lundi 14 janvier 2019

Le 14 janvier 2019

LA LETTRE PRESIDENTIELLE ET LE GRAND DEBAT


J'ai lu avec attention la lettre présidentielle, comme presque tout le monde.
Les débats seront oraux.Il faudra des greffiers objectifs, impartiaux et dévoués.

Avant la révolution de 1789,les  Français émirent leurs doléances dans des cahiers. Il en subsiste environ 60 000. J'invite chacun d'entre entre vous à en lire quelques-uns sur le Net. C'est très curieux. En chaque lieu où ce fut fait, les doléances étaient en trois parties : Voeux de la noblesse, Voeux du clergé, Voeux du Tiers-Etat.
En 2019, rebelote. Ce n'est plus divisé en trois groupes. J'espère que cela ne se terminera pas comme en 1789.
Plusieurs d'entre vous ont animé les ronds-points. Qui parmi vous a l'intention d'aller au débat de son coin ? Mon pessimisme foncier m'en empêchera, je le confesse.

1 commentaire:

  1. J'ai personnellement l'intention de me rendre à l'un de ces débbats ou au moins d'y participer par Internet sur le site du Grand Débat. Si on s'accorde sur cette idée que la démocratie, c'est le clivage, Alors Macron est furieusement démocrate, tant il est clivant. Et dire qu'on a accusé Nicolas Sarkozy d'être clivant! Tout ce que fait Macron se démembre dans ses mains. Ici, sa prestation auprès des maires normands démontre sa compétence aux yeux de ses soutiens et son rapport pathologique au temps pour des gens comme moi, qui sont des anti-macronistes primaires, sans souhaiter de mal à Macron. Macron ne veut pas retrouver ou être retrouvé par le temps qui fuit, il veut maîtriser les horloges, sans apprendre d'elles les leçons de la mémoire du temps. C'est pourquoi je laisse à Philippe besson de penser que Macron est un personnage romanesque, mais ce n'est pas un romantique. Un romantique est inconsolable de la fuite du temps. Macron le clivant n'est pas davantage un démocrate. En 2002, j'avais, malgré Jospin, le meilleur homme politique que la France ait eu ces vingt dernières années selon moi, voté pour Le Pen parce que sa propagande m'avait fait croire à sa "République référendaire". J'y crois encore. Macron ne veut pas d'une République référendaire, mais défend à présent "la République de la délibération permanente." Qu'Est-ce que ça peut bien vouloir dire? C'est tout Macron, des mots pompiers qui sonnent creux.

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