mardi 7 janvier 2020


FAYE ET FINK

Il y a quelque temps, j'ai évoqué sur Facebook et sur divers blog nationaux le livre d'Emmanuel Faye,« Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie », paru en 2005. Livre important et décisif.Dans ce livre, des centaines de faits montrent que cet auteur, encensé par une partie des universitaires français, avait été un incontestable nazi , par ses écrits et ses actes.

Là-dessus, un ami me prête un livre qu'il venait d'achever, « A la première personne », d'Alain Finkielkraut, Gallimard, 2019. Mon ami savait que j'écoute l'émission de Finkielkraut, le samedi matin, sur France-Culture depuis des lustres. Dans cette émission, Finkielkraut invite deux penseurs, et on peuty écouter non pas un dialogue, mais un trilogue souvent intéressant. Il est connu non seulement par ses livres, mais par des débats à la télé ou à la radio. Il ne s'est pas fait que des amis.

Le livre en question est très mince, cent pages. Le titre me faisait penser à un écrit plus intime. Ce n'est pas le cas. Finkielkraut croit notamment devoir parler de Heidegger Il est rapide, voire expéditif !
Et il fait une citation du livre de Faye dont je parlais plus haut.. dans les notes à la fin du livre, indique le livre, et la page de al citation : page 518 ! Il ne s'est pas foulé. S'il prétend avoir lu 518 pages de ce livre, accablant pour le penseur allemand, comment ne peut-il citer que ces quelques mots ? Et, comiquement, Finkielkraut se borne à présenter sa citation par «Emmanuel Faye renchérit : « ... ». Je l'ai entendu à la radio dire qu'il écrivait lentement et en se donnant beaucoup de mal. Sur le sujet de Heidegger, mon sentiment est qu'il a surtout bâclé son travail !

Je suppose que Finkielkraut a vendu plus de livres que Faye.


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