FAYE ET FINK
Il y a quelque temps, j'ai évoqué sur
Facebook et sur divers blog nationaux le livre d'Emmanuel
Faye,« Heidegger, l'introduction du nazisme dans la
philosophie », paru en 2005. Livre important et décisif.Dans
ce livre, des centaines de faits montrent que cet auteur, encensé
par une partie des universitaires français, avait été un
incontestable nazi , par ses écrits et ses actes.
Là-dessus, un ami me prête un livre
qu'il venait d'achever, « A la première personne »,
d'Alain Finkielkraut, Gallimard, 2019. Mon ami savait que j'écoute
l'émission de Finkielkraut, le samedi matin, sur France-Culture
depuis des lustres. Dans cette émission, Finkielkraut invite deux
penseurs, et on peuty écouter non pas un dialogue, mais un trilogue
souvent intéressant. Il est connu non seulement par ses livres, mais
par des débats à la télé ou à la radio. Il ne s'est pas fait que
des amis.
Le livre en question est très mince,
cent pages. Le titre me faisait penser à un écrit plus intime. Ce
n'est pas le cas. Finkielkraut croit notamment devoir parler de
Heidegger Il est rapide, voire expéditif !
Et il fait une citation du livre de
Faye dont je parlais plus haut.. dans les notes à la fin du livre,
indique le livre, et la page de al citation : page 518 !
Il ne s'est pas foulé. S'il prétend avoir lu 518 pages de ce livre,
accablant pour le penseur allemand, comment ne peut-il citer que ces
quelques mots ? Et, comiquement, Finkielkraut se borne à
présenter sa citation par «Emmanuel Faye renchérit : « ... ».
Je l'ai entendu à la radio dire qu'il écrivait lentement et en se
donnant beaucoup de mal. Sur le sujet de Heidegger, mon sentiment est
qu'il a surtout bâclé son travail !
Je suppose que Finkielkraut a vendu
plus de livres que Faye.
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