samedi 25 juin 2022
Florilège Jules Renard
C'est dangereux d'avoir un fusil. On croit que ça ne tue pas.
Nous sommes peut-être déjà morts trois ou quatre fois.
La patrie, c'est toutes les promenades qu'on peut faire à pied autour de son village.
L'Académie, le commun des immortels.
Christianisme : hérésie de la religion juive.
La nature n'est jamais laide.
Ce n'est pas le moindre charme de la vérité qu'elle scandalise.
Le style de Marivaux, c'est de la soie.
Chaque fois qu'on se fait photographier, on croit qu'il va naître un dieu.
La mort nous « essaie » souvent.
Cerveau. L'homme porte ses racines dans sa tête.
J'ai horreur de la rime, surtout en prose.
Un beau vers a douze pieds, et deux ailes.
L'homme, ce condamné à mort.
Dieu taciturne, dis-nous des choses.
Nul n'est censé ignorer la loi. Il y a plus de deux cent mille lois.
Rien ne dégoûte de la vie comme de feuilleter un dictionnaire de médecine.
Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe.
Mon village est ma mine d'or.
Si La Fontaine est le « fablier », Victor Hugo est toute la forêt.
Amour et amitié, c'est la nuit et le jour.
Flaubert n'est pas naturel. Il ne sait pas écrire de naissance comme Voltaire, Renan, Mme de
Sévigné.
La lutte du pot de terre contre le pot plein d'argent.
Beauté de la littérature. Je perds une vache. J'écris sa mort, et ça me rapporte de quoi acheter une autre vache.
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