samedi 5 janvier 2019

Le 6 janvier 2019



Le lundi 7 janvier

CONTRE LE GILETJAUNISME

Une dame a considéré sur Internet que l'augmentation prévue du gazole de quelques centimes n'était pas une bonne mesure. Elle a reçu de nombreux messages de soutien. Ce fut l'étincelle. On a pu suivre jour après jour les ravages de l'incendie.
Il y eut des gens qui ont eu l'idée d'enfiler le gilet jaune qui se trouve obligatoirement dans chaque voiture pour des raisons de sécurité et de se mettre sur divers ronds-points de France pour ralentir la circulation d'autres automobilistes ou la bloquer pendant une durée dépendant des caprices des uns ou des autres.
Dans les presse écrite, radio ou TV, il y eut immédiatement de bonnes âmes pour avoir de la com-
préhension pour ces comportements. On allégua l'ampleur des inégalités, la misère des smicards
forcés d'employer un véhicule pour rejoindre le lieu de leur travail, les mesures antérieures
(radars, amendes, limitation de la vitesse à 80...) bien dures à supporter pour les petits , mal payés et écrasés par le pouvoir, on désigna les très riches (milliardaires) à la vindicte publique...
Les sondeurs entrèrent dans la danse. Le fruit de leurs enquêtes fut le suivant : la majorité de la population comprenait ce mouvement, le soutenait et attendait que le pouvoir réponde à cette...
colère, le mot fit fortune, Il est toujours très employé.
Outre les « blocages » un peu partout, des rendez-vous rituels ont eu lieu chaque samedi pendant deux mois à Paris. Toute manifestation, pour ne pas être interdite, doit être déclarée. Les organisa-teurs doivent indiquer le motif de la manifestation, l'itinéraire, etc. Or le giletjaunisme n'a ni chef, ni dirigeants, ni structure, ni service d'ordre, ni négociateurs... Ce qui s'est passé, chaque samedi, fut littéralement n'importe quoi.
Il faut ici faire une observation sur la ritournelle dont on nous a gratifiés. Ne mélangez pas, nous disait-on, les gilets jaunes et les casseurs. Variante : « Personnellement, je suis contre la violence ».
La citation que je viens de faire émane d'un gilet-jaune invité à la radio.
Le mot radio m'amène à faire une autre observation. Beaucoup de médias ont rivalisé de lâcheté, de démagogie..Dans les débats type « C dans l'air », on invitait auparavant des spécialistes de l'Amérique, de l'économie, de l'insécurité  ...On se mit à inviter un gilet-jaune.Plus qu'aucun spécialiste (voir plus haut), on les écouta fort souvent comme des ...oracles ! Les inepties les plus ahurissantes furent alignées. L'un voulait forcer le chef de l'Etat à partir, l'autre voulait mettre un général à sa place, l'autre exigeait un référendum...
Divers opposants ont fait assaut d'opportunisme, on connaît leurs noms. Soit en enfilant un gilet jaune, soit en posant devant les caméras à côté d'eux sourire aux lèvres. On devine qu'ils se disaient : tout ce qui embête le pouvoir en place va me faire progresser dans les intentions de vote la prochaine fois.
Tout le monde a pu voir ce qui s'est passé dans notre pays : incendies volontaires, vols, effractions, pillages, destruction de mobilier public, saccage de monuments..
Je voudrais insister sur un dernier point. Les policiers, les gendarmes, les pompiers ont été la cible de milliers d'agressions sauvages de la part des « sympathiques » gilets-jaunes.
L'hallucination collective va-t-elle enfin cesser ? Je l'espère . Comme j'espère le retour à l'ordre.
Et à la démocratie.


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