Philippe de Saint-Robert
J'avais un peu oublié Philippe de
Saint-Robert, qui n'envahit pas vraiment les médias. Par hasard,
j'ai l'occasion d'entendre un entretien d'une heure avec cet
écrivain , né en 1934.
Je savais qu'il avait été proche de
Montherlant et qu'il était gaulliste. De cet entretien, je rertiens
ceci :
« On ne se fait que des ennemis
en écrivant. »
Comme on lui parle de bonapartisme à
propos du général de Gaulle (et Zemmour le fait assez souvent
aussi), il conteste ce lieu commun par l'avis du général lui-même
qui préférait parler de
« renaissance de la pensée
capétienne ».
« Napoléon a brisé l'épée de
la France » (DG)
« Je n'aime pas Maurras »
(Ph.de Saint-Robert)
« Maurras a formé de durs petits
esprits » (Bernanos)
« DG est un Proust de l'espoir
collectif » ('Régis Debray)
Ph. de St Robert se désole des propos
de la patronne de la radio publique voulant éliminer les
« mâles blancs de plus de
cinquante ans »
« Le progressisme, c'est de la
bibine. »
On l'interroge sur les récentes
élections européennes, il les trouve tellement consternantes, qu'il
préfère ne rien en dire.
« Macron est évidemment
fédéraliste. »
« Les Français sont
majoritairement antifédéralistes, c'est clair. »
« Macron s'est fait élire par
défaut. »
« Il faut revenir à l'Europe des
Etats. »
« J'ai horreur des politiciens
qui font le trottoir de la jeunesse. »
« Quand on est jeune, on est
bête ».
Voilà un homme qui mérite d'être
connu. Il a écrit des livres sur de Gaulle, Montherlant et la langue
française.
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