Monsieur Robert Marchenoir, car tel est
bien votre nom (votre mail ne me démentira pas), ce n'est pas sans
hésitation que je m'adresse à vous. Présent ici depuis trois ans,
j'ai eu l'occasion de vous lire maintes fois. J'ai quelques dadas.
Vous avez les vôtres. Les trois sujets que vous affectionnez sont la
Russie (et Poutine), le libéralisme économique (avec la haine des
fonctionnaires) et les races.
Sur le premier sujet, ne sachant rien,
je ne dis rien. Je suis favorable au libéralisme, n'étant ni
com-muniste ni socialiste. Je ne pense pas qu'il faille supprimer les
fonctionnaires de la police, de la justice, de la santé, de
l'enseignement...Sur le troisième sujet, j'ai cru devoir développer
des arguments contre vos opinions, qui me semblaient erronées. J'ai
décidé depuis quelques mois de me taire. Quand on entend :
L'eau ne mouille pas, le feu ne brûle pas, trois et trois font cinq,
est-il abso-lument nécessaire d'entreprendre une réfutation ?
Mary Preud'homme et Aliocha ont
continué, contrairement à moi, à ferrailler contre vous. Votre
fan-club (quelques anonymes) vous soutient et leur envoie quelques
coups d'épingle en passant .
Sur ce blog, silence presque complet
entre nous deux, sur ledit thème .
Je lis un alinéa final de l'une de vos
proses qui se termine par un chiffon rouge « le collectionneur
de dictionnaires ». C'est une périphrase, à visée railleuse,
j'imagine, qui me désigne à la population .
Je n'entreprendrai pas ici une apologie
des dictionnaires. Je vois peu d'ouvrages plus utiles. Ils sont
presque tous en ligne (TLF, Littré, Académie...) Mais tout n'est pas
en ligne. Les dictionnaires de synonymes (le Bénac), les
dictionnaires de difficultés de la langue française, les
dictionnaires d'argot,les dictionnaires spécialisés actuels, par
exemple ne sont pas en ligne. Quand je veux savoir le sens précis
d'un mot, j'y arrive toujours. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours
votre cas. Le mot « gauchisme », par exemple (mais vous
n'êtes pas le seul en France) n'est pas toujours employé dans vos
écrits avec une grande pertinence.
Allusion finale à votre serviteur.
C'était un tir groupé. Les deux autres cibles étaient Aliocha et
Mary Preud'homme. Vous vous avisez tout à trac de demander « sa
race » à MON AMI Aliocha ;
Là, vous vous surpassez ! Le
fan-club (on connaît les pseudos) a dû rigoler. Il est fort,
Marchenoir !
Croyez-vous cela beau ? Et si
Aliocha était un bamboula ou un bougnoule?Il n'aurait plus qu'à la
boucler ! Et moi, Marchenoir, je resterais maître des
lieux .Nul n'a jamais vu votre binette, Monsieur Robert
Marchenoir. Mary Preud'homme a eu l'imprudence de révéler que son
défunt mari n'avait pas la blancheur suédoise qui vous
enthousiasme. Elle a « un cheval dans la course »,
dites-vous . Tordant ! Allez, le fan-club ! Hi,hi, hi.
Quant à à votre serviteur, bamboula ou bougnoule ? Ouvrez
votre Facebook. Consultez Madame Duvent . J'ai caché dans mon
tiroir ma vraie photo de bougnoule ou de Mamadou, et j'ai mis une
photo d'échappé de prison, vilaine, voir Mme Duvent, mais
faiblement dosée en mélanine.. Demandez son Facebook à votre voisin.
Alors que nul n'a vu votre tronche, que
nul ne sait votre métier, votre téléphone, votre adresse, vous
dépassez toutes les bornes en osant demander à MON AMI Aliocha :
« C'est quoi, votre race ».
Honte à vous ! Et Honte à votre
fan-club, qui va se croire obligé de la ramener !
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