vendredi 17 juillet 2020

ANNE-SOPHIE MERCIER Dans le « Canard », je ne lis que trois choses : la page 2 (les petites nouvelles politiques), la chronique judiciaire, brève mais toujours plaisante ,et le portrait que fait Anne-Sophie Mercier d'une personnalité politique. Ces portraits sont riches, instructifs, bien troussés et parfois accablants. C'est le cas pour le portrait de ce mercredi : Barbara Pompili. De même que Darmanin n'était pas le premier choix, Pompili n'a été prise qu'après plusieurs refus : ceux de Pascal Canfinet et de Ségolène Royal , nous dit-on. Je ne connaissais Barbara Pompili que de nom. Je n'ai entendu que son discours sur le perron de son nouveau ministère, le jour de la passation de pouvoir. En l'écoutant, je m'étais dit : Cette dame a un excellent profil de conseillère municipale de sous-préfecture. Ministre ? Ah bon. Numéro trois du gouvernement de la France ? Ah bon. Il fallait donner ce signal, après la (petite) poussée verte des municipales. Cela ne mange pas de pain.Et le Président fera ce qu'il voudra. Elle va compter pour des prunes. Comme Hulot, dont je me demandais quand il partirait. Mais cette dame, trop contente d'être là, ne partira pas. Je l'annonce avec tranquillité. Je n'en dirai pas autant pour Eric Dupond-Moretti. Je prédis que lui partira avant deux ans, avant six mois, avant trois mois?Quand il comprendra qu'il compte pour du beurre. Ce que tout le monde a déjà compris.

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