dimanche 26 juillet 2020

ON DOIT DIRE ...ON NE DOIT PAS DIRE ... Quand on s'interroge sur ce qu'on doit dire ou ne pas dire, on ouvre le Petit Larousse ou le Petit Robert. On a la réponse que l'on cherche neuf fois sur dix. Parfois , il faut chercher ailleurs. En 2020, gratuitement, on a la réponse dans une immense dictionnaire qui coûte une fortune, mais qui est numérisé, Le Trésor de langue française. Tapez « TLFi » sur votre clavier. Parfois la réponse que l'on cherche ne peut se trouver que dans des ouvrages moins connus. En voici quelques-uns : Henri Bénac, Guide alphabétique des difficultés du français, Orthographe. Prononciation. Difficultés grammaticales. Choix du terme propre, , 260 p . Marabout éd. , 1978 Adophe V. Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, 436 p. , Larousse éd. 1956 Jean-Paul Colin, Dictionnaire des difficultés du français, 625 p, éd. Le Robert, 1995 (Remarquable!) Dupré, Encyclopédie du bon français dans l'usage contemporain, 3 volumes, éd. de Trévise, Paris, 1972 ; Ce dictionnaire offre une particularité. Pour chaque difficulté : une citation de plusieurs autorités : Littré, Dictionnaire général, A. V. Thomas, R. Georgin, Le Bidois, Thérive, Grévisse, Le Gal, Brunot, Hanse...Puis une conclusion faite par Dupré, argumentée et très sensée. Exemple : Quand on veut employer le verbe « taxer de » , doit-on faire suivre par un nom ou un adjectif ? Bénac écrit : Taxer qqn de + n. du défaut dont on l'accuse : « taxer qqn de paresse (de paresser, d'être paresseux, vx). Thomas écrit : Taxer de , « accuser de, qualifier de », se construit toujours avec un nom de chose (mais jamais avec un adjectif, comme « traiter »):Taxer qqn de sottise (mais traiter qqn de sot) . Dupré est incitable  ici : Pour « taxer »...il y a 43 lignes !

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