Procès
Les connaisseurs ne me démentiront
pas : les deux meilleurs chroniqueurs judiciaires de la grande
presse française sont Pascale Robert-Diard (Le Monde) et Stéphane
Durand-Souffland (Le Figaro).
Ce dernier consacre une pleine page au
procès qui oppose une dame et des policiers. La dame avait porté
plainte pour viol en réunion. Je recommande la lecture de cet
article. Le chroniqueur dit son écoeurement. Les accusés, dit-il,
« n'offfrent pas la meilleure des publicités à la police
nationale ». La plaignante était, selon son ex-mari ,
« voleuse, menteuse, coureuse, alccolique et cocaïnomane ».
Elle avait embrassé dans un pub voisin, avant les faits,l'un des
accusés à pleine bouche.Enfin, le président « conduit les
débats d'une manière extrêmement déroutante ». Il semble
« avoir peur de l'audience ». « Une seule oralité
le rassure : la lecture de procès-verbaux, sur un ton morne».
Le journaliste préfère rendre compte
des crimes de sang (« Un être humain est mort ») ou de
braquages. Quand il est question de ce type de faits,dit-il, il est plus
délicat de chroniquer. Certes.
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