mardi 16 avril 2019

INCENDIE (SUITE)

J'oubliais.

Après cet incendie, relire Philippe de Villiers, Les Mosquées de Roissy, 2006. Qui avait fait pousser des cris d'orfraie plumée vive à tout le polituqment correct français.

Roissy, Tour Eiffel, Notre-Dame...

1 commentaire:

  1. Philippe de Villiers sait être un grand pillard. Sa thèse sur les mosquées de Roissy, il la devait à Serge de Beketch qu'il n'a jamais cité en la soutenant. De même, aujourd'hui, sa thèse sur le fil du mensonge qui donnerait tous les secrets de l'Union européenne, il la doit à François Asselineau à qui il ne manifeste pas plus de reconnaissance. Philippe de Villiers a une vision très étroite du peuple. Son Puy-du-fou en témoigne, où il n'est question que d'hommes qui seraient nés pour défendre le pays dont ils tirent leurs racines. Et de le défendre contre les étrangers, ces envahisseurs. C'est une vision politique passablement xénophobe et étriquée. J'affirme que J.M. Le pen avait des vues plus larges, notamment quand, à l'époque des "événements" comme on disait alors, il plaidait pour que l'Algérie reste française à conditiion d'établir une stricte égalité de tous les collèges. Moyennant quoi il n'aurait rien trouvé à redire à l'immigration maghrébine. Pourtant Philippe de Villiers a écrit un bon livre, son: "Le moment est venu de dire ce que j'ai vu". Il y présente une vision de la transformation des sociétés, de leur déshumanisation, des trop grandes exploitations agricoles, qui fait preuve d'une certaine altitude intellectuelle, voire (et ce n'est pas un mince compliment), qui est plus claire que ce qu'écrit Soljénitsine, son héros, dans son discours de Harvard. Pourquoi Philippe de Villiers se réfugie-t-il dans son petit réduit intellectuel alors qu'il est capable de voir plus grand? C'est dommage.

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