mardi 8 janvier 2019

Le 8 janvier 2019



IL N'Y A PAS QUE LE BOXEUR

Ceux qui ont en fond sonore et visuel les chaînes d'info chez eux, ont pu voir des heures durant le boxeur qui déployait son art au détriment des forces de l'ordre françaises. Il y a joint un art consommé du coup de pied sur un homme en uniforme à terre. Plusieurs intervenants ici ont écrit ce qu'il fallait en penser. Je ne le redirai pas. Mon indignation est la même.
Il ne faut pas que le boxeur nous cache la forêt. Des caméras ayant filmé ça, nous avons vu et revu ça. On voit et on commente ce qu'on nous montre. Si l'on pouvait voir tout ce qui s'est passé dans ces actions de gilets jaunes depuis deux mois, on comprendrait mieux la réalité. On verrait ces milliers de coups de poing, de coups de pieds, de jets de projectiles, de tentatives de lynchages, d'incendies volontaires (et donc criminels)...
Ce matin, à la radio, j'entends que la famille du boxeur a eu l'idée d'ouvrir une cagnotte pour les frais d'avocat qui seront les siens. A cette heure, 113 000 euros ont été récoltés. C'est la preuve éclatante que ce boxeur, loin d'être un ovni, est admiré par une masse de sales types, de haïsseurs de la police et de la gendarmerie, est le héros qu'on voudrait bien imiter, si l'on pouvait.
Le rêve de milliers de gens est le suivant : l'invasion de l'Assemblée nationale, de Matignon ou
l'Elysée par ces hordes sauvages habillées de jaune, de noir ou de rouge. Une partie de la France veut nous la rejouer 89 et prise de la Bastille. Par bonheur la police et la gendarmerie vont les priver de ce fantasme.
Un de mes correspondants privés me dit ce matin de me préparer à une imminente élection présidentielle. A moins d'un décès façon Michel Berger ou d'un assassinat façon Kennedy, je lui dis ici même que cela n'a pas la moindre probabilité d'arriver. Il faudra patienter, si l'on veut changer de président. Et on peut toujours changer par la voie des urnes. Tel est notre droit, tel est notre pouvoir.

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