet animateur . Transformer une émission de débat du meilleur aloi en émission de propagande est une faute professionnelle lourde, qui disqualifie son animateur.
*acclamés par le Parlement iranien, réclamant, une nouvelle fois, « la mort d'Israël ».
Mon panthéon littéraire 2023.
La Fontaine
La Bruyère
Molière
Retz
Voltaire
La Rochefoucauld
Fénelon
Casanova
Chamfort
Joubert
Saint-Simon
Saint-Evremond
Baudelaire
Stendhal
Marivaux
Colette
Chardonne
Jouhandeau
Taine (Les origines de la France contemporaine)
Bloy (Journal, 2 vol. collection « Bouquins »
Morand
Mme de Sévigné
Jules Renard (Journal)
Le prince de Ligne
Alain
Montherlant (Essais)
Valéry
Montesquieu
Hugo
Pascal
Rousseau (Confessions)
Laclos
Littré
Robert (Grand Robert , en 6 volumes)
Dictionnaire de l'Académie française
Henri Bénac, Dictionnaire des synonymes
Adolphe V. Thomas, chef correcteur des éditions Larousse, Dictionnaire des difficultés de la langue française , 1956
samedi 7 octobre 2023
Eloge de Facebook
Bien des gens pensent et disent le plus grand mal des réseaux sociaux (« social medias » en anglais .).Je suis très loin de les connaître tous. En tout cas, j'ai pu apprécier, en, le pratiquant d'assez près, l'un d'entre eux , Facebook. Je souhaiterais ici tenter d 'en faire l'éloge.
Remarque préalable. D'après moi, l'un des fléaux les plus importants du Net est l'omniprésence des pseudonymes (autre nom des anonymes). L'emploi du pseudonyme permet à peu près tout : les insultes, les obscénités, les diffamations, les lynchages...Or, sur les 4000 amis (entendez relations)
que j'ai sur Facebook, les pseudonymes sont rarisssimes ( un sur cent peut-être). Immense avantage. Sur Facebook, on peut aussi mettre sa photo, indiquer sa profession et indiquer ce que l'on aime dans le secteur «Mentions j'aime ». Il y a certes un usage un peu bête de Facebook : montrer à l'univers entier la photo de son chat ou de son chien, ou diffuser une photo de coucher de soleil.
Il y a mieux à y faire : écrire ce que l'on a envie d'écrire et lire ce que d'autres ont écrit. On m'objectera que la qualité de ce qui est écrit est très variable. Certes, mais j'en viens à un autre avantage de Facebook. Il convient d'abord bien choisir ses correspodants . On le peut. D'abord en demandant à qui l'on veut de devenir « amis ». Ensuite, en supprimant en une seconde qui se révèle par ses écrits sans aucun intérêt, voire infréquentable. Au passage, j'observe que sur de nombreux blogs (par faiblesse ou absence de modération), les infréquentables, les odieux, les obcènes, les nuls s'incrustent, s'enracinent, et qu'on peut en être perpétuellement victime. Atout véritablement majeur de Facebook : On peut avoir – c'est mon cas- des échanges avec des gens absolument remarquables.
Bref, je ne vois absolumenr rien à reprocher à Facebook. Si vous pensez -sans les connaître- le plus grand mal des « réseaux sociaux », je vous invite à venir sur Facebook. Et j'espère que vous pourrez
en avoir, comme moi, le meilleur emploi.
vendredi 6 octobre 2023
Jacques Attali s’adresse à Zemmour
(via Les Échos). Et lui cite quelques exemples parmi d’autres…
On ne dira jamais assez de mal de tous ces gens venus d'ailleurs qui, depuis des siècles, s'acharnent à défigurer la France, à la détruire, à ne lui apporter que le pire. Et pire encore, qui y font des enfants qui continuent leur oeuvre destructrice.
Parmi ceux nés à l'étranger, innombrables ennemis de l'identité française, quelques noms, en vrac : venant d'Italie (Mazarin, Catherine de Médicis, Casanova, Elsa Schiaparelli, Guillaume Apollinaire, Yves Montand, Pierre Cardin, Marcel Bich, Sergio Reggiani), d'Allemagne (Simone Signoret), d'Autriche (Romy Schneider), d'Espagne (Pablo Picasso, Juan Gris, Jorge Semprún, Michel del Castillo, Cristóbal Balenciaga), de Suisse (Blaise Cendrars, Françoise Giroud, Le Corbusier), de Belgique (Raymond Devos, Robert Denoël, Agnès Varda), de Grèce (Kostas Axelos, Vassilis Alexakis, Costa-Gavras, Iannis Xenakis), de République tchèque (Milan Kundera), de Pologne (Frédéric Chopin, Marie Curie, Henri Krasucki, Octave Klaba, Jean-Marie Lustiger), de Lituanie (Emmanuel Levinas), de Hongrie (Joseph Kosma), de Finlande (Ellen Thesleff, Helene Schjerfbeck, Elin Danielson-Gambogi), de Suède (Siri Derkert, Hanna Hirsch-Pauli), de Biélorussie (Marc Chagall), de Russie (Nicolas de Staël, Romain Gary, Vassily Kandinsky, Arthur Adamov, la comtesse de Ségur, Andreï Makine, Léon Poliakov, Nathalie Sarraute, Henri Troyat, Elsa Triolet, Anna Golubkina, Marie Vassilieff), d'Ukraine (Georges Charpak, Serge Lifar), de Bulgarie (Tzvetan Todorov), de Serbie (Enki Bilal), de Roumanie (Eugène Ionesco, Cioran, Brancusi), de Cuba (José-Maria de Heredia), d'Uruguay (Jules Supervielle), du Brésil (Tarsila do Amaral), d'Argentine (Joseph Kessel), des Etats-Unis (Julien Green, Jules Dassin, Joe Dassin, Joséphine Baker), d'Egypte (Albert Cossery, Guy Béart, Georges Moustaki, Dalida, Claude François, Andrée Chedid, Louis Chedid), du Maroc (Serge Haroche, Tahar Ben Jelloun, Jean Reno, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze) ; de Tunisie (Georges Wolinski, Azzedine Alaïa), d'Algérie (José Aboulker, Jacques Derrida, Gilles Cohen-Tannoudji, Jean-Pierre Bacri, Jean Daniel, Kad Merad, Patrick Bruel), du Sénégal (Ousmane Sembène), de Turquie (Missak Manouchian, Henri Verneuil), d'Iran (Marjane Satrapi), du Liban (Rodolphe Saadé, Ibrahim Maalouf), de Syrie (Mohamed Altrad), de Chine (François Cheng, Cai Guo-Qiang, Zao Wou-Ki, Fang Junbi), du Japon (Kenzo Takada). Et tant d'autres, dont au moins, très récemment, de très grands chefs d'entreprise, de grands médecins, des chercheurs exceptionnels, deux maires de Paris, des dizaines de ministres et deux Premiers ministres.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui sont nés en France d'un parent venu de l'étranger, et qui ont fait, ou font encore, comme chacun sait, le plus grand tort à l'identité française : Germaine de Staël, Irène Joliot-Curie, Albert Uderzo, René Goscinny, Robert Badinter, Zinedine Zidane, Emile Zola, Emile et Isaac Pereire, Henri Bergson, Roger Vadim, Marcel Marceau, Charles Aznavour, Coluche, Edgar Morin, Isabelle Adjani, Fabrice Luchini, Raymond Kopa, Serge Gainsbourg, Vladimir Jankélévitch, Omar Sy, Jacques Tati, Roman Polanski, Emmanuelle Béart, Jeanne Moreau, Johnny Hallyday, Josiane Balasko, Manu Chao, Louis de Funès, Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz, Jean-Paul Belmondo, Georges Brassens, François Cavanna, Joann Sfar, Lino Ventura, Francis Cabrel, Léon Gambetta, Michel Platini, Bernard Kouchner, Claude Berri, Agnés Jaoui, Jean-Jacques Goldman, Jean-Pierre Mocky, Georges Perec, Catherine Ringer, Françoise Dolto, Gérard Oury, Michel Polnareff, Maxime Rodinson, Pierre-André Taguieff, Marina Vlady, Alain Prost, Yannick Noah, Robert Hossein, Yasmina Reza, Francis Picabia. Et tant d'autres, dont très récemment encore, des centaines de maires, des dizaines de ministres et un président de la République.
A cela, il faut ajouter tous ceux qui, femmes et hommes, anonymes, ont tant nui à la France en lui donnant leur vie au combat. Et enfin, ceux qui, par millions, sont venus depuis plus de deux siècles, et viennent encore lui apporter leur savoir, leur créativité, leur travail ; qu'ils soient (au féminin ou au masculin) policiers, magistrats, pompiers, médecins, enseignants, chercheurs, avocats, ingénieurs, financiers, journalistes, artistes, cuisiniers, chauffeurs, carrossiers, mineurs, maçons, plombiers, éboueurs, infirmières, assistantes maternelles, aides-soignantes ; et tant d'autres.
Grâce au ciel, nous avons su aussi, au cours des siècles, chasser bien des protestants, juifs et musulmans, qui défiguraient notre pays et sont partis en enrichir d'autres.
Encore un effort, et nous serons bientôt pur de toute présence étrangère, sans grand ni petit remplacement, dans un néant réconfortant."
jeudi 5 octobre 2023
REMPLACEZ LE « JDD » !
Rappel préalable :la rédaction du « JDD » avait fait 40 jours de grève pour refuser le nouveau rédacteur en chef qu'on souhaitait lui imposer. Il s'agissait de Geoffroy Lejeune, ancien rédacteur en chef de « Valeurs actuelles », hebdo zemmouro-lepéniste. La rédaction perdit et Geoffroy Lejeune dirigea un premier numéro.
Je l'ai acheté, puis j'ai vérifié la semaine d'après. Les choses sont claires : l'ancienne rédaction a disparu et on peut lire désormais une page de Charlotte d'Ornellas, extrémiste de « Valeurs actuelles » et de CNews, une page de Stainville de VA et de CNews),une page de Pascal Praud (animateur vedette de CNews) et d'autres de même farine. Je n'achèterai plus cet hebdo bollorisé et clairement d'extrême droite.
Un nouvel hebdo est annoncé le 8 octobre prochain, « La Tribune Dimanche », qui promet. Il sera dirigé par Bruno Jeudy. On se souvient que cet excellent journaliste avait été écarté de «Match», après avoir manifesté son mécontentement d'une couverture de cet hebdo offerte au cardinal le plus ultra-conservateur qui soit , cher à Bolloré ,catho tradi.
N'achetez plus le « JDD », essayez « La Tribune Dimanche ».
mercredi 4 octobre 2023
Le Grand Dauphin.
De caractère, il n'en avait aucun ; du sens assez, sans aucune sorte d'esprit ; de la hauteur, de la dignité par nature, par prestance, par imitation du roi ; de l'opiniâtreté sans mesure ; doux par paresse et par une sorte de stupidité, dur au fond avec un extérieur de bonté qui ne portait que sur des subalternes.
Monseigneur était sans vice ni vertu, sans lumières ni connaissances, radicalement incapable d'en acquérir, très paresseux, sans goût, sans choix, sans discernement, né pour l'ennui, qu'il communiquait aux autres, opiniâtre et petit en tout à l'excès, absorbé dans sa graisse et ses ténèbres, et, sans avoir aucune volonté de mal faire, il eût été un roi pernicieux.
Saint-Simon, Mémoires
mardi 3 octobre 2023
Les huit auteurs dans la deuxième sélection du Goncourt :
Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andrea, L’Iconoclaste
Une Façon d’aimer, Dominique Barbéris, Gallimard
Humus, Gapsard Koenig, L’Observatoire
Proust, roman familial, Laure Murat, Robert Laffont
Sarah, Susanne et l’écrivain, Eric Reinhardt, Gallimard
Croix de cendre, Antoine Sénanque, Grasset
Triste tigre, Neige Sinno, P.O.L.
L’Echiquier, Jean-Philippe Toussaint, Éditions de Minuit
lundi 2 octobre 2023
Langue française
Points de suspension
Le nombre de points de suspension est de trois.
Quand les points de suspension indiquent la coupure d'un passage, on les met entre crochets, pour les distinguer des points imputables à l'auteur.
Pour les suppressions portant sur des passages importants, sur des alinéas entiers, on se sert de la ligne de points.
On ne doit jamais mettre de points de suspension après etc. Pourquoi ? Parce que etc.. équivaut à « … ». Ecrire « etc... » serait dire deux fois la même chose.
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