samedi 4 juillet 2020

NICOLAS REVEL Nicolas Revel né Ricard, est le fils de l'académicien Jean-François Revel né Ricard (1924-2006), et de la journaliste Claude Sarraute1 (née en 1927). Sa grand-mère maternelle, Nathalie Sarraute (1900-1999), était une femme de lettres juive d'origine russe arrivée en France lorsqu'elle était enfant. Il a une sœur, Véronique, née en 19682. Il est le demi-frère du moine Matthieu Ricard3, ainsi que le neveu de la cinéaste Anne Sarraute et de la photographe Dominique Sarraute. Il est père de trois garçons : Simon, David et Benjamin3. Carrière Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1988)4, ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Léon-Gambetta, 1991-1993), Nicolas Revel entre à la Cour des comptes, en qualité de conseiller référendaire. En 2000, il est nommé conseiller technique après du ministre de l'Agriculture Jean Glavany3. Après la victoire de Bertrand Delanoë aux élections municipales de 2001, le nouveau maire de Paris le choisit comme directeur adjoint de cabinet (en 20033). Il le nomme directeur de cabinet en 2008. Il est promu conseiller maître à la Cour des comptes le 1er juillet 20105. Le 15 mai 2012, il est nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République, en tandem avec Emmanuel Macron, par le nouveau président François Hollande6. Il est chargé des questions sociales7. Le journaliste Emmanuel Berretta indique que sa « fibre socialiste est plus affirmée » et qu'il s'oppose à Emmanuel Macron sur l'opportunité d'inscrire le projet de pacte de responsabilité et de solidarité dans le collectif budgétaire voté avant l'été 20147. Le 6 novembre 2014, le conseil d'administration de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés émet un avis favorable à sa nomination au poste de directeur général de la CNAMTS8. Il est nommé officiellement à ce poste le 12 novembre 20149. Il est nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur par décret du 25 mars 201610. En 2017, Emmanuel Macron tente en vain de l'imposer comme directeur de cabinet à Édouard Philippe après la nomination de ce dernier comme Premier ministre11. En 2018, il est pressenti pour remplacer Gérard Collomb comme ministre de l'Intérieur, mais décline pour raisons personnelles12. Il est également pressenti pour remplacer Alexis Kohler comme secrétaire général du palais de l'Élysée13. Il est nommé directeur de cabinet du nouveau Premier Ministre, Jean Castex, le 3 juillet 202014.Dans une analyse de cette nomination pour le journal Le Monde, Solenn de Royer considère que cela signe une véritable OPA du président Macron sur Matignon;

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