« Bonjour, Mohamed... »
Rappels : Professeur, je n'ai
jamais fait grève. Je ne suis toujours pas macroniste . Je suis
philosémite et sioniste. Je ne suis pas islamophobe (mot qui ne rime
à rien) ; je ne crois pas à la religion musulmane. Je suis
allergique aux racismes. Je suis, comme tout le monde, préoccupé
par les flux migratoires incontrôlés et j'aurais pu écrire, comme
Régis Debray, l'excellent livre intitulé « Eloge des
frontières ».
Cela étant dit, je redis, n'en
déplaise à deux ou trois, mon rituel du matin : entretien
politique d'un invité avec Mme Martichoux (qui vient d'être virée)
sur RTL à 7h45 , troquet une heure avec un Pléiade et un
cahier à 8h30, où j'écoute, parfois distraitement quand l'invité
ne me plaît pas , Bourdin, sur BFM.
On vient d'apprendre que des profs du
secondaire avaient décidé de rendre leurs notes au bac avec retard.
Moi qui n'ai jamais fait grève (et j'ai eu d'excellentes raisons),
j'estime que c'est un décision honteuse, scandaleuse, indéfendable
(encore un coup du SNES, j'imagine). Or, ce matin, sur BFM, après
Bourdin, on nous montre les bacheliers lisant leurs résultats, puis
on interroge un prof de maths qui a bien voulu dire au journaliste de
BFM (qui avait dû longuement chercher l'oiseau rare)
qu'il faisait partie des profs qui ont
voulu retarder la remise des notes. Depuis des décennies, il est
d'usage quand on interroge à la télé un leader syndicaliste
national (CGT , CFDT, FO …), de dire son prénom et son
nom. En revanche, quand on interroge un gréviste quelconque, on ne
dit jamais son nom et jamais son prénom. Qui a jamais entendu à la
télé : « Alors, Pierre, vous faites grève. » Ce
matin , sur BFM, à deux reprises, on a pu entendre : « Alors,
Mohamed, ... » A mon humble avis, ce
faisant, on, a eu une intention. Je pense l'apercevoir. Je ne
l'approuve pas. Cela n'est pas en contradiction avec les rappels que
j'ai faits au début de ce scribouillage.
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