MEA CULPA
Récemment, j'avais trouvé à la radio
la voix de Sibeth Ndiaye, sans savoir de qui il s'agissait,
incroyablement bête. Et j'avais eu des considérations sur les voix.
Or, aujourd'hui, en bibliothèque, je
suis attiré par la couverture de « M », le magazine du
Monde ,du 8 juin 2019. J'ouvre et je cherche l'article
correspondant. L'auteur du papier est l'excellente journa-liste
politique Raphaëlle Bacqué, que j'ai maintes fois appréciée dans
des émissions du type « C dans l'air » depuis des
années. C'est plus qu'un article, c'est un portrait très long, très
détaillé, très documenté, avec des témoignages de proches depuis
les années de fac. On y apprend cent choses. On savait son
parcours : UNEF, Bartolone, Strauss-Kahn, Aubry, Montebourg,
puis Emmanuel
Macron. Mme Bacqué a de nombreux
bonheurs d'expression. C'est un régal ! Elle nous offre
plusieurs scoops : la jeune ministre reconnaît par exemple que
DSK , qui , dit-elle « avait un problème avec les
femmes » (agréable euphémisme) a « tenté » (le
coup?) avec elle . On espère pour elle qu'elle n'a pas eu à subir-
je pense que non- ce que Naffisatou a dû subir dans certain hôtel
américain.
N'ayant jamais été macronien, ne
l'étant pas devenu, je n'ai pas de raison de plaider pour ses
proches. Le moins raciste qui soit, je n'aurais pas l'idée de
critiquer la couleur de cette dame, ni sa coiffure (qui vaut bien
celles de la ministre de la Justice et de la ministre du Travail), je
me permettrai juste de lui conseiller , très amicalement, non pas de
changer de voix, impossible ! mais de changer de tailleur.
Quelques bornes sont franchies dans ce domaine : Ses tenues la
desservent assez souvent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire